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Sevrage anxiolytique (Prazepam)

Par Profil supprimé

62 réponses


Profil supprimé - 25/06/2020 à 10h26

Bonjour,

Je tente une diminution progressive du Lysanxia. Je le prends depuis 4 ans et je suis à 2 comprimés / jour.
Je viens de passer à 1.5 depuis une petite semaine. Depuis 2 jours, j'ai angoisses. Pensez vous que cela puisse venir de cette diminution ?
Merci de vos réponses.

Profil supprimé - 04/07/2020 à 19h11

Salut, je me présente j'ai a peu près le même cas que toi j'ai lu ce que tu a mis, je m'identifie à toi j'aimerais savoir comment ça ce passe pour toi aujourd'hui, savoir si tu t'en est sorti je suis en plein de sevrage et présente les mêmes symptômes que toi j'aimerais pouvoir discuter avec toi comment peut ton faire pour avoir ton numéro

Ci j'ai ton numéro je compte pas t'harceler j'aimerais juste avoir reponce a des question et voir ci tu peut m'aider

Moderateur - 06/07/2020 à 10h52

Bonjour Stevens,

Nos forums sont anonymes et nous n'autorisons pas l'échange de numéros de téléphone ou de tout autre coordonnée.

Nous vous invitons à échanger ici même dans le forum.

Bien cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 06/07/2020 à 22h28

Bonjour
Aujourd’hui, je n’ai quasiment plus d’angoisses.
J’ai re diminué de 0.5. Je suis à 1 maintenant.
J espere que cela va bien se passer, j aimerais pouvoir l arreter à la fin du mois.
Et toi, à combien es tu ? Tu prends autre choses ?

Profil supprimé - 07/07/2020 à 11h13

Salut benzo2, je t'explique mon cas j'ai était sous prazepam 10mg pendant 5 presque 6 ans il ya bientot 1 mois que j'ai arrêter définitivement le cacher en diminuan petit à petit sa ma durée 2 ans car je le fessais à mon rhytme, ces cacher son vraiment une drogue dur je suis tomber en dépression le médecin m'a prescrit ce cacher au final ces pas là solution pour eux ces là solution de les laisser tranquil et nous rendre fou les symptôme sont incroyable sa fait 6ans que je suis avec les effet indesirable le cacher à gâcher 6 ans de ma vie aujourd'hui en sevrage depuis presque 1 mois je souffre ces très dur car mon corps le fait ressentir par des effet indesirables donc quand je suis à bout je prend de l'homéopathie des plantes j'essaie de pas prendre l'homéopathie même ci ce n'est que des plantes ci tu veut discuter plus facilement.

Profil supprimé - 21/07/2020 à 15h43

Bonjour à tous,

Je reviens sur ce forum pas trop par hasard… vous comprendrez plus bas pourquoi… happy

Alors voici déjà des nouvelles : la bonne nouvelle est que j'ai réussi mon sevrage et a arrêté l'anxiolytique Prazépam que je prenais depuis maintenant… des années! Ca n'a pas été facile mais comme quoi, tout est faisable!
Pour gérer mes angoisses je me suis notamment mise à faire de la sophrologie qui m'a beaucoup aidé à gérer mes émotions et à me calmer lorsque je n'allais pas très bien du fait de l'arrêt du médicament. Et j'ai également appris à prendre du temps pour MOI et à penser à MOI happy

La plus "mauvaise" nouvelle est la suivante : en plus du Prazépam, je suis un traitement médicamenteux d'antidépresseurs (venlafaxine) à raison de 150 mg par jour. Depuis 2 semaines, j'ai des soucis de sommeil (je prend du temps à m'endormir) et je me sens épuisée, même au réveil en ayant l'impression d'avoir passé une nuit correcte…
En plus de cette fatigue immense, j'ai la sensation d'avoir "la tête dans un étau", au niveau des tempes ça me serre un petit peu. Pour autant, je ne me sens pas du tout stressée ou angoissée, et je n'ai pas d'autres symptômes…
Cette fatigue commence à me faire peur car je travaille et ai un enfant en bas âge donc, comme dire… il me faut un minimum d'énergie!

La question que je me pose est la suivante : est-ce qu'une personne sur ce forum a déjà été surdosée en traitement antidépresseurs? Et quels sont les signes?
Y a-t-il une ou plusieurs personnes qui auraient eu ou a les mêmes symptômes que moi?

Merci beaucoup.

P.S. : en effet je ne donne jamais mon numéro je suis sur ce forum à titre anonyme, je cherche juste à faire des échanges sur les sujets qui me touchent et m'intéressent.

A bientôt
Pauline

Profil supprimé - 22/07/2020 à 09h57

Bonjour Pauline,

Bravo pour le sevrage. De mon côté, j'ai du remonter un peu la dose car j'ai eu beaucoup d'angoisse. A priori, j'ai voulu aller trop vite en passant de 20 à 15 puis de 15 à 10 en l'espace d'un mois.

Je prends comme toi de l'effexor (venlafaxine) à 225 mg / jour. Je n'ai jamais ressenti ce que tu décris. Chacun est different (le prends tu depuis longtemps? perso cela fait 10 ans mais 3 ans à cette dose).

Je me demandais par contre si ce n'était pas encore un effet du sevrage quand même (cela me fait penser aux effets de mon sevrage). Depuis combien de temps as tu arrêté le benzo ?

Bien à toi,
Olivier

Profil supprimé - 23/07/2020 à 09h34

Bonjour,

Je connais ça et je compatis ! J'ai dû m'y prendre à plusieurs reprises pour réussir mon sevrage…

Je prends de l'Effexor depuis 1 an à raison de 150 mg par jour et j'ai arrêté les benzo depuis janvier 2020.
Alors bizarrement aujourd'hui je me sens très légèrement mieux : je suis un peu moins fatiguée que les autres jours.
Ce qui me perturbe en effet c'est que je n'ai aucun autres symptômes à part cette fatigue persistante et intense ainsi que la sensation "étau" aux tempes…
Je tente de me rassurer en me disant que ça va passer, je l'espère..

Bonne journée,

A bientôt
Pauline

Profil supprimé - 24/07/2020 à 01h39

Bonjour,

cela fait chaud au coeur de lire que vous êtes parvenue à stopper votre traitement au benzo, Pauline !

Avez-vous discuté de cette fatigue et oppression avec votre médecin ou un thérapeute ? IL me semble que si vous n'avez pas augmenté le dosage de l'antidépresseur, il n'y pas de raison que ce soit un "surdosage", mais il me semble que parfois un traitement peut ne plus convenir, le corps y réagissant différemment. Peut-être devriez-vous demander l'avis de quelques psychiatres (personnellement, j'ai pris cette habitude de demander deux ou trois avis par précaution...). Et en parler aussi avec votre sophrologue, qui pourra certainement vous aider.


Suite de mon sevrage :

Après être passée à un anxiolytique dont la demi-vie (temps qu'il met à se résorber dans l'organisme) plus court, et donc plus facile à arrêter, je viens d'arrêter ce dernier.
Environ six mois après le changement, j'ai commencé par espacer les prises, le prenant en moyenne un jour sur deux. J'ai attendu d'être dans de bonnes conditions pour ensuite n'en prendre plus qu'un demi (5mg), d'abord régulièrement, puis seulement quand je sentais que l'angoisse allait vraiment mettre en péril mes activités de la journée. Cela s'est fait presque tout seul : j'ai eu de moins en moins besoin d'y avoir recours, tout simplement, j'ai du en prendre un par semaine tout au plus durant le mois écoulé.

En prendre systématiquement m'apparaît à présent comme une aberration ! Je trouve fou d'avoir passé autant de temps sous calmants... Quel soulagement de reprendre un peu le contrôle ! Ce que je trouve vraiment bizarre, c'est que mon psychiatre m'avait prescris de le prendre le matin, avec l'anti-dépresseur. Ce qui forcément me plombait d'entrée de jeu... et me sentir ramollie m'angoissait, etc.

J'ai tout de même compris une chose importante, ces derniers mois : ce qu'il y avait de décisif, dans ma dépendance au benzo, outre la chimie, était la peur de l'angoisse elle-même. L'idée d'être saisie d'angoisse, de ne pouvoir faire ce que j'avais à faire dans la journée m'angoissait, et les premières attaques me plongeaient dans la consternation, la rage ou le désespoir. Chaque fois que l'angoisse arrivait, c'était comme si elle me condamnait pour la vie entière. J'avais beau savoir qu'elle passe, comme une fièvre, je paniquais tout à fait, ce qui bien entendu redoublait la violence de mes crises.

Je savais tout cela théoriquement, je l'ai enfin découvert en pratique : j'ai essayé de faire sans la peur, et cela à marché ! Sans la peur, c'est à dire : l'angoisse arrive, c'est un mauvais augure, mais je ne la crains pas, je la connais. Je sais que lorsque je me tiens tranquille, me repose, elle passe plus vite, en faisant moins de dégâts. Cela m'a donné une distance vis-à-vis d'elle, et cette distance m'a permis de trouver en moi une force que je ne soupçonnais pas. J'en suis encore à la découvrir, et il me faudra la cultiver soigneusement, mais c'est une petite révolution.

Voir l'angoisse comme une vieille ennemie intime dont on connaît tous les tours, tous les ressorts, qui donc ne peut plus nous surprendre... Elle se retrouve sans arme, et peu seulement nous gâcher quelques journées.. Et le cercle magique dans lequel elle nous enferme se rompt.


Personnellement, ce nouveau rapport et le sevrage se sont accompagnés d'une augmentation de troubles psychosomatiques (dans une mesure tout à fait supportable). Cela passe surtout par le dos dans mon cas, mais peut-être cela peut-il passer par de la fatigue et cette oppression chez vous, Pauline ?

Il me semble que c'est un retour à un fonctionnement "normal" : la plupart des gens ont des troubles chroniques (migraines, lumbago, inflammations en tous genre) qui sont la manière dont leur organisme évacue les tensions et contrariétés. Le traitement anxiolytique intervient lorsqu'une certaine limite est franchie dans ce système de soupape : soit que les douleurs sont trop invalidantes, soit que l'angoisse se mettent à s'exprimer par des troubles psychiques eux-même invalidants.
L'avantage de ce fonctionnement de M. et Mme tout le monde, c'est qu'il est possible de s'occuper de ces symptômes psychosomatiques, de prendre soin de soi, et que cela permet généralement à rétablir un équilibre... sans passer par des benzo !

Mais il est vrai qu'il faut, pour cela, avoir du temps pour se reposer, s'isoler au besoin, lâcher ses responsabilités, s'aérer, etc.


J'espère, Pauline, que vous trouverez comment récupérer. Courage et patience, Benzo2, pour la suite de votre sevrage.

Bien à vous,
Perrine.

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