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La prise d’un produit au long cours peut parfois être pesante et donner l’impression que l’on est encore dépendant, que l’on a toujours besoin d’une béquille. Aussi, il est fréquent au bout d’un certain temps de souhaiter arrêter.
Après une période plus ou moins longue de traitement, vous ressentez peut-être l’envie de vous débarrasser de cette ultime dépendance, de tester la vie sans produit. Le mieux-être apporté par la substitution ou au contraire les effets secondaires générés peuvent renforcer et motiver ce souhait. Parfois, il arrive que ce soient les proches qui s’étonnent de la longueur du traitement et vous suggèrent d’arrêter de façon plus ou moins insistante.
Autant que possible, il est important d’identifier ce qui vous motive aujourd’hui à souhaiter ce changement. Vous ne devez pas vous sentir contraint d’arrêter. S’il est tout à fait possible d’arrêter un traitement de substitution, il est primordial que vous vous donniez le temps de mûrir votre décision.
L’arrêt doit être préparé et discuté avec le médecin qui vous suit. Il se fera le plus souvent après une période de diminution progressive des doses, en concertation avec le médecin et en fonction de votre ressenti (sensations de manque, anxiété, etc.). Vous pouvez également opter pour un arrêt lors d’une hospitalisation d’une quinzaine de jours, dans un service spécialisé en addictologie. Il est important que vous puissiez choisir la prise en charge qui vous convient le mieux.
Dans tous les cas, l’arrêt d’une substitution est une étape importante qui peut nécessiter un accompagnement complémentaire à celui de votre médecin (psychologique, corporel, ou autre). N’hésitez pas à vous faire aider.