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Vos questions / nos réponsesBonjour Moderateur, merci encore pour ces conseils. Pour dire vrai depuis le jour où j'ai écris (ça fait exactement 7jours) je n'ai pratiquement pas touché au cannabis mis à part le fait que j'ai fumé un mégot abandonné dans un coin de ma pièce , mais le sevrage est extrêmement difficile comme vous le dites, je passe par des moments d'irritation, insomnies et cauchemars quand il m'arrive de dormir, qui me donnent l'impression que je finirai encore par rechuter, mais heureusement je m'ouvre à de nouvelles méthodes comme la méditation, la lecture. Je crois que le point névralgique est de briser le lien émotionnel que j'ai développé à l'égard de cette affaire, et ça fait parfois peur de réaliser que je finirais ma vie sans cannabis et comment je ferais pour aborder ce manque parce qu'on dirait que c'est une partie du corps qu'on voit disparaître. Même à présent j'ai fortement envie de fumer mais j'espère pouvoir résister aussi longtemps que possible.
Salut et mes encouragements encore à ceux qui endurent ce supplice
Bonjour Bay,
Vous traversez une épreuve bien difficile et vous l'affrontez.
Lorsqu'on m'injectait les chimios, je ne comprenais pas au début pourquoi on devait me détruire pour vivre. J'idéalisais plutôt un boost pour mon système immunitaire, ce qui est l'objet de l'immunothérapie.
Sauf que mes défenses ne voyaient pas ce cancer se développer puisque ce TNEG s'installait et se propageait sournoisement en manipulant mes cellules.
Ces chimio pratiquaient la politique de la terre brûlée pour une résilience, pour que mon corps fabrique de nouvelles cellules saines dans un corps "nettoyé".
Je me permets de transposer mon expérience sur la vôtre car vous vous combattez. C'est très dur mais pas insurmontable puisque la mort n'est pas face à vous. C'est indispensable pour sortir de votre emprisonnement. Votre corps n'est pas votre ami actuellement mais il va le redevenir parce que vous allez apprendre à prendre soin de vous.
Cela passe par un projet d'existence, du soutien et un plan d'actions.
Lorsque j'ai dit aurevoir à mon chef de service pour cette cure qui a duré un an et pour laquelle je me reconstruits, il m'a dit :
"Ce que tu vas vivre c'est un marathon et le plus dur c'est de tenir dans la durée". Je ne l'ai jamais remercié pour cette métaphore qui est si juste et qui m'a permis d'accepter, de continuer malgré les moments où je perdais le moral, où je me mettais des coups de pieds aux fesses pour terminer mes soins.
Par moment j'en ai marre de mes douleurs, de me regarder dans la glace et de constater que malgré mes 51 ans, j'en parais au moins 10 de plus. Ces pensées sont là et je les représente comme un loup noir que je refuse de nourrir. Je préfère donner à manger à mon loup blanc en pensant à tout ce qui va dans ma vie, en développant la gratitude, l'empathie et en donnant du sens à ce que je fais ou qui compte pour moi.
Les marathoniens s'entrainent avant de s'engager dans une course. Regardez les, certains terminent en y laissant leurs tripes. Pourtant ils recommencent. Il y a donc la lumière au bout du chemin.
Accrochez vous, ne lâchez rien. Vous en serez plus fier. Acceptez, c'est tout. Partagez avec nous votre traversée sur le styx.
Bien à vous,
Pépite
Bonjour, je fume depuis 20 ans et je n’en peux plus. J’ai tellement de raisons d’arrêter , pour ma fille, ma famille, mon travail, l’argent, ma relation avec ma conjointe mais je n’y arrive pas. Hier j’étais au bout du rouleau et je suis tombé sur ce forum et de lire vos témoignages me fait du bien. J’ai l’impression de ne pas être seul dans cette situation et ça m’encourage de savoir que plusieurs d’entre vous ont réussi à arrêter complètement malgré les effets indésirables. En même temps j’ai l’impression d’être au point de non retour et que cette fois je dois vraiment arrêter pour ne pas foutre ma vie en l’air. Je ressens déjà tellement de honte. Je ne peux plus supporter de mentir à ceux que j’aime et d’avoir l’impression de les laisser tomber encore.
Bonjour JD,
Bienvenue parmi nous et merci pour votre élan du coeur.
Vous en avez gros sur la patate et vous l'exprimez parfaitement.
Je lis du sens dans votre début de récit car vos mots sont justes et sincères "j'ai tellement de raisons d'arrêter" et "foutre ma vie en l'air".
Je vous encourage à profiter de votre authenticité pour muscler votre mental avec des pensées positives.
Votre honte montre votre prise de conscience et votre amour pour celles et ceux qui comptent pour vous. Vous êtes sur le chemin JD et vous avez tout simplement peur d'échouer.
Pourtant votre potentiel est là, prêt à affronter le sevrage dont vous avez une représentation négative. Pourtant vous lirez certains posts qui racontent que finalement c'est bien plus facile qu'ils ne l'avaient imaginé. Choisissez la saveur de votre épreuve : comment voulez-vous la traverser ?
Vous allez y arriver parce que vous le valez bien JD, parce que vous êtes passé par cette expérimentation pour comprendre quel goût avait la vie.
J'ai écrit un post sur le jeu des alchimistes pour donner des outils de compréhension sur le chemin qui mène de la confusion à la profusion.
Enfin, offrez vous toutes les chances de vous sortir de votre confusion, de votre perfusion voire de votre fusion. Trouvez des outils qui vous correspondent pour comprendre vos obstacles.
Faites vous un plan d'action, partagez avec des personnes en confiance ce que vous ressentez.
Dans tous les cas JD, faites le récit de votre vie. Prenez un cahier et écrivez avec votre main, sans jugement votre histoire.
Au plaisir de vous lire.
Bien à vous,
Pépite
Bonjour JD, pépite et tous les autres.
Je n ai plus rien poste depuis longtemps. Je vais donc faire un micro résumé.
J ai consomme du cannabis durant plus de 15 ans avec des périodes de grosses conso durant les études et des périodes de conso journalière durant mes années de jeunes mariés et jeune papa. En décembre 2020 pour diverses raisons j ai tout arrêté, joint cloppe et changement de travail. Durant les premiers mois ça a été un calvaire: Angoisse, peur du cancer, douleurs thoraciques, estomacal, musculaire, perte de poids et de goût de vivre. Cette phase a durer plus de 3 mois pour ma part. Au 4eme mois cela a commence à aller mieux. J ai pu reprendre un peu de poids et je me suis remis aux activités physiques et sportives. Après petit a petit toutes les victoires ce sont enchaînées. J ai débuter un retour dans une condition physique et mentale qui ressemble à ce que je. Décrirai colle normal ...
Durant ces presque 14mois j ai complétement arrêté la cloppe et je l avoue j ai regoutté une 10aine de fois au cannabis en le vapotant.
Bien que cela ne m ai pas déplu cela ne m a pas fait replonger et j en suis content mais pas fier
Aujourd'hui je n ai plus toutes les peurs de mort imminente que j avais par le passé. Je vais mieux... Je ne suis certainement pas celui que j étais avant d arrêter, encore moins celui que j étais avant de commencer. Je voudrais parfois me sentir encore mieux dans ma peau, mais pourtant j ai la fierté de me sentir mieux, d avoir les idées plus claires, de m être affranchis de cette dépendance qui tout les jours me faisait du mal. Aujourd'hui je ne noirci plus mes poumons, j ai affranchis mon cerveau de cette demande constante de THC, je le suis redécouvert et mon corps a réappris a prendre soin de son bonheur.
Je tiens à confier mon parcours car je sais que ce qu on traverse n est pas simple. C est même très dur. Lire d autres parcours de sevrage peut aider.
A vous tous, je ne souhaite que 2 choses:
Le courage de continuer l effort que vous avez entamé
La force de concerver l espoir que demain sera mieux qu aujourd'hui.
Ce que vous vivez est dur mais vous le faite de façon extra,
Je vous félicite pour tout vos efforts et je vous envoie tout mon courage pour aller encore plus loin.
Ça c'est fait
Bonjour Ça c'est fait,
Je vous remercie pour votre récit clair, lucide et surtout porteur d'espoir.
Partagez ici et ailleurs votre triomphe. Semez vos bulles d'air à toutes celles et ceux qui comme vous ont besoin de respirer.
A bientôt sur ce forum,
Bien à vous,
Pépite
Bonjour,
voila j’me presente j’ai 27 ans et je fumais de la weed ou shit depuis que j’ai 17 18 ans, cela fait maintenant 6 semaines bientot 7 que j’ai tout arrêter du jour au lendemain..
mais voila si j’ecris ce message au jour d’aujourd’hui c’est que je suis très anxieux et stressé voir dépressif! Comme on dit plus le sommeil est long plus le reveil est brutal..
inutile de vous dire que j’me suis comporté comme une véritable chochotte les 2 voir 3 premières semaines et que je pleurais comme une merde pour un oui et pour un non ! J’ai aussi pris soin de moi subitement comme si j’avais peur qu’une maladie grave me tombe dessus ou quoi .
J’ai un parasite intestinal depuis 2 ans et il me pourrie littéralement la vie depuis, je pense que mon microbiote intestinal et déséquilibré et j’avais déjà développé une sorte de dépression avant d’aboir arreter de fumer a cause de ce germe ( ma maman dis que l’intestin est le deuxieme cerveau et que si ca va pas en bas ca va pas en haut) elle a bien raison ! J’arrive meme pas a différencier les symptômes de ce germe aux symptômes du sevrage et cest un enfer depuis 6 semaines !
Je n’ai jamais eu de probleme avec la cigarette en elle meme au contraire je n’en fumais que en pause au boulot pour passer le temps ou pour me dire « je peux pas me rouler un joint alors fume une clope connard » mon probleme cetais vraiment les joints et au bout de 6 semaine je vous promet que j’ai meme pas envie de me rouler un petard.. au contraire mes craintes sont psychologique du style « merde j’ai mal partout qu’est ce qui marrive » et hop jouvre mon téléphone et je regarde des trucs de fou sur internet je me dis que j’ai le cancer ou le diabète je deviens parano j’vous jure ! Cest tres difficile car j’ai aussi des effets secondaire du a un antibiotique que j’ai pris 1 semaine apres avoir arreter de fumer pour éradiquer mon germe intestinal .. d’ailleurs il est toujours la le fumier les antibiotiques n’ont servit a rien a part empirer mon etat et m’empoisonner mon intestin ! ( je le savais cest dailleurs pourquoi je voulais pas les prendre mais j’ai voulu reprendre ma vie en main apres l’arret de fumer et prendre soin de moi le plus vite possible et c’est pour ca que je l’ai finalement pris) la pire erreur quoi .
Bref goût métallique dans la bouche ( plus maintenant heureusement) douleur au bout des doigts et au bout des pied (flippant car ils disent des trucs effrayant sur internet a ce sujet) douleur comme des decharge électrique dans les jambes mollet derriere le genoux, sensation de froid chaud bref la totale et je sais meme pas si cest le sevrage ou cet antibiotique a la con.
J’ai tres peur et j’ai plus confiance aux medecin ( l’un d’entre eux m’a promit que le germe allait partir avec l’antibiotique.. tres rassurant ouais..)
sauf un seul un vrai génie cest le meilleur un chercheur en medecine chinoise le mec ne se repose pas sur ses diplome et continue de chercher pour sauver des gens comme quoi internet peut aider des fois bref jai rendez vous avec lui le 8 fevrier et j’attend beaucoup de ce rdv
il ma dit qu’il avait des supers traitement a base de plante chinoise pour le germe et je le crois. il ma aussi dit qu’il faudra travailler sur la peur et le stress avec de l’acuponcture je crois .. j’essaye tout a vrai dire pourquoi pas.
En tout cas GARDEZ COURAGE et ne replongez pas vous avez déjà fait le plus dur en arrêtant!
Bonjour Yaya31,
Bienvenue sur ce forum.
Félicitations pour votre décision et votre volonté face aux obstacles qui se dressent devant vous.
Je tiens à vous RASSURER que tout ce que vous décrivez est NORMAL.
J'ai noté que votre motivation était la peur d'avoir une maladie grave. Est-ce bien cela ?
Je voudrais aborder plusieurs points avec vous. Cela nous concerne TOUS.
Le 1er concerne votre entourage. Vous évoquez votre mère. Qui est là pour vous dans cette épreuve ? Avez-vous une personne en qui vous pouvez exprimer ce que vous ressentez ?
Le 2ème concerne votre estime de vous. Vous vous maltraitez : merde, chochotte, connard.
Votre travail tout de suite là est de changer IMPÉRATIVEMENT la représentation de vous-même.
Je vous propose un exercice qu'on m'avait donné. Une pensée négative = une pensée positive.
Ex, je suis une merde = je suis épatant. Je n'en reviens pas de ce que je suis capable d'endurer pour arriver à mon objectif.
Le 3ème concerne votre approche sur les émotions. Elles ne sont ni contrôlables ni soumises à JUGEMENT. Ni de vous ni de qui que ce soit.
Votre travail est de les accepter, en intimité si vous pouvez. Vous pleurez, c'est une chance d'extérioriser cette tension qui vous pèse. Une épaule à vos coté peut accueillir vos larmes, c'est super.
Le 4ème concerne la méditation. Comment ?
La plus vertueuse est de ne rien contrôler. Au contraire, c'est un moment de rencontre avec vous même qui vous permet de ressentir ce qu'il se passe en vous et/ou pas autour de vous.
L'idée est de s'autocentrer. Qu'est ce que je ressens, qu'est ce que cela me fait ?
La 5ème concerne le médical.
Trouvez un professionnel digne de vous soigner. L'antibio n'a pas marché, ne restez pas sur un mauvais résultat. Retournez voir votre médecin et insistez.
Qui mieux que vous pour prendre votre santé en main ?
Personnellement j'ai consulté un gastroentérologue (un de plus) avant son départ en retraite. Il m'a donné des consignes et des compléments alimentaires pour la flore intestinal qui donnent de bons résultats. Ce n'est pas non plus la fête tous les jours parce que parfois je ne mange pas ce qu'il me faut
Le plaisir se paye. Mais globalement cela me va bien.
La 6ieme concerne vos activités. Quelles sont elles ?
Le dernier concerne le bien-être. Vous allez rencontrer tout et n'importe quoi. Ne laissez pas votre désespoir aux mains des escrocs. Faites vous confiance.
Je vous invite si cela vous convient à continuer à vous exprimer ici. A faire le récit de votre histoire dans un cahier. A trouver un groupe de paroles. A contacter une association. A parler auprès d'un psychiatre et à vous orienter vers un CSAPA.
Je suis confiante pour vous. Je vous trouve formidable.
Continuez à prendre soin de vous,
Pépite
Bonjour et merci de votre réponse !
Non ce n’est pas la peur de maladie grave qui m’a pousser à arrêter au contraire je ressens cette peur depuis l’arrêt total du tabac et du cannabis et aussi depuis que j’ai pris du metronidazole (antibiotique)
J’ai toujours des maux de tête même après 7 semaines de sevrage.. des douleurs au bas du dos, abdominal, et des sensations de froid chaud au tibia comme une décharge électrique, des fois dans d’autres parties du cops
Ma maman est présente oui et m’accompagne psychologiquement. Mais je vie avec ma fiancée en général... je suis en ce moment cher ma mère car je suis descendu la voir une dizaine de jours
Oui je suis retourner voir mon médecin mais j’ai annulé tout mes rendez-vous cela ne m’intéresse plus il me conseille de prendre quelque chose de plus fort(un autre antibiotique) ! Et déjà que j’ai jamais été très médicaments (même le fait de prendre un Doliprane) je garde une profonde rancoeur envers lui. Je mange des légumes et j’attend avec impatience mon rendez-vous en Visio avec un docteur compétent voila.
Je vous remercie pour tout vos conseils mais je ne pense pas avoir le profil pour contacter une association etc.. j’ai juste besoin de temps pour mon sevrage et d’un bon médecin pour éradiquer cette bactéries intestinal pas d’un charlatan! J’ai vu beaucoup de spécialistes (Naturopathe ostéopathe 2 médecin pour plusieurs avis 1 psychologue 1 urologue) j’y ai laissé assez d’argent et j’en ai marre , l’urologue m’a carrément dis que je pouvais vivre avec et qu’il n’était pas pathogène.. j’ai juste les nerfs quand j’y repense car je connais mon corps et ce germe me pourrit la vie littéralement donc non! Finis! Les tuniques blanches et le décor Blanc j’ai assez donné. Je vais me pencher vers des solutions naturelles et si ca marche pas j’irais en chine car NON je refuse de vivre avec .
Finalement quand je me relis je me dis que ce n’est pas tant le sevrage qui me pose problème et qui me fais peur mais bien cette dysbiose intestinale causée par ce parasite qui m’empoisonne la vie.
Cordialement merci encore de votre réponse vous êtes une bonne personne
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