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Mon copain prends de la cocaine

Par Sousou_31

85 réponses


Sousou_31 - 03/10/2023 à 18h42

Bonsoir Soso happy

J’espère que tes émotions se sont apaisées…

Ce que je peux te dire et ce qu’on fait que me dire aussi… c’est qu’on peux pas les sauver… eux seuls le peuvent …

8 ans que tu (su)porte ça … tu es forte et courageuse …

Tu le dis tu n’en peux plus tu es partie … forcément il est en roue libre car il doit être triste.. mais ça, ça ne t’appartient pas … peut être qu’il faut qu’il passe par la pour se prendre en main…

Je t’envoie beaucoup d’amour et de courage !

Soso28 - 04/10/2023 à 21h48

Sophia2009 merci pour le message, je suis entourée de ma famille et de mes amis. Au niveau professionnel je ne vois personne encore mais j’y pense beaucoup. Il a donc été hospitalisé sous la contrainte, sa mère a signé car moi au niveau légal ça ne vaut rien étant donné que nous sommes simplement pacsés… il est donc en hôpital psychiatrique depuis lundi après-midi il a le droit à un coup de fil par jour je sens qu’il est très fébrile et ça me brise le cœur mais j’espère pour lui que ce sera bénéfique.

Soso28 - 04/10/2023 à 21h53

Bonsoir Sousou 31, merci pour le message vraiment ça fait du bien de parler avec des gens qui vivent la même situation. Même si ma famille et mes amis sont présents ce n’est pas la même chose… il est hospitalisé en ce moment même je l’ai au téléphone presque tous les jours je l’entends à sa voix qu’il est très fragile et ça me fend le cœur. Lui a l’air de pensé que en faisant je ne le quitterais pas que je lui redonnerais une chance. Moi je ne sais pas je suis complètement perdue. J’ai perdu toute confiance j’ai trop subi toutes ces années j’aurais dû réagir avant mais c’est trop tard. Quand il va sortir de l’hôpital je ne sais même pas ce que je veux pour nous deux… lui redonner une chance en espérant que ça ne recommence pas? Rester avec lui par peur que cette fois il ne se rate pas? Ou y aller les yeux fermés et l’encourager et vivre au rythme de ses suivis (s’il s’y tient) pour l’instant il est trop tôt je pense mais j’angoisse a ce sujet.

Sophia2009 - 05/10/2023 à 12h25

Bonjour Soso,
Ce qui me vient en le te lisant c’est chaque chose en son temps, un jour après l’autre. Profite de ce temps où il est surveillé pour reprendre des forces, te reposer, prendre soin de toi et tes enfants. Personne ne sait ce que donnera la suite et tu le sauras le moment venu. Aujourd’hui pense à toi, tu es la personne la plus importante de ta vie.
Aujourd’hui je suis allee dans un centre, rencontrer un professionnel. Je suis perdue car mon compagnon ne consomme pas tout le temps (enfin je ne sais pas) mais quand il vrille ça fait mal et laisse des traces, et ça a des conséquences négatrives. Après il y a tout un temps où ça va à peu près, je vois bien ses petites conso, ou il gère, et je me dis c’est pas si grave, que j’exagère. Mais j’ai appris aujourd’hui que si il y a des conséquences sur la vie de famille c’est qu’il y a un problème. Mais je reste perdue dans mes limites….
Je te souhaite bcp de courage.

Sousou_31 - 05/10/2023 à 16h20

Coucou Soso 28..

Comme te le conseil Sophia2009 prends soin de toi, recentre toi pendant qu’il n’est pas là …
Tu utilise le therme subir dans ton message.. penses tu que l’amour c’est subir ? Personnellement je continue mon suivi psy commencer il y a un an … ça m’aide aussi à comprendre quel schémas inconscient je répète en étant avec lui…

J’ai pas vraiment de conseil à donné car ça fait plusieurs mois que je suis dans cette situation et que je tourne en rond …

Samedi je lui ai demandé quand il en avait pris pour la dernière fois, sa réponse « ça fait longtemps » c’est un mensonge car j’en ai retrouvé quelques jours avant. Il c’est braqué et m’a dit que je trouvais tjr le mauvais moment pour en parler…
Le lendemain je retrouve des traces de poudre au pied du canapé et dans la cuisine… et la je craque je m’effondre..

Il me dit que ça ne sert à rien que je lui demande s’il en prends car il ne me le dira pas… que ce qui le fait consommer c’est la facilité d’accès…

Comment continuer quand on sait qu’il ne nous dira finalement jamais sa conso…? Il dit avoir honte. Je l’entends et le comprends… mais 8 ans que je suis à ses côtés. N’ai je pas le droit de savoir ?

Je ne sais pas si beaucoup de femmes reste avec des personnes addict alors qu’elle même ne le sont pas ? Qui peut tenir toute vie en portant quelqu’un ?

Sophia2009 moi aussi il dit que j’exagère .. et pourtant mnt j’en retrouve souvent. Je pense qu’ils minimisent beaucoup … pour se protéger.

Soso28, je voudrai te dire que tu es la ou tu dois être. Mes croyances me font dire que tout est juste et que tout arrive au bon moment pour nous. Avance à ton rythme, digère et avance.

Douce soirée

Chaxang - 07/10/2023 à 10h37

Bonjour à toutes happy

Réponse un peu générale, je suis passée par vos étapes et j'y suis encore en partie ...

- une personne atteinte de toxicomanie passe par différentes étapes : ( https://intervenir-addictions.fr/...-cercle-de-prochaska-et-di-clemente/ lien qui m'a vachement aidé et qui a été travaillé par mon conjoint quand il était en cure ) .
Sans être une professionnelle, on dirait que vos conjoints ( sousou, sophia ... ) en sont à la phase " précontemplation " et " contemplation " ), quand mon mec y était il minimisait tout " ca va c'est qu'un demi gramme de coke" " ca va j'vais te rembourser y'a rien de grave " " ca va t'es pas obligé de m'attendre toute la nuit quand meme ou de me harceler au téléphone , j'ai le droit de faire ma vie t'es pas obligé de tout savoir " etc... ).

C'est terrible cette phase... et rien ne garanti qu'ils passeront à la suivante.
Dans mon cas, mon copain, alors en dépression voyait un psychiatre pour la depression, il n'imaginait pas une vie sans stupéfiant, ne s'imaginait pas d'avenir, n'avait pas de projet, il conceptualisait juste que " en couple faut faire des efforts sinon l'autre fini par nous quitter " et ca s'arrêtait là.

La "chance" qu'il a eu, a été qu'il a été trop loin ( y'a quasiment un an ) : vol d'argent sur mon compte parce qu'il misait toute sa paie au casino et que les 2g de coke / semaines coutaient cher, grosse crise on a fait un break d'une dizaine de jours où je lui ai mis un ultimatum " tu sais que tu as un pb de stup, soit tu le gères parce que c'est aller trop loin, soit on arrête là parce que c'est destructeur " ) il a promis de le gérer, consommait moins, voyait un autre psy mais le problème de fond n'avait pas changé et moi jme suis transformé en "surveillante , maman , punisseur, controleuse " de tout.

Finalement il a rementi en mai dernier, et là ( encore un coup " de bol " ) il s'est fait controlé au petit matin positif à la coke, au volant , par les flics, du coup, perte de permis, perte de son taf, et vraiment c'est le moment où il est rentré au début de sa phase " contemplation " ( voir le lien plus haut ) .
La dessus, j'lui ai dit que c'etait plus possible pour moi, que je pouvais rien pour lui, qu'il fallait qu'il aille en cure, parce qu'il n'avait plus rien à gérer.

Il en a parlé à sa psychiatre, 1 mois apres il était en cure ( non sans avoir beaucoup consommé avant ) puis post cure, il y a craqué 2 fois, et en retour de cure 3 fois, mais au moins plus de mensonge, et il décidait de jeter la moitié du produit, puis il a détruit sa carte bleue pour s'empecher de retirer et de recraquer...

Aujourd'hui, ca fait un mois et demi qu'il est sorti de cure, il est suivi en hopital de jour, il compense par un ou deux joints par jour, beaucoup de jeux vidéos, il est sous médicaments pour depression, gestion des émotions, gestion du craving ... il commence tout doucement a avoir des projets, mais il y a encore beaucoup d'hésitation à "grandir " , il a tendance a s'infantiliser mais j'ai décidé fermement de quitter le role de ' maman " que j'avais endosser...

Pour vous dire : ca prendre du temps... ca a pris un an et demi entre " jme rends compte que j'ai peut etre un pb avec les stups " jusqu'à " bon j'ai un problème sérieux avec les stup " et cela même en étant accompagné...

Ce qui m'amène au point 2....
- vous ne pouvez RIEN pour lui.
Vous aurez beau savoir, voir, discuter, criser, etc... SI IL NE VEUT PAS VOIR ca ne changera rien. Les choses, doivent venir de lui.
Par contre, vous aurez toujours raison de lui parler du problème en jeu, des difficultés, etc... mais il y a une stratégie en terme de communication : plus vous le culpabiliserez, plus il va se refermer et plus ( selon les profils ) il va se réfugier dans la drogue ou le déni...
Finalement, il faudrait réussir à commencer un rdv de psy de couple dans la douceur (ouai je sais c'est super dur de rester dans la douceur ) sans meme parler de ses consommations :
" mon amour, on a un problème de communication, on ne se comprend pas, j'ai pris RDV avec un médiateur / psy , à telle heure , c'est important pour moi "
Pour tout doucement l'ammener à prendre conscience, si ce n'est de ses problèmes de toxicomanie, mais au moins des conséquences...

Car point 3 :
- Prendre des stup n'est pas être toxicomane , c'est quand ca devient un problème que c'est un problème donc ...

si pour l'instant prendre des stup n'est pas un problème pour eux alors parlez des conséquences :
les mensonges, les vols, les disparitions, les comportements aggressifs ...
FAUT QUE CA VIENNE D"eux happy
Vous vous savez qu'il y a un problème, mais pas eux.
" que penses tu du fait de me mentir ? perso, je ne comprends pas " " tu trouves ca normal et sain de voler ? "
On va pas se mentir, c'est super dur d'aborder le sujet comme ça et ca sera bien plus " facile " accompagné par un psy en seance de couple, mais l'idée c'est qu'ils prennent conscience qu'y'a un truc qui va pas...


Point 4.

Tout comme lui ne vous comprends pas, vous non plus, surtout si vous n'avez jamais été dans une addiction qui vous a poussé dans des comportements problématiques.
Perso j'ai commencé à comprendre ca à partir du moment où j'ai voulu arrêter de fumer et que je me suis surprise à aller ramasser des mégots par terre pour en rouler ce qui restait...
Je me suis dit " si j'en arrive là pour des clopes, qu'est ce que ca doit être quand on est addict à des drogues plus puissantes comme la cocaine " petit à petit j'ai commencé à accepter que je savais pas et j'ai commencé à voir mon conjoint non plus comme un menteur / voleur / gamin irresponsable, mais comme quelqu'un qui est malade ...

Ca change tout.
Est ce qu'on en voudrait à quelqu'un qui a le cancer d'être malade ? Est ce qu'on lui en voudrait d'avoir peur de sa maladie ? Est ce qu'on lui en voudrait d'être dans le déni et de pas vouloir se soigner en conséquence à peine le diagnostique annoncé ?
Vous voyez l'idée ?

Perso, cette pensée là m'aide énormément...
Je ne suis pas à sa place, je n'ai pas idée de ce qu'il traverse, ni de pourquoi il a recours aux stupéfiants de façon compulsive, ca a permis d'amorcer le dialogue autrement à minima.
Lui s'est senti plus écouté et moi ca m'a permis de lui laisser au fur et à mesure la responsabilité de ses actes tout en reconnaissant mes limites et mes besoins .

D'où le point 5...

CA PREND DU TEMPS.
nous, non toxicomanes, avons un jugement sur cette maladie, la société aussi, le sentiment de honte est très fort chez eux, qu'importe le stade où ils en sont.

On ne peut rien faire à leur place par contre on peut faire plein de choses pour nous même :
- trouver une aide psy POUR NOUS aider à surmonter ces questionnements
- se renseigner sur la toxicomanie pour mieux comprendre ce qu'ils traversent ( et qu'ils n'arrivent pas à exprimer très souvent surtout au début )
- trouver une autre façon de communiquer avec eux, pour nous soulager aussi nous même de la culpabilité que l'on peut ressentir quand on arrive pas à les ammener où nous nous voulons ( leur faire prendre conscience de leur problème etc... )
- se recentrer sur nous memes : que pouvons nous faire pour nous qui ne les implique pas ?
Et tant d'autres choses ...

Eux seuls sont responsables d'eux et nous seuls sommes responsables de nous mêmes.
Tout ce que j'ai écrit ( désolée ce fut long ) est issu de mon expérience, lectures etc... et un an et demi après le début de sa phase d'entrée dans la contemplation, rien n'est gagné tout est encore fragile, tout avance.
On est toujours pas sur la meme longueur d'onde tout le temps, il est loin d'être abstinent de tout et va demander à retourner en cure pour consolider ses acquis, il saurait toujours pas renoncer à une trace si on la lui donnait, mais il arrive tout doucement à avoir de nouvelles grilles de lecture de sa vie et du monde qui l'entour.

Encore une fois : cela est semé d'embuche, il m'a fallut deux psy, pour comprendre tout ça et ca fait peu de temps.

Il lui a fallut deux psychiatres, une cure, de la sophro, des nutritionnistes, psychologues ( tout ca en cure et post cure principalement ) pour en arriver là ...

Préparez vous à quelque chose de complexe, et la base de la base du début de ces démarches c'est qu'il prenne conscience au moins " qu'il y a un problème ".

Si vous décidez de rester, acceptez d'être avec quelqu'un de malade, une maladie chronique, parce que ca en est une, qui fait des choses qui dépassent la raison, et qui va être difficilement raisonnable surtout en début de processus.
Enfin, imposez vos limites, par exemple: moi il a volé sur nos comptes, jusqu'a corrompre le paiement du loyer, j'ai décidé de lui retirer les accès du compte commun, j'ai dit clairement " si tu ne paies pas le loyer, on se sépare physiquement parce que je ne peux pas payer ta part, je m'en fous de comment tu t'y prends, mais je peux plus supporter cette pression financière, a toi de voir " ca a pris 6 mois pour que j'ai plus à lui demander l'argent du loyer tout les mois, mais y'a deux jours c'est lui qui l'a payé parce que moi j'avais oublié... ( ca prend du temps )

Et ce qui prend le plus de temps : acceptez leur limites, ils sont malades, a peine conscient des problèmes que leur maladie implique, vous pouvez pas demander à un mec à qui il manque une jambe de courir du jour au lendemain un 100m ><

Bref, tant de choses à dire, c'est compliqué, refusez les violences physiques dans tous les cas et n'oubliez pas : ils sont malades, et vous avez vos limites à vous, vous n'êtes pas des soignantes, vous êtes dans l'entourage, vous pouvez à tout moment refuser de continuer à vivre tout ça, aussi difficile que cela soit, et eux comme vous, avez besoin de soutien.

Bon ...
J'espère que j'ai pas utilisé un ton trop autoritaire, j'suis pas professionnelle ou rien et encore une fois tout cela est issu de mon experience perso avec mon toxico de mec >< ne m'en voulez pas trop du ton un peu ferme que j'ai pu employer, tout cela est très neuf pour moi aussi et penser ainsi me permet de tenir jusqu'à aujourd'hui.

Hesitez pas à critiquer mon pavé au besoin ou à poser vos questions ou qu'importe.



Moderateur - 09/10/2023 à 08h10

Bonjour Chaxang,

Merci beaucoup pour ce partage d'expérience absolument remarquable.

J'espère qu'il pourra aider beaucoup de conjoint(e)s dans la même situation que vous.

Le modérateur.

Byce - 09/10/2023 à 09h33

Bonjour tout le monde !

J'espère que vous allez toutes bien et que vous arrivez à prendre soin de vous malgré tout.

Vous lire a été très difficile vos histoires me touchent profondément vous avez tout mon soutien !

Chaxang merci pour ton partage tout est si bien expliqué je me reconnais tellement dans le comportement de ton copain et j'espère que ton témoignage aidera aussi bien les consommateurs.ices que les aidants.

Je vous fais un petit retour de ce qu'il s'est passé ces dernières semaines. Malheureusement la boutique dans laquelle je travaille va fermer définitivement d'ici 1 mois. Je ne me suis pas laissée abattre j'ai un entretien pour un nouvel emploi mardi ! j'espère que ça le fera.

Malgré mes nombreux appels au centre d'addictologie je n'ai pas encore réussi à obtenir un rendez vous. je dois les rappeler demain.

depuis la semaine dernière je commence à ressentir les effets du sevrage.
- Je suis à fleur de peau tout le temps `
- J'ai énormément faim
- Je suis fatiguée psychologiquement et physiquement
- Je dors très mal
- Je fais des cauchemars
- Je transpire énormément la nuit
- Je fais des crises d'angoisse

Et surtout je suis dans la phase dite "craving" j'ai eu envie de commander de la C vendredi soir alors que j'étais chez moi en pyj' en larme à me battre contre moi même ! J'ai appelé mon meilleur ami qui m'a très vite rassurée.
il a eu les mots, a été bienveillant, m'a posé des questions comme:
- "Qu'est ce que ça t'apporterait d'en prendre la maintenant ?"
- " Comment tu sens après en avoir consommé ?"
- " Qu'est ce que ça aurait comme répercussion sur ta santé, ta vie, ton entourage ?"

Il m'a apporté énormément de réfléxion et l'envie c'est très vite calmée ! Il m'a encouragé, m'a dit que j'étais forte et courageuse et que j'allais y arriver et surtout il m'a dit qu'il serait toujours là, a n'importe quelle étape !

Si vous en avez la force et le courage une communication douce est importante pour les toxicomanes.Si on se sent infantilisé, si la conversation est pleine de culpabilité (ce qui est normal) comme dit Chaxang on se renferme. On coupe en consomment et nous restons dans le déni, les mensonges et on continue de se détruire sans prendre réellement en compte toutes les conséquences... Il est important de voir la toxicomanie comme une maladie, ça peut peut être vous aider mais surtout ne vous oubliez pas et préservez vous.

Pendant ma phase "craving" je me suis vue de haut avec beaucoup de recule... toutes ces fois ou je suis rentrée complètement éclatée à vomir, a me sentir mal pendant des jours... toute la souffrance que je me suis infligé. Je n'arrêtais pas de me répéter:
- "Plus jamais ça !"
- "Aucun retour en arrière possible !"
- "C'est TERMINÉ !"

D'ailleurs mon corps en gardera des séquelles (je pense) à vie. j'ai des trous de mémoire incroyable, parfois je ne trouve pas les mots et parfois je suis dans l'incapacité d'avoir une conversation cohérente. Mon coeur est fatigué aussi, il s'emballe créant des petits malaises ou je perds connaissance quelques secondes.

Le positif dans tout ça, c'est que je suis fière de moi, je progresse chaque jour et chaque minute est une victoire.
Puis je le vois, tout évolue dans ma vie, j'ai de nouveaux projets, je savoure chaque moment de vie... moi qui est voulu mourir, j'ai des relations plus saines avec mon entourage aussi !
J'ai revu mon ex hier soir et ça s'est très bien passé. Je me dis que le temps fait bien les choses. Je continue ma bataille et on verra ensuite. L'important c'est que je guérisse.

Le chemin est long pour toustes, gardez bien en mémoire que la priorité ça reste et ça restera toujours vous et que si vos copains ne veulent pas réellement arrêter vous ni pouvez rien il faut absolument que ça vienne d'eux.

Tout est possible et réalisable, on s'en sort ça demande beaucoup d'énergie et c'est un travail de chaque instant mais on s'en sort.

J'espère que j'ai pu vous apporter un peu d'espoir avec mes écrits et n'hésitez pas a me poser toutes vos questions.
C'est avec plaisir que j'y répondrais.

Je vous souhaite une belle journée et je vous envoie beaucoup beaucoup d'amour !

Sophia2009 - 11/10/2023 à 06h24

Bonjour à toutes
Vous êtes toutes courageuses à votre niveau que ce soit dans l’accompagnement ou dans l’addiction, Byce continue comme ça tu vas y arriver. Tu sembles à avoir un ami formidable.
J’ai lu vos réponses et témoignages. Pour ma part je ne comprends pas sa consommation, il en prend juste comme ça, y arien qui justifie. Le mien travaille bcp, il gagne bien sa vie, je n’ai pas de regard sur son compte, nous vivons ensemble, c’est une deuxième union. Là il est de repos à la maison quelques jours, et bien il passe ses journée ou fin de journée je suis pas là, mais je vois bien quand je rentre qu’il est pas dans son état normal, et il tourne et vire toute la nuit. Je fais genre, je lance des perches, mais il ne dit rien. Il n’a plus de permis à cause de la Cc. Quand il en prend trop j’imagine (c’est terrible de ne pas savoir comment tout cela agit) il prend la voiture en pleine nuit. Je vois son visage changer à chaque fois, depuis deux jours je le vois triste, ce produit le rend anxieux, il n’est pas festif quand il consomme. Je me demande si n’y a pas autre chose en plus de la cc, un autre produit. Comment se déroule la descente ?
La personne que j’ai consulté au centre anti addiction, m’a dit qu’en général il y a un déclic quand la personne va trop loin, perte de permis par ex, ça fait réagir. Dans le cas de mon copain même ça ne le freine pas, il a de l’argent donc pas de frein non plus. Donc ma seule solution pour le faire réagir serait de le quitter en gros…du moins de lui faire entendre mon mal être, ce que j’ai déjà fait, lui parler des conséquences, ce que j’ai déjà fait, ne pas juger, déjà fait, communication bienveillante, déjà fait….Il m’a demandé de réfléchir à ce qui me faisait rester auprès de lui. Je l’aime tout simplement, j’ai un chéri formidable à côté de ça. je sais vivre seule, je suis autonome et indépendante. Me retrouver dans cette situation me questionne, ce que je supporte pour lui. Mais la j’avoue que la situation de ses derniers jours où il a consommé tous les jours depuis 2 ou 4 jrs, alors y’a tout va bien à la maison, il a des projets, des trucs à faire. Je ne comprends pas….pourquoi il s’arrête pas, généralement ça dur une nuit ou 2 jours max si je compte le temps de retour à là normal. J’ai peur ….ce matin je craque.
Merci à vous et courage

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