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Sevrage anxiolytique (Prazepam)

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117 réponses


Joel6185 - 24/09/2024 à 16h38

Cimox Bonjour, pour être passé du Xanax au Lysanxya, est ce que vous appliquez la méthode de la professeure Ashton ? En tout cas votre message est motif d’espoir. Je prend Xanax (Alprazolam) 0.50 matin et soir depuis 7 ans, et même si je ne suis actuellement pas prêt pour un sevrage, je compte appliquer la même méthode le jour où je le serais : passer d’une benzodiazepine à demie vie courte (xanax) à une longue (lysanxia). Le fait que vous ne soyez qu’à 4 gouttes de lysanxia, c’est un réel motif d’espoir.

Cimox - 25/09/2024 à 09h14

Joel 6185 bonjour, il faut tout simplement changer xanax par lysanxia en gouttes et prendre le même dosage en suite tu commence à baisser une goute tout les 2 ou 3 mois, entre chaque diminution tu dois faire une pause pour laisser le temps au corps et au cerveau de se stabiliser et s'habituer à la nouvelle dose. Par exemple :

1 mg de Xanax = 30 mg de Lysanxia, et tu calcul sa fait combien en gouttes.
C'est comme ça que j'ai fait.
Bon courage

Joel6185 - 25/09/2024 à 09h39

Cimox, Merci beaucoup pour cette stratégie de sevrage. C’est celle-ci que je demanderai à mon psy de m’appliquer quand je serais prêt.
Bon courage également.

ChrisG - 25/09/2024 à 09h41

Cimox,
J'ai baissé mes doses progressivement. J'ai fait un palier à ¼cp pendant 3-4 mois.
J'ai stoppé le Prazepam (dernière prise le 15/09). C'était prévu avec mon psy.
Je le revois début octobre. Je rapprocherai les prochains RV pour passer ce cap.

Aujourd'hui, je me sens grippée. Sans fièvre. Tête cotonneuse, mal à la tête, je ne supporte pas le bruit, ... Un peu dur car on est mercredi donc les enfants sont à la maison et il y a des décibels . Sensation de vertiges ou manque de stabilité ... Bref pas top ...

Je n'ai pas envie de lâcher ce sevrage mais j'admets que c'est dur. ????

Ma généraliste ne semble pas très au fait du sevrage de Prazepam car elle m'a dit que c'était étonnant d'avoir des symptômes type sevrage 8 jours après l'arrêt ... Pour elle, ça aurait dû être des les premiers jours. Je lui ai expliqué la demi vie longue mais elle n'en demordait pas (pourtant, généraliste au top du top sur toutes mes nombreuses autres pathologies). Je lui ai expliqué qu'il y a 4 ans, j'avais fait une énorme attaque de panique 3 mois après l'arrêt du Prazepam. Mais pas certaine qu'elle m'ait bien cru

Sebseb01 - 25/09/2024 à 09h42

Cimox,
C'est génial tu as bien diminué. De mon côté j'ai toujours beaucoup de mal, j'ai l'impression d'être en manque tout le temps. Je ne sais pas si ça reste jusqu'à la fin du sevrage. Dans tout les cas ce qui me détendait fait le contraire aujourd'hui. Dès que je prends ma dose de prazepam, j'ai des angoisses qui arrivent sans raison apparente et les douleurs du corps sont très difficiles à gérer.
J'espère pouvoir diminuer plus facilement avec les gouttes et surtout ressentir de façon moins intense les effets du sevrage.

Cimox - 25/09/2024 à 21h44

Sebseb01, je te cache pas que même moi parfois j'ai encore des effets de sevrage. Problèmes gastriques faiblesse générale douleurs sciatique des doigts du pieds jusqu'à la tête, des trucs bizarreset inexpliqués ... je souffre mais je sais que ça va passer. Concernant l'effet inverse que tu ressens suite a la prise du médicament c'est que ton corps est traumatisée par cette molécule ça lui rappelle la raison pour laquelle il a pris ce médicament et il l'a rejette. donc change et prends lysanxia. Mais courage va doucement tu vas voir que c'est mieux.

Klein75 - 27/12/2024 à 11h58

Bonjour,
je viens d'arriver sur le forum et je vous propose de partager mon témoignage en matière d'addiction(cigarette, cannabis, alcool, anxyolitiques) et de guérison qui me semble t-il est assez particulier pour ne pas dire atypique. Ma premiére addiction a été la cigarette, j'ai fumé entre 18 et 28 ans à raison d'un paquet par jour. J'ai plusieurs fois essayer d'arrêter (notamment par l'acupuncture) mais j'arrivais à baisser ma consommation, mais pas à la stopper...et puis un été, je suis parti en vacances en alsace avec ma compagne de l'époque. Nous avons débarqué dans un trou paumé où il n'y avait pas de bureau de tabac.Je n'ai donc pas pu acheter de cigarettes..Alors sans me mettre la pression, je me suis dit que c'était le bon moment pour arrêter. C'était il y a 30 ans et je n'ai jamais plus refumé..Cela ne m'a demandé aucun effort particulier..Je faisais beaucoup de sport lépoque. Ma 2 éme addiction a été le cannabis ..J'ai fumé environ pendant deux ans, plusieurs pétards par jour et un soir à un concert de téléphone, j'ai du en fumer 4 ou 5 et ça m'a dégouté..Je n'ai jamais plus refumé de shit depuis. Ma troisiéme addiction a été l'alcool.C'est plus récent..Ca date d'il y a 5 ou 6 ans..Je buvais le soir 3 verres de whisky(ca a duré 2 ans environ) et puis des migraines sont apparues. J'ai passé des examens, on n'a rien trouvé..Mais ça m'a sevré! Plus récemment pour apaiser des angoisses nocturnes, j'ai tourné au lexomil (1/2 le soir).J'en ai pris pendant 6 mois..Et puis j'ai décidé d'arrêter net. Je suis allé voir une sophrologue, je lui ai dit que j'en avais marre de prendre ce genre de médicaments..Elle ne m'a pas encouragé, ni dissuadé. Je reconnais que ça a été l'addiction la plus difficle à guérir..J'ai passé quelques nuits à me retourner dans mon lit , mais au bout d'une semaine, j'ai retrouvé un sommeil à peu prés normal. Tout ça pour dire quoi.? Il me semble que lorsqu'on veut mettre fin à une addiction, il ne faut surtout pas se mettre la pression..Il faut être à l'écoute de son corps..Car si c'est le cerveau qui commande, c'est le corps qui décide et quand le corps dit stop, il ne faut pas écouter son cerveau. Je sais bien c'est plus facile à dire qu'à faire..Surtout lorque l'on est seul! Voilà , j'ai conscience que nous ne sommes pas faits pareils, chacun a son histoire et sa problématique, mais je voulais apporter une contribution positive. Courage à vous toutes et à vous tous.

Sebseb01 - 27/12/2024 à 15h33

Klein75 merci pour ce superbe témoignage qui donne de l'espoir et du courage.
Je suis addict aux anxiolytiques depuis 5 ans. Le début du sevrage était relativement facile, puis arrivé à un certain seuil c'est beaucoup plus difficile. Mais je sais qu'un sevrage sans effet de sevrage n'existe pas. Donc à part encaisser et être patient il n'y a rien à faire d'autre mais surtout ne pas se décourager.
Il y a quelques mois j'ai fait une baisse trop brutale, les répercussions sont arrivés 2 à 3 semaines après... TS avec dépression profonde. C'était lié au sevrage... Donc maintenant je penses avoir bien compris que certaines addictions sont bien plus difficile à gérer. La cigarette j'ai arrêté récemment et ça m'a semblé tellement facile par rapport aux anxios .
Courage tout le monde, énormément de personnes sont passées par là et ont réussi, pourquoi pas nous?

ChrisG - 27/12/2024 à 18h04

Hello,

En cours de sevrage de Prazepam ici. J'ai fait déjà 2 essais mais au bout de 15 jours d'arrêt, j'ai du le redémarrer car c'était très compliqué avec des symptômes physiques qui pouvaient être très handicapants, et ce, malgré la baisse progressive.

Donc j'étais à ¼ de comprimé de Prazepam, soit 2,5 mg/jour, depuis plusieurs mois.

Sur conseil trouvé sur ce fil, j'ai vu avec mon psy, pour faire un sevrage encore plus doux en switchant sur des gouttes de Prazepam (Lysanxia).
2,5 mg de Prazepam, ça équivaut à 5 gouttes.

On a donc convenu d'une baisse d'une goutte tous les mois à la condition de m'être débarrassée des symptômes de sevrage. Donc possiblement, ça peut être plus long.

11/11, je suis passée à 4 gouttes (soit 2mg). Les 10 premiers jours, RAS, hormis des réveils nocturnes vers 3-4h du mat et j'avais fini ma nuit . Puis entre le 10ème et 15ème jour, un peu plus rude avec vertiges, instabilité, et surtout irritable ++++ et après, c'était bon, ouf !
10/12, je suis passée à 3 gouttes (soit 1,5mg). Les 3 premiers jours, fin de nuit à 3-4h du mat, puis c'est passé. Et depuis le 15ème jour, donc pile pour
Noël, je me retrouve très irritable de nouveau ... Alors pas cool pour mes enfants, car j'ai très très peu de patience avec eux, et ils sont encore jeunes pour comprendre (6 ans ½ et dans qq jours 9 ans). J'essaye de faire quelques activités avec eux pour sortir de la maison, afin de changer d'ambiance et d'être par la même occasion, un peu moins à fleur de peau !

J'essaye de relativiser un max, en me disant que ce n'est pas parce que je suis comme ça avec mes enfants pendant quelques jours / semaines que ça va les traumatiser pour autant.

Prochaine baisse à 2 gouttes vers la mi Janvier.
Puis 1 goutte vers la mi Février.
Donc théoriquement, arrêt complet vers la mi-Mars.

Je ne me mets aucune pression sur l'arrêt ! Si ça doit prendre plus de temps, ça prendra plus de temps. Pas de souci ! J'y suis déjà arrivée une fois sans difficulté alors aucune raison que ça ne fonctionne pas.

Oh et niveau moral, ça va toujours bien, donc très rassurant pour l'avenir aussi !!

Belle journée et accrochez-vous !!


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