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Mon copain prends de la cocaine

Par Sousou_31

76 réponses


Sousou_31 - 06/12/2023 à 11h57

Salut chaxang happy

Merci pour ce partage, et toutes ces explications.
Je te trouve tellement forte dans tes récits … tu en parle avec du recul je trouve …

Pour ma part je passe de… il a un soucis notamment au c’est peut être pas si grave… j’ai l’impression d’en faire des caisses et de tirer la sonnette d’alarme pour pas grand chose ?


Il dit que la il prends plus de C, j’en ai plus trouve. Enfin j’ai pas fouiller non plus. Comme toi je suis en hyper vigilance et bon dieu c’est fatiguant. Tu sais je bosse dans le social, je m’occupe des autres 10h par jour… alors rentrer et continuer ça devient dur…

Pareil il dit que c’est l’alcool qui appel la coc. Alors il dit que s’il arrête de boire il arrêtera le reste… du coup bah je suis en flippe quand il boit, psk il s’arrête pas à la limite. Et du coup il consomme le reste.
Il avait réussi à pas boire en semaine, il a reconnu les bienfait. Puis ses jours de repos sont arrivés, et il a bu. Il pensait pouvoir s’en tenir qu’à ça mais ça a ré ouvert la porte.

J’arrive pas à poser des limites comme toi, j’ai juste dis que je supporterai pas d’autre mensonges, que j’accepterai pas de souffrir encore plus.

Hier finalement … il devait aller avec son pote récup le petit à l’école. Finalement sa femme s’en est occupé et il est aller au bar… j’étais déçu, je me suis agacé fort. J’en ai marre de ses potes en cartons.

Vous pensez pas que je dramatise la situation, que ces soucis ne sont pas si grave ?

Je ne sais plus quoi penser …

Est ce que tu sais chaxang si c’est normal que le psy de l’AAT l’ai reçu que 20 min ?

Par apport aux témoignage des conjoint qui accepte chapeau… psk je me dis que même si j’accepte je serai tjr en vigilance et que je construirai pas d’avenir secure pour moi…

J’aimerai tellement savoir la réalité, savoir réellement l’étendue des dégâts …

Sophia2009 - 06/12/2023 à 12h18

Bonjour à toutes,
Suite à mon dernier message de mi octobre les choses ont évolué. Il a finalement pris conscience de ces actes, pris conscience qu’il ne gère plus sa conso de C ni ce qu’il fait quand il est sous produit. J’ai quitté la maison, j’ai tenu bon, je suis revenue quand il m’a dit vouloir se faire soigner. Le rdv est pris, il a posé des actes pour me rassurer, ne bois presque plus, et pas seul, ne consomme pas (de ce que je vois) car je ne le crois pas sur parole. Il fait tout ce qu’il peut pour me faciliter la vie. Il ne veut pas me perdre mais me laisse de choix de continuer ou pas. Je ne sais pas où on va, je ne me projette pas et il le sait. Je le sens fragile mais ça va. Je le soutient mais je reste très vigilante. J’attends de voir sur du long terme. Il a été tellement loin que mon entourage le rejette cocaine ou pas c’est la même chose et aujourd’hui c’est contre ça en plus que je me bats…..L’entourage proche. C’est limite devenu un enfer : Comment puis-je aimé une personne comme lui. Tout ce qu’il a pu faire de bien est effacé, tout ce qu’il fait aujourd’hui ne change rien. Avez vous déjà vécu cette situation ? Est ce que le temps arrange les choses ?
Je vous envoie bcp de courage

Sophia2009 - 06/12/2023 à 12h33

Sousou-31 je comprends ta détresse, tu veux la vérité et c’est normal, vous vivez ensemble, il te la doit. Je suis suivie de centre d’addiction côté accompagnant, la personne m’avait dit qu’il faut un déclic, il est différent selon les personnes, ça peut être la perte du permis par ex, généralement ça marche. Mais il n’y a que lui qui pourra réagir et décider d’arrêter. Si tu te poses autant de questions c’est que déjà sa conso dépasse ta limite et pose un soucis à votre couple. Personne ne peut dire si c’est trop ou pas, c’est ta limite et elle t’appartient. Il doit en tenir compte. Concernant mon histoire j’ai du partir et tenir bon, il a presque tout perdu en l’espace de quelques jours, moi aussi j’ai pris « cher » au passage, et ça a été loin, si bien qu’aujourd’hui je dois choisir entre lui et ma famille. Aujourd’hui il accepte de reconnaître qu’il a perdu le contrôle, et de se faire soigner. C’est ce qui fait que je suis auprès de lui aujourd’hui. Sans ça il m’entraînerai dans sa chute et pour mes enfants je ne peux pas me permettre.
Nous somme tous différents, avec nos limites, nos peurs, notre vécu… ne laisse personne te juger, ne doute pas de toi, projette toi dans le futur et regarde. Tu peux faire comme moi demande au centre de ta ville si ils peuvent t’écouter et te recevoir.

Pepite - 07/12/2023 à 12h15

Bonjour,

Je suis triste de lire tous vos récits qui montrent votre souffrance qui fait écho à celle de celui pour lequel vous souhaitez créer des liens d'attachement.
Quels sont ils ? Sont ils à l'image de ce que vous imaginiez ?

Personne ne peut prédire l'avenir. Tout est possible, le meilleur comme le pire.

J'ai connu le pire avec mon père, des proches, essentiellement des hommes et aujourd'hui avec celui que j'ai mis au monde voici 27 ans.

Je ne vais pas détailler notre, mon histoire.

Je ne peux que vous inviter à continuer à partager vos récits. A vous faire aider par des professionnels.

Ne restez pas seules.

Prenez soin de vous, c'est le plus important.

Choisissez un mantra de vie pour vous aider à prendre du recul et réfléchir sur ce que vous vivez.
Le mien : "m'aimer, c'est vouloir le meilleur pour moi-même".

Bien à vous,

Pépite


Sousou_31 - 06/02/2024 à 18h28

Bonjour,

Comment allez vous ? Où en êtes vous ?

De mon côté c’est pas la joie..
il l’a dit avoir arrêté 1 mois .. (j’émets un doute, plus fort que moi étant donné que la confiance a été touché).

La semaine dernière il a consommé le lundi soir … et le samedi soir chez un pote …

Je suis déçu, alors oui je sais que ça fait partie du truc mais il n’empêche que …

Apparement il est à découvert de 500€… je pense plus. Je suis tombé sur un courrier ou je découvre qu’il a fait un crédit renouvelable…

Je suis pas bien, constamment anxieuse …

Lemouvement - 08/02/2024 à 12h32

Bonjour,

Je voulais partager certaines réflexions à chaud suite à ton mssge Sousou. Il s agit de mon expérience, un long chemin parcouru pr fare la part des choses entre moi et le vécu de son addiction (mon compagnon) (je commence à peine à réussir à me détacher de sa conduite addicive sans culpabiliser). 10 ans de tout ça, vos témoignages me rappellent tellement les 1ères années. J espère que ce partage pourra aider de qq manière que ce soit, j aurais aimé avoir qqs clefs pr mieux agir ou mieux me sentir. Je ne pretend pas que ce soit la vérité suprême :
- ce n est pas parce qu il ne "dit pas" , que ca signifie qu il ne "veut pas", ou qu il ne se rend pas compte des conséquences,
- le déni ce n est pas une volonté de mentir aux autres, c est aussi (et surtout) pour ne pas se rendre compte soi-même. Ca peut aussi être lié à la honte de ce qu il nous arrive,
- des fois on prend pour "déni" ce qui n en est pas. A savoir pour l autre, sa consommation peut ne pas être un problème (en début de conduite addictive notamment). On se doit de respecter ce point de vue,
- aussi, on peut prendre de la drogue sans en être dépendant, et sans entrer dans l addiction,
- ce n est pas prce que la personne "sort du déni" que ça signifie qu on revient à "avant l addiction",
- il est nécessaire de retravailler sur le lien de confiance, tout du moins d accepter qu il ne dira pas tout (et en soi il a le droit de ne pas tt dire de ses consommations), sinon tu dépenses de l energie pour rien (puisque tu ne le croiras jamais plus, tu ne feras que chercher des "preuves" qui te confirmeront que tu as raison de ne plus avoir confiance),
- ce n est pas parce que l on s autorise à ne pas penser H24 à son addiction, au dénouement, aux risques, etc, que cela signifie qu on abandonne notre compagne.gnon,
- ce n est pas parce que l on est intimement liés, et liés à travers l addiction de l autre, que cela signifie que nous ne formons qu une seule et mm personne. Nous devons reprendre notre individualité.
- l anxiété est présente en nous parce qu on pense que l on peut maîtriser pour l autre ce que lui-même ne peut pas ou plus maitriser. On voit bien par cette phrase que ce n est pas possible,
- les choses ne s arrêtent pas soudainement pour revenir au "avant" (dure réalité),
- ce n est pas parce qu ils (ou elles bien sûr) consomment de la drogue avec perte de maîtrise que cela signifie qu ils.elles ne sont plus responsables de rien,
- plus tu chercheras à le contrôler, moins tu aboutiras à ton objectif d aide,
- lorsque l on dit à qq un quoi faire ou qu on le fait à sa place (prendre 1 rdv addicto, dire de ne plus sortir, etc.), la personne a l impression de perdre son "autonomie", et on aboutit à l effet inverse. A savoir, l autre pour rester autonome ne suit pas et ne prend pas en compte ce qui lui est dit,
- il faut aussi accepter que nous aussi pouvons avoir besoin d aide (et donc pas que l autre),
- on ne partage pas la mm temporalité que l autre. Cela peut prendre plus de temps pr la prise de conscience du consommateur sur sa consommation, envisager des actions, réaliser ces actions, etc, que pour nous qui ne sommes pas dans ce cas,
- favoriser le dialogue et cesser de faire passer l autre pr le responsable de tout ce qui va mal dans le couple depuis que l on sait qu il consomme en excès. Ca aussi ça peut avoir un effet inverse alors qu on pense que ça peut l aider à réaliser,
- par le dialogue, j entends des questions ouverte, des constats, son point de vue (et j aimerais insister sur le fait que c est son point de vue et pas le nôtre),
- faire sentir à l autre qu il a tjs une place pour nous (si c est ce que l on ressent bien sûr), et qu on sait ce qu il vaut, en depit de ce qui nous apparaît comme une déperdition,
- rester au maximum bienveillant (n est-ce pas difficile aussi pr l autre de vivre cette addiction, d en souffrir et de faire souffrir, de subir le jugement etc) mais ne pas tirer un trait sur nos propres emotions. Par contre, mettre des limites sur nos émotions en reprenant notre individualité et en comprenant qu on ne peut pas maitriser pr lui (cf le point sur l anxiété etc).
- considérer que lorsqu on ne peut pas changer les choses, on peut au moins changer la perception que l on en a.
Concernant le découvert, oui il est probable que le montant soit supérieur à celui énoncé. Mon compagnon aussi avait pris un crédit, je passe les détails. Là où il faut être au clair c est sur tes limites par rapport au financier (tt comme tes limites sur tes émotions etc). Pr ma part je considère que c est son problème, encore plus s il veut "manœuvrer" sans en parler. Il considère (à juste titre) que ce sont ses affaires, donc à lui d assumer. Cela reprend le point de la responsabilisation de l autre. Toutefois, je ne parle pas du cas où vous auriez un compte commun ensemble.
On a le droit de ne pas résoudre les problèmes que l on n a pas causé.

Sousou_31 - 08/02/2024 à 15h03

Bonjour

Merci pour cette réponse ..

Pour le déni c’est vrai on a tendance à l’oublier … merci de ce rappel happy.

Concernant l’addiction tu dis « on peut prendre de la drogue sans en être dépendant, et sans entrer dans l addiction, », j’en suis consciente pour moi c’est quand ça reste en occasionnel. Lui consomme régulièrement enfin plusieurs fois par mois et seul… donc je pense que la on peut parler d’addiction ? Qu’en pense tu ?

Pour le découvert ce que tu m’explique m’aide .. car je ne sais pas comment me positionner… l’aider ? Ou le laisser gérer ? Mais si je ne l’aide pas j’ai l’impression de le lâcher .. et en même temps si je l’aide cette argent servira peut être à acheter de la conso .. et ça je ne suis pas ok avec ça … tu vois ? Nous n’avons pas de compte commun et quand je vois les galères financières je me dis heureusement… car a un moment j’ai pensé le faire et je ne savais pas tout ce que ça pouvait engendrer. J’entends quand tu dis qu’on est pas responsable de ça, mais vivant ensemble ses soucis financier ne me mette pas bien, car il y a le loyer et les factures à payer en commun.. et tous les mois je me demande s’il pourra payer sa part.. tu vois ?


Comment tu imagine l’avenir toi ? Te vois tu par exemple avoir des enfants avec une personne dépendante ? Ou par exemple acheter un bien avec quelqu’un qui a des soucis financier ? Tu vois tout ça c’est flou pour moi… (si mes questions sont intrusives ou que ce n’est ok pour toi n’hésite pas à me le dire ..)

Quand tu dis cette phrase « - ce n est pas parce qu ils (ou elles bien sûr) consomment de la drogue avec perte de maîtrise que cela signifie qu ils.elles ne sont plus responsables de rien » tu entends quoi ? Par exemple responsable de ses soucis financier ? Psk par ex s’il tape alors qu’il a des enfants a s’occuper .. je doute de sa responsabilité…


Merci encore le mouvement…

Lemouvement - 13/02/2024 à 22h19

Bonjour Sousou, désolée, je prends du temps à répondre. Pour la dépendance, la prise en solo fait partie des critères, la fréquence aussi, la place que cela prend à la personne, le temps aussi qu'elle y consacre (à chercher le produit, à le consommer), la souffrance que cela induit à cette personne ou à son entourage... Il y a ton point de vue et il y a le sien. Je ne mets pas en doute ton point de vue, j'ai lu tes posts, et si tu écris ici c'est qu'il y a des voyants au rouge sur la consommation de ton compagnon. J'écrivais cela dans mon post précédent pour indiquer que la consommation de drogue n'est pas synonyme de dépendance, qu'on peut en consommer de manière occasionnelle, récréative, et qu'il n'y a pas toujours lieu de s'inquiéter. Après le mieux c'est que la personne réponde elle-même à cette question. Pour ma part, en retour d'expérience, j'ai demandé à mon compagnon s'il acceptait de répondre à quelques questions sur la dépendance. Il était ok. Je lui ai dit de garder les réponses pour lui, qu'il n'avait pas à me les dire. Je lui ai tendu mon téléphone, j'étais sur la page du questionnaire des narcotiques anonymes, je mets l'url ici, je pense que ça passera la modération : https://www.narcotiquesanonymes.org/na-est-il-pour-moi/#suisje
Il a lu silencieusement, il m'a rendu mon portable. Quelques temps plus tard, nos échanges ont changé. Ils étaient simplifiés. Il y avait quelque chose (de nouveau?) qu'il avait perçu. En parallèle, je fais en sorte de le mettre "à l'aise" avec le sujet. Il me dit qu'il a honte, je lui fais comprendre qu'il n'a pas à avoir honte vis-à-vis de moi. Est-ce que je le juge? Réponse négative. J'espère que déjà ça, ça pourra aider à débloquer des dénis, ou des personnes qui ne perçoivent pas qu'elles ont un "problème" dans leur consommation, ou un risque.
Je comprends très bien la situation du découvert. A-t-il des personnes qui pourront "effacer la note" si jamais il s'avère qu'il a un découvert et que la banque veut stopper son compte? Pour ma part, je lui avais dit (je pense que c'est important de dire ce que l'on va faire, et de le faire, mais que ça ne sonne pas une menace). Je savais qu'il ne disait pas tout sur sa santé financière, et je l'avais informé que s'il considérait que le sujet ne me concernait pas, alors il devait considérer que la résolution du problème ne me concernerait pas. Il s'est avéré un lourd découvert, des relances de la banque, le risque d'être fiché à la banque de France. C'est vers sa famille qu'il s'est tourné. Ca a été un moment difficile pour lui. Sa famille l'a aidé financièrement, et en faisant cela ils m'ont aidé aussi et pas juste financièrement. Ils m'ont aidé car ça m'a permis de ne pas m'impliquer, de garder une distance qui me paraissait nécessaire à ce moemnt-là, de montrer qu'il y a des conséquences. Le fait que la résolution vienne de "en dehors" de notre couple, rendant à mon sens les choses plus "réelles". Après cet épisode, il n'avait plus le droit au découvert, mais j'avance les frais pour deux, et il me rembourse. Il n'a pas de "trésorerie" pour ainsi dire. Moi aussi j'ai eu du mal avec le stress "financier" et je me dis que ça peut revenir. Le truc c'est qu'on s'épuise à penser à tout, pour deux, et surtout, c'est nous qui pensons qu'il faut penser à tout pour deux. Maintenant je me dis qu'il y aura des problèmes, mais ils arriveront quand ils arriveront. Pour l'instant, je respire et je profite comme je peux.
Pour répondre à ta question, je n'ai jamais voulu d'enfant. Je pense que si j'en avais voulu, dans cette situation (mais surtout en connaissance de cause de cette situation), je n'en aurais pas fait. C'est déjà dur pour moi adulte, comment ça pourrait être plus simple avec un enfant en plus à gérer? Dans sa pratique de consommation, mon conjoint s'absente sans prévenir pendant des heures. Comment je pourrais faire vis-à-vis d'un enfant pour pallier à ses absences imprévisibles? Ca serait signer ma mort psychologique, lol! Et comment ça pourrait être pour l'enfant lui-même? Je ne pense pas que je serais satisfaite de faire naître un enfant alors que je suis très consciente de la difficulté de la situation pour moi-même et pour mon conjoint aussi.
Pour le point que tu mentionnes en dernier paragraphe, je voulais dire qu'on a tendance à infantiliser une personne qui consomme une substance, du fait (selon moi) de l'altération induite par la substance. Je veux dire par infantiliser qu'on ne considère plus la personne "d'adulte à adulte", mais qu'on fait basculer le lien à "parent-enfant". Je sais pas trop comment exprimer cela, mais on lui retire le fait d'être responsable d'elle-même. Je peux comprendre lorsque c'est sous la durée des effets, "sous influence de". Et encore, faut mettre des guillemets à ce que je viens de dire, vraiment au cas par cas et en fonction due la substance, par exemple la cocaïne n'empêche pas de réfléchir, de parler, de raisonner (après faut s'entendre sur les doses, lol), de se bouger, etc. Quand elle n'est pas sous influence de la substance, la personne est un "adulte" "responsable de ses actes" comme toi et moi. Alors que la tendance c'est de les voir comme des personnes qui ne sont "pas conscientes", "pas responsables", "pas capable de faire les "bons" choix, prendre les "bonnes" décisions, etc. qu'elles aient consommé ou non. On se positionne comme si nous on savait tout de ce que l'autre devrait faire, on prend en quelque sorte son autonomie. Je sais pas si c'est plus clair, en fait c'est super dur à définir et à préciser. happy Ce que j'écris là, c'est en fonction de mon expérience (bien que je pense qu'il y a un petit mécanisme sur ça, puisque je retrouve des échos dans les récits délivrés à travers le forum).
En espérant avoir pu t'éclairer un peu sur mes propos.

Sousou_31 - 22/04/2024 à 21h00

Bonjour

Un moment que je n’avais pas écrit ici…
Le mouvement merci pour ta réponse et désolé de ne pas t’avoir donné la mienne.

Depuis ton message on est « séparé » le manque de communication, son manque selon moi s intérêt à mon égard on eu raison de nous..

La communication n’est véritablement pas notre point fort…
Par ex pour le financier il dit que je le laisse dans sa merde mais je ne suis au courant de rien, j’apprends au détour d’une dispute qu’il est à -1000€… je lui demande ce qu’il attends de moi à ce niveau il ne sait pas. Je lui demande s’il veut que je renfloue son découvert il me dit que non.. difficile donc de savoir et je suis fatigué de tirer les vers du nez … je culpabilise pourtant beaucoup..

Pendant une dispute il m’a aussi dit à demi mot que s’il consomme c’est de ma faute. Car de part ma dépendance affective j’ai eu des comportements pas top.. par ex quand il sortais je faisais des crises … donc oui de par ma faute son cercle d’amis a été restreint… malheureusement il a pas choisi les meilleurs … de ce fait il a dit « qu’il consomme car il s’ennuie comme il pouvait pas sortir comme il voulait ». Depuis bah je culpabilise… depuis notre « séparation » j’ai l’impression que sa conso augmente .. (on vit tjr sous le même toit)

Voilà … vous pensez que c’est la faute ?

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