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Vos questions / nos réponsesBonjour, je suis nouveau ici et j'ai voulu raconter mon histoire. Je sais que tout le monde ne considère pas l'alcool comme de la drogue, mais normalement ça en est non ?
Tout a commencé lors du mariage de ma cousine où il y avait du vin qui coulait à flot. Je finissais mon verre, la serveur m'en resservait à chaque fois. Au bout d'un moment je me suis arrêté, parce que je me suis senti mal. C'était ma première fois avec l'alcool. J'arrêtais pas de répéter que je ne voulais plus jamais recommencer, mais malheureusement, si j'ai recommencé plus tard.
Avant j'ai découvert une vidéo avec deux personnes qui se shootaient avec une bombe dépoussiérante, prétendaient ne pas préciser ce que c'était, mais dans les commentaires, j'ai vu qu'ils avaient précisé que c'était une bombe dépoussiérante, du coup je vais dans un magasin pour en acheter, avec des ballons. N'arrivant pas avec les ballons, je fais directement à la bouche, il en découle de l'euphorie, de la désinhibition, que j'arrête de penser. Après avoir fini la bouteille, j'ai fait des recherches, pour me défoncer, et je suis partie sur une consommation de déodorant. J'ai également essayé le désodorisant, de gel hydroalcoolique, marqueurs, blanco, colle, l'eau écarlate. À part l'eau écarlate, qui m'avait pas beaucoup défoncé, et donné un gros mal de tête, j'avais aimé les autres produits que j'avais testé, malgré que je sois conscient des risques.
Au bout d'un moment, je me suis dis c'est bon il faut que j'arrête parce que j'ai pas envie de mourir, mais j'ai continué mes recherches, et je suis tombé sur un site parlant de la codéine, comme mes parents en avaient, j'ai donc remplacé ma consommation de solvants par la codéine, et quand ils n'en avaient plus, j'ai découvert la lamaline, et ils en avaient, donc j'en ai pris jusqu'à ce qu'ils en aient plus non plus. Alors les solvants sont revenus, alors j'en ai parlé à un psychologue addictologue dans un CSAPA. Après quelques rechutes, j'ai finalement réussi à arrêter. Mais j'ai recommencé mes recherches, parce que c'est comme si j'avais besoin de me défoncer, pour je ne sais quelles raisons, et j'ai vu que je pouvais me défoncer au clou de girofle, au gingembre. Alors pareil j'ai commencé une consommation de clou de girofle et de gingembre, jusqu'au jour où j'ai fouillé dans les tiroirs de mes parents, pour voir s'il n'y avait pas encore des médicaments pour me shooter avec.
J'ai trouvé de l'euphytose stress, un médicament à base de plantes, qui seraient beaucoup moins toxique que les autres produits que j'avais pris auparavant. J'ai donc pris régulièrement de l'euphytose-stress, quelque fois des épices. Jusqu'au jour, où renvoyé d'un poste que j'adorais, étant souvent triste, je me suis tourné vers l'alcool. À partir de ce jour, l'alcool c'était presque tous les jours, de la vodka, du rhum. Mes parents s'en sont rendu compte, et "pour me protéger des dangers de l'alcool" m'ont supprimé ma carte. Triste de ne pas pouvoir boire à nouveau, j'ai donc recommencé à prendre de l'euphytose-stress, des épices. Je ne suis pas retourné vers les solvants, car lors d'une rechute, j'avais eu un mal de ventre, après avoir respiré du déodorant, alors je n'avais pas envie de recommencer. Mes parents m'ont redonné ma carte, et ressupprimé après s'être rendu compte que j'avais recommencé. Rebelote je me suis tourné vers l'euphytose-stress. J'avais également pu trouver de l'argent trouvé par terre, ou autre part, alors je rebuvais sans que mes parents ne s'en aperçoivent ou alors ils ne m'ont rien dit. J'ai récupéré ma carte vers 2020, et j'ai recommencé à boire de l'alcool, mais mes parents ne s'en sont pas rendu compte. J'achetais qu'une flasque de vodka, donc ils semblaient ne pas s'en rendre compte. J'ai également commencé à acheter 4 petites bouteilles de vin le matin, que je buvais avant d'aller au travail, et qui ne duraient que jusqu'à 11h, et je continuais la journée sans alcool. Toujours suivi au CSAPA, je n'osais pas dire à ma psychologue que je consommais de l'alcool avant d'aller au travail, étant donné que le secret professionnel n'est pas absolu, et qu'il s'arrête là où je mets les autres ou moi-même en danger. Mais je me dis que peut-être j'aurais pu lui dire, étant donné qu'elle n'a rien dit pour les solvants, alors que clairement, il y a danger de mort subite. J'ai continué comme ça jusqu'à ce que je me suis dis qu'il faut que j'arrête, parce qu'une partie de moi n'a pas envie de mourir, parce que je sais que boire de l'alcool peut causer une cirrhose, un cancer. Je me suis donc servi de mon médicament anti-stress, pour remplacer l'euphorie que l'alcool me procurait, et éviter d'être tendu, d'avoir envie de boire mais que je ne me l'autorise pas.
J'ai tenu jusqu'à début 2021, où j'ai recommencé à prendre mes 4 petites bouteilles de vin, parfois 6 mais j'ai vite arrêté, plus que ça me faisait vomir. Au travail j'ai réussi à aller aux toilettes vomir sans qu'on me voit, mais je me suis dit que si je continuais comme ça j'allais finir par me faire chopper. À la fin des effets vers 11h, j'en revoulais encore, donc j'ai commencé à acheter une flasque de vodka le soir en sortant du travail. Sans me faire chopper, j'ai continué comme ça le lundi le mercredi. Quelque fois à midi après avoir mangé, je m'en allais du travail, pour aller à un magasin pas loin pour acheter une bouteille de vodka/du rhum. Jusqu'au jour où après être sorti du travail pour acheter une bouteille de vodka, je courrais auprès du bus, pour ne pas le louper, je suis tombé sur la route, je m'étais fait mal au bras droit et à la main, j'ai vomi dans le bus et je suis allé aux urgences. Je n'ai pas osé avouer que j'ai consommé de l'alcool. Mais j'avais continué à prendre 4 petites bouteilles de vin, et une flasque de vodka le soir.
Un matin, alors que j'allais chercher mes 4 petites bouteilles de vin, je croise le mari de ma mère, alors je repose rapidement les petites bouteilles, et il vient me voir pour me demander ce que je fais là. À partir de ce jour, j'ai arrêté d'aller chercher mes 4 petites bouteilles de vin là-bas, et je suis allé à un carrefour pas loin. Mais comme ils n'avaient pas de petites bouteilles de vin comme à la gare, j'ai essayé de prendre 4 moyenne bouteilles de vin. Résultat, toute la journée je me suis tapé un mal de crâne. Le soir après avoir bu ma flasque de vodka, après avoir mangé au foyer, je vais me coucher, et je me réveille dans la nuit pour vomir, et le mal de crâne avait disparu. (Il m'arrivait de revenir au foyer, après avoir bu deux flasques, et mon comportement a changé, mais je ne sais pas s'ils m'ont choppé ou pas pour l'alcool. J'ai déclenché l'alarme incendie pour rien, j'ai jeté un cendrier par terre, j'ai jeté une chaise par terre, laissé couler l'eau pour rien, mais j'ai gardé sous silence que j'ai picolé.)
(L'idée de prendre trois flasques m'ai venu parce qu'un soir je me suis demandé ce que ça ferait si je buvais trois flasques avant de rentrer au foyer. Résultat : je ne tenais plus droit, je ne marchais plus droit, j'ai vomi. Le lendemain j'ai séché le travail, parce que je ne me sentais pas bien. Choppé par ma mère, elle a dit être triste, inquiète pour moi, et voulait que je ne recommence pas. "Tu vas pas recommencer hein ?"
Le mercredi d'après, j'ai essayé de prendre 3 bouteilles de 8,6, malheureusement je les ai vomis. Et j'ai acheté ma flasque de vodka le soir qui elle passait bien. Lundi d'après, j'ai commencé à prendre 3 flasques de vodka avec 3 bouteilles de coca et un kinder. J'ai commencé à boire la première à 7h, la deuxième à 10h et la dernière à 15h. Pareil, je ne me suis pas fait chopper (pour l'instant.) Mais le soir, j'étais fatigué. Le reste de l'année 2021, je ne me suis pas fait plus chopper, mais j'aurais dû faire plus attention. Comme d'habitude, je bois ma première flasque à 7h, mais au lieu d'attendre 10h je bois à 9, et ma dernière flasque à 10h. Grosse erreur ! Résultat j'ai fait un malaise au travail, les pompiers sont venus mais j'ai pas voulu les suivre. La psychologue du travail m'a convoqué dans son bureau pour savoir ce qui s'était passé. Je ne sais pas par quel procédé elle m'a fait avouer, et a dit être obligée d'en parler, pour au final n'avoir qu'un avertissement. Peur de me refaire chopper, j'ai donc picolé que le soir en sortant du travail, avant de recommencer, mais d'attendre avant de reboire ma 3ième flasque. Le 31 janvier 2022, a été le jour où tout a basculé. J'ai bu à nouveau avant et pendant le temps de travail, en faisant bien attention d'attendre pour boire ma troisième flasque. Malheureusement en allant acheter une autre flasque à 17h (après avoir bu ma dernière flasque à 15h), le foyer a remarqué que quelque chose n'allait pas, et je suis allé dans ma chambre. J'ai envoyé à ma mère que j'étais arrivé au foyer une première fois, et j'en ai envoyé un deuxième. Elle m'a envoyé un message pour me demander ce que j'avais fichu, n'ayant pas répondu, elle m'appelle et découvre directement que j'avais recommencé à picoler. Résultat, elle a dit qu'elle m'a retiré tous mes sous de mon compte, mais en étant allé regarder mes comptes, j'ai vu qu'il me restait 2€, donc impossible d'acheter une flasque à 3€, ou de refaire un retrait c'est vrai.
Actuellement, j'en veux à ma mère de m'empêcher de boire à nouveau, même si je me dis qu'elle a raison, et que je ne veux pas mourir. C'est comme si une partie de moi voulait continuer, mais l'autre voulait arrêter par peur de mourir. Pensant qu'il ne me restait que 2€ sur mon compte, je me suis dit que je pouvais au moins aller m'acheter une bouteille de coca, mais quand j'ai regardé sur mon compte, j'ai vu 42€. Je ne comprenais pas pourquoi elle m'a mis 40 € sur mon compte, et un sourire a fleuri sur mon visage, parce que du coup je pouvais boire à nouveau de l'alcool. Mais un dialogue intérieur a débuté en moi, parce que quand je me suis fait chopper au foyer, et par ma mère, la chef de service a convoqué mes parents et moi, pour trouver une solution, parce que c'est interdit, et qu'elle ne pourrait pas me laisser continuer parce que c'est pas bon. Comme elle m'a proposé de demander à être accompagné par les gens du foyer, je me suis dit qu'il ne fallait pas que je prenne ma carte le lendemain, ou que je devrais demander à être accompagné, mais après j'ai commencé à me dire que non, parce que sinon je devrais me priver. Il faut savoir aussi que la première semaine, j'ai été triste d'être privé d'alcool. Les deux semaines suivantes, j'ai recommencé à me sentir tendu accompagné de maux de tête lundi et mercredi. Je n'accuse pas l'alcool, mais après avoir lu sur Internet, que c'était un symptôme de manque, j'ai des soupçons.
Je ne sais pas ce que je cherche avec ma consommation de solvants, de médicaments, d'alcool. Tout ce que je sais c'est que :
- Ça me procure de l'euphorie,
- Ça fait que j'arrête de penser,
- Ça me désinhibe.
- On m'a souvent reproché d'être timide, trop sérieux, que je ne me lâche pas.
Privé d'alcool, j'avais essayé de remplacer par l'euphytose-stress, mais je sentais qu'il me manquait quelque chose, que l'alcool semblait me procurer.
Bonsoir Oxgal,
Bienvenue sur ce forum.
Je vous remercie pour ce récit détaillé.
Vous évoquez "le foyer" à plusieurs reprises. Pourriez-vous expliquer svp ?
Quel âge avez-vous et quelle est votre activité si vous voulez bien partager avec moi ?
Ici les fils sont tous lus par un Modérateur et l'anonymat est respecté. Vous pouvez vous exprimer librement comme avec un professionnel de santé.
Je n'ai pour le moment qu'une réaction : vous êtes une machine certes mais pas celle que vous croyez.
D'ailleurs comment percevez-vous votre corps et votre mental ?
Pépite
Bonsoir, par foyer je voulais dire un foyer de vie, où on est avec des gens, mais on a notre chambre, on nous prépare les repas.
J'ai 29 ans et je suis ouvrier en conditionnement.
J'avais oublié de le dire, mais quand j'avais vu que j'avais 42 € j'en ai profité pour aller chercher de l'alcool mercredi et vendredi. Ma mère a remarqué que j'avais pris 2x 20 euros, et m'en a remis, donc hier j'ai reconsommé, et je pensais que ça serait suffisamment espacé pour pas me faire chopper cette fois, mais apparemment même en ayant terminé ma troisième flasque à 14h, et que je suis allé en retourner cherche une quatrième à 18h, ils ont remarqué que j'avais encore picolé, et veulent m'emmener en navette matin et soir pour m'empêcher de boire à nouveau. Je commence à en avoir marre de me sentir mal, et de me forcer à boire juste pour l'effet, alors que c'est dégoûtant, donc je me dis que c'est bien de m'emmener en navette. Mais je ne sais pas si c'est seulement temporaire ou non, plus que lors de mon premier arrêt, pareil c'était parce que j'en avais marre de boire de l'alcool/du goût dégoûtant, et j'ai recommencé.
Convoqué à nouveau dans le bureau de la chef de service, elle évoque qu'elle ne peut pas me laisser continuer, parce que c'est interdit, ce qui fait que je me demande si elle veut m'en empêcher juste parce que c'est interdit et ou pour ma santé, ou alors elle ne l'a pas dit mais c'est aussi pour ma santé. Je suis conscient des cas de cirrhose, de cancer, mais quels sont les autres dangers de l'alcool ?
Bonjour Oxgal,
Comment est l'environnement de votre travail ?
Comment l'éprouvez-vous ?
Ensuite vous écrivez :
- "Ça me procure de l'euphorie" Tout seul ?
- "Ça fait que j'arrête de penser" Quelles sont ces pensées ?
- "Ça me désinhibe" Coment cela ?
- "On m'a souvent reproché d'être timide, trop sérieux, que je ne me lâche pas." Qui, quel contexte ?
Pépite
Bonsoir
L'environnement au travail est pas toujours agréable, avec des collègues qui se permettent de critiquer, d'insulter, se moquer des autres. Je le vis mal.
Oui, ça me procure de l'euphorie, même tout seul.
Ces pensées, c'est tout et n'importe quoi, par exemple, je pensais à ce que j'allais faire ce soir, ce qui se s'était passé dans le passé, sans arrêt me questionner si l'euphytose-stress peut être considéré comme de la drogue, j'arrêtais pas de penser à ce qui allait m'arriver après avoir avoué à la psychologue du travail que j'avais consommé de l'alcool.
Je sais pas comment ça me désinhibe, mais l'alcool a un côté désinhibant. Ma mère avait même dit que quand elle a su que j'avais encore consommé j'étais plus loquace.
Mes professeurs en classe, des connaissances, ma mère à la maison.
J'ai remarqué que j'avais zappé une question, que je n'avais pas compris sur le mental le corps.
Bonjour Oxgal,
Pour le corps et le mental.
Quelle est votre représentation de vous-même ?
On en a tous une et elle change. Par ex la mienne actuellement :
J'admire plusieurs personnes célèbres ou pas connues. Ce sont leurs valeurs et leurs âmes qui me touchent et me façonnent.
J'aime les théories de l'attachement de B Cyrulnik, la ténacité de mon Frère, la générosité de ma Grand-Mère et de Mère Térésa, l'engagement et l'espoir de N Mandela, la rigueur et la connaissance de mon mari, et sans être croyante la philosophie de Jésus qui pardonne en donnant des chances à celles et ceux qui se sont égarés sur un chemin. Il y en a d'autres mais ce sont les principales.
Mon corps, je l'aime simple, tel qu'il est, sans aucun artifices, avec des vêtements qui me plaisent, surtout confortables. Mes cheveux sont poivre et sel, courts. J'y vois de moins en moins mais je regarde avec une loupe mes yeux verts et mes jolies rides qui harmonisent mon visage.
Je suis en rémission d'un cancer et j'ai eu la chance de m'en sortir. Depuis je prends soin de moi chaque jour en savourant dès le matin un café fumant et chaud. Je regarde mon jardin qui m'émerveille. Je savoure tous ces petits moments qui s'offrent à moi et que je vais aussi les chercher.
Et vous, quelle est votre représentation ?
Pépite
Bonjour, je ne sais pas trop quoi répondre à cette question.
Pourquoi vous avez eu un cancer si ce n'est pas indiscret ?
Bonjour Oxgal,
Comment faites vous les émoticônes ?
"Je ne sais pas trop quoi répondre à cette question".
C'est donc votre mission Oxgal, celle de vous découvrir et de vous aimer.
Quelles sont vos valeurs (règles éducatives, désirs, modèles) ?
Qu'est-ce qui est le plus important pour vous ?
Là de suite, quel rêve fou aimeriez vous vivre ?
Je trouve que vous avez des qualités (rigueur, précision, logique) d'analyse, de rédactions et de réflexion que vous pourriez mettre en exergue, développer.
Je pense par exemple à la lecture de romans policiers. Les aimez-vous ? Qu'en pensez-vous ?
Votre corps est nettement plus évolué que ce que vous en faites, c'est à dire un laboratoire expérimental de produits toxiques qui bombardent de temps en temps vos cellules.
Il est le fruit de millions d'années d'évolution. Les dernières technologies montrent que nos organes communiquent entre eux. Ils ont besoin que vous preniez soin d'eux, soin de vous pour fonctionner correctement.
Je ne sais pas s'il vous est possible de visionner en replay l'excellent documentaire "notre corps ce réseau social" mais suggérez le au foyer.
Je termine cette première réponse pour plus tard vous demander, si vous le voulez bien, comment vous éprouvez votre travail, comment cela se passe avec vos proches.
Je vous raconterai aussi pour le cancer.
Belle journée Oxgal,
Pépite
Bonjour !
J'ai fait une émoticône juste en tapant : et (
"Je ne sais pas trop quoi répondre à cette question".
C'est donc votre mission Oxgal, celle de vous découvrir et de vous aimer. Donc ça voudrait dire que je ne m'aimerais pas assez ? C'est vrai que ma timidité, mon introversion, de tout le temps penser à tout et n'importe quoi ça m'embête.
Quelles sont vos valeurs (règles éducatives, désirs, modèles) ? D'être gentil, respectueux. Mon modèle a été ma mère, plus que son mari a été plus souvent "absent."
Qu'est-ce qui est le plus important pour vous ? Ce qui est important pour moi, l'ordinateur, l'anglais, l'argent, la famille.
Là de suite, quel rêve fou aimeriez vous vivre ? J'aimerais ne plus être timide, introvertie
Je trouve que vous avez des qualités (rigueur, précision, logique) d'analyse, de rédactions et de réflexion que vous pourriez mettre en exergue, développer.
Je pense par exemple à la lecture de romans policiers. Les aimez-vous ? Qu'en pensez-vous ? J'en pense que je ne lis pas beaucoup à part des bandes dessinés, des forums de discussions.
Votre corps est nettement plus évolué que ce que vous en faites, c'est à dire un laboratoire expérimental de produits toxiques qui bombardent de temps en temps vos cellules.
Il est le fruit de millions d'années d'évolution. Les dernières technologies montrent que nos organes communiquent entre eux. Ils ont besoin que vous preniez soin d'eux, soin de vous pour fonctionner correctement.
Je ne sais pas s'il vous est possible de visionner en replay l'excellent documentaire "notre corps ce réseau social" mais suggérez le au foyer.
Je termine cette première réponse pour plus tard vous demander, si vous le voulez bien, comment vous éprouvez votre travail, comment cela se passe avec vos proches.
Au travail, j'éprouve de la lassitude, de faire tout le temps les mêmes gestes, j'ai l'impression d'être un robot programmé à faire les mêmes gestes encore et encore. Je me sens blessé quand on m'insulte, je me sens triste.
Avec ma mère, mon frère, ma soeur ça se passe bien.
Merci Oxgal pour toutes ces réponses.
Figurez vous que j'étais une enfant très timide. Pas de bruit, pas de vague.
A l'adolescence je me suis sentie pousser des ailes alors je me suis amusée. Je transgressais les règles pour rencontrer, danser, me retrouver avec des amis. Je voulais les mêmes avantages que mon frère qui pouvait sortir librement.
Pour autant je m'exprimais peu sur mes aspirations, mes désirs et lorsque j'en avais, ma mère répondait non.
Un jour j'ai décidé que je ne voulais plus être timide. Je voulais m'ouvrir aux autres. Je ne sais plus à quel âge cette décision m'est venue.
Alors j'ai réfléchi, j'ai observé comment faisaient ceux qui avaient une aisance relationnelle et je m'y suis appliquée.
Puis j'ai eu l'occasion de travailler dans un hôtel restaurant et j'ai eu un coup de coeur pour cette branche. Je me suis donc investie et engagée pour en apprendre les rouages jusqu'à créer mon propre établissement.
La restauration, notamment le service est formateur.
Qu'est-ce qui vous empêche d'expérimenter des métiers en lien avec le commerce ?
Par exemple.
Vous aimez l'anglais, l'ordinateur. C'est super !
Qu'est-ce qui vous empêche de pratiquer ou de vous orienter vers ce que vous aimez ?
Pépite
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