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Arret Canabis après 32 ans de consommation

Par Profil supprimé

Bonjour à tous, en sevrage depuis 2 mois, j'aimerai partager avec vous mon témoignage et mes ressentis sur le canabis et sur son sevrage qui franchement, n'est pas à prendre à la légère. Musicien depuis de nombreuses années, j'ai commencé à fumer vers l'age de 25 ans, j'en ai 57 dans 2 mois. Ces dix dernières années ont été les pires. Je ne vais pas chercher d'excuses mais une histoire d'amour ayant mal tourné à provoqué chez moi un éffet paradoxale avec une augmentation exponentielle de ma consommation.Je passera cette évolution pour en arriver à la fin, la ou j'ai dis STOP ! ...

Présentation d'une journée pour moi qui suis cadre, directeur d'une activité dans un gros groupe du ferroviaire, ce qui veux bien dire que les toxicocanabissoman ne sont pas des junky ...

Lévé 5h45, un café et un joint ... la douche puis un joint et départ pour le job à 6h45 avec encore un joint. Je les tassais quand même, c'était pas de l'homéopathique happy ... depuis 1 ans, je ne fumais plus pendant le job, mais vers midi ... ne mangeant pas pour des raisons de poids (ben oui, la fumette amenant des fringales, faut aussi se battre contre ça) je 'isolais dans un coin et la, 3 ou quatres joints les uns sur les autres en 1heure ...
Rejob l'après midi puis fin de journée vers 17H30/18h ... des que j'étais dans la bagnole, je roulais un pétard, voir un second sur la route (Ben oui, même en conduisant j'y arrivait), puis en arrivant chez moi ... re - tarpé.
Sorti du job, nous en sommes à approximativement 9 au moment ou je me posait sur mon canapé, toujours aussi frais d'ailleurs, ce qui aurait du m'alarmer mais confiant, je me posais pas de questions.

En bref, toutes les activités qui suivaient le reste de ma journée étaient accompagné d'un joint avec 1/2h entre l’arrêt du dernier et le début du prochain. Cela nous amène à environ 6 joints supplémentaire en comptant celui que je fumais en bouquinant avant de dormir happy ... Pas besoin de calculatrice pour se rendre compte que du lévé au couché, dans une journée de semaine cela faisait environ 15 joints avec de l'herbe, ou du shit, cela en fonction de la disponibilité des potes qui me fournissaient. Le régime WE était encore plus élevé car sans job, pas de contraintes et je pense avoir eu des points à plus de 20 joints par jour.

Vous allez vous dire, ce mec nous raconte des bobards .. en ben non ! Cela est la stricte vérité.

Il faut savoir que je conduisais, faisait toutes mes activité sous l'effet du canabis, on peu même plus parler d'effet car ceux qui sont des gros fumeurs savent qu'à un moment, on sent plus rien et c'est d'ailleurs l'effet pervers de ce produit, c'est qu'à un moment, il faut fumer pour être normal. J'ai fais des tentatives d'arrets durant ces trente deux années, anti dépresseurs, crises ... somnifères, anxiolytiques ... tt y est passé et je suis toujours retourné vers le produit. Autre effet pervers, j'ai usé trois femmes que j'aimais, perdu tt mes potes, mêmes les fumeurs, pas vu ma maman mourir et pas vu non plus ma fille grandir ...

Il y a deux mois j'ai eu un accident de moto (ben oui, pas besoin de petites roues squand tu es sous l'effet) et j'ai été immobilisé. Durant une semaine je n'avais rien à fumer et je me suis rendu compte que je m'en passais bien. J'ai arrêté la clope aussi après une autre semaine et paf, tt vas bien aussi ... le pied. Je prenais tt de même un demi somnifère et un demi anxyolitique chaque soir depuis 3 ans, date de ma dernière rupture mais je gérais bien un sommeil court mais ça roulais. Au bout de deux semaine sans dope, j'ai commencé à subir finalement les effets sur mon humeur, je pense que j'avais tellement fumé que les graisses qui composent ma modeste carcasse étaient engorgées de THC et que chaque jours, mon organisme y piochait son besoin en mode dégradé. Un matin, en partant au job, gros malaise et sensation depressivoterrible de noirceur indélicate et nauséabonde au fond de la tête. J'ai eu ma copine au tel et sa réaction a été bizarre. Bon, on peu le comprendre mais sans problèmes. Le soir arrivé pour une raison futile, gros clache avec elle et la ... le ciel te tombe sur la tête car tu commences à réaliser ce que l'autre a vu de toi durant ces années.
J'ai une nouvelle fois tt perdu, elle avait déjà un remplaçant clean, beau et svelte sous la manche et ne croyait pas à mon sevrage. Depuis ce temps, c'est les montagnes russes, ca passe par de l'anxiété, du stress, de la déprime puis de la colère voir de la haine, et cela reviens dans n'importe quel ordre. Cela dure depuis deux mois et je sais qu'il va falloir au moins 6 mois pour que mon organisme se réhabitue à la vie sans THC et au moins une année pour que ma tête s'habitue à la vie sans dope, plus de vie sociale, une vie professionnelle très difficile car tt est dur, tt est un marathon et aucune envie de démarrer quelque chose, même mes guitares que je chérissais comme mes deux yeux s'ennuient devant ma passivité latente et mes yeux hagards perdu dans un vide crépusculaire qui n'a d'égal que les fond d'écrans STARTREK, sans l'ENTERPRISE devant !

A ceux qui arrêtent au bout de quelques années en n'ayant pas trop abusé, battez vous car le plus dur est devant si vous continuez. Chaque jour passé avec une victoire est une joie qu'il faut savoir fêter, sans dope avec plaisir et de préférence en gardant sa nana. On dit que les fumeurs sont des allumés ... je ne pense pas, un allumé n'est pas nécessairement un handicap, du moins dans le noir, ca peu servir mais gare aux effet les pires du canabis ... la rupture avec les autres. L'endormissement du soi dans ses certitudes et la croyance en un contrôle qui a pour seul but la solitude qui au bout du compte avec la mort seront les seules réponses que vous aurez. Battez vous les gars, ceux qui désirent fumer un peu pour le plaisir et le coté convivial, c'est comme jouer à la roulette russe avec un pistolet a retardement dont on ne connait pas la longueur de la mèche. Mais attention, quand le coup part ... les dégâts structurels sont eux bien réels.

Je me suis modifié au fil du temps, en mettant toujours sur les autres la cause de cette destructuration. Je pensais que je contrôlais ma consommation jusqu'au jour ou la vie m'a rappelé à la réalité dans un isolement qui n'est absolument pas furtif mais bien réel.

Je n'ai pas de solutions miracle, je sais que je vais ramer encore un moment, faire du yoga ou continuer à marcher des heures dans la nature. Trouver une copine va devenir difficile car je suis devenu par moment un gros C.. et j'en ai pris conscience. Il m'arrive même de prier car tt est bon pour s'en sortir quand tu contrôles plus tes humeurs, tes émotions tes sentiments. Même aimer est devenu insaisissable, plus moyen de cerner ce beau sentiment tellement l'ensemble des sens est pervertie ... j'ai l'espoir que le temps mettra fin à ce cauchemar mais par moment, je me dis qu'il est trop tard et que le point de non retour a été dépassé.

Tt cela peu vous paraitre noir et gore ... pourtant, c'est aussi renaitre chaque jour, redécouvrir des odeurs, des visions du monde que l'on laissait passer sans y prêter attention, c'est aussi se regarder avoir vieillit sans s'en rendre compte ... je me souhaite du courage et vous en souhaite aussi.

Fred

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47 réponses


ric_80000 - 11/10/2019 à 17h57

Bonjour Fred ,

quel parcours ! ! ! ! ! ! ! Et quelle remise en question ! ! ! J'imagine que tu dois te sentir mieux après cet arrêt ?

Je trouve que ton récit est touchant et je m y retrouve sur plusieurs points.En espérant que tu es toujours dans l effort et que tu t'accroches à autre chose que la défonce pour prendre plaisir à vivre.

En sevrage depuis le 26/09 , je souffres aussi des effets du manque avec des douleurs intercostales ,des courbatures , des palpitations ainsi que sueurs et nausées.

Tu dis prier et il est clair que ça ne peut être que bénéfique et toute aide que tu juges utile le sera.

Je te souhaite bonne continuation ainsi qu'à tous ceux qui comme nous, avons enfin accepté d'avoir aimer une chose trop mauvaise pour nous .

Profil supprimé - 14/10/2019 à 10h25

Bonjour,

Merci pour ces encouragements.
je suis presque à six mois de sevrage, La vie à changée, du moins mon appréhension de la vie car l’environnement ne se reconstruit pas de la même façon.

les symptômes liés à la surconsommation cessent doucement, la mémoire vive semble définitivement perdue, la prise de décision pour ce qui est de la vie reste difficile et le coté schiso à se croire investit perdure aussi.

Les irritations par contre ont disparues, pas en permanence mais les hauts et bas de moral se sont franchement améliorés. l'homme est différent dans son appréhension des autres mais il subit toujours les contrecoups des dégâts du produit.

Je ne croise plus personne qui est fumeur de joint et je pense que c'est le seul moyen de réussir le sevrage.

Profil supprimé - 24/11/2019 à 19h21

Bravo à vous
Moi j'ai commencé à 11 ans, j'ai 38 ans et des poumons de 60 ans du au bang... 40 douilles par jours pendant 10 ans facile... J arrêter car mal à la tête et la defonce exister plus...
Depuis je fumé equivalent de 10gr de weed tt les 2jours.
En couples depuis 22 ans, ma femmes en peut plus car financièrement pas top...
J'ai 2 enfants 4 ans et 5 mois.
J aimerait arrêter mais...
J adore trop ça.. Ma femme m'a couper les vivres du coup...
Je Péte un câble grave... Énervé constamment goût à rien.
Idée noires constante.
J'ai même demander à la gendarmerie de l aide mais à par tiré sur des gilet jaunes en ce moment ils sent battes les c....
J'ai commencé Xanax à contre coeur mais pas trop le choix.
Si vous avait des idée pour comblent ce manque svp.
Je fou ma familles en l aire j'en peux plus je pense toujours à faire une connerie pour laisser le monde en paix sans moi...
J attend vos aides précieux merci d avance.

Profil supprimé - 25/11/2019 à 09h30

Salut ...

Quand tu sens plus l'effet, il te faut fumer pour être normal.
j'ai décidé lorsque j'ai arreté de substituer un produit légal à une mort certaine.

1 zopiclone pour dormir et 0.75mg de Xanax pour tenir.
0.25mg le midi et 0.50 avec le Zopiclone le soir.

Aijourd'hui, cela fait 7 mois que je ne fume plus de joints.

j'en suis à 1/2 Zopiclone et 1/2 Xanax (0.17mg) le soir.

Faut tenir mon gars, tu verras qu'au bout de quelques temps, tu commenceras à voir des détails de la vie que tu ne ciblais plus.

Il te faut serrer les dents, penser à ta famille et te dire que c'est demain que tu en auras les bienfaits.

Courage.

Profil supprimé - 02/05/2020 à 20h58

Bonjour Fred
Je ne sais pas si tu es toujours sur cette discussion, ni si tu continues d arreter! Je me retrouve 1 peu dans ton expérience...plus de 20 ans de fumette de cannabis. Ce produit est devenu comme 1 ami qui me suis partout, comme un exhausteur de la vie...qui donne 1 effet waouhhh à tout ce que j ai entrepris...suis 1 femme de 41 ans, 2 enfants, un boulot bien installé...je ne fume pas dans la journée mais tous les soirs...une dois que les enfants sont couchés.
Je me retrouve dans ton expérience...moi qui était si sociable, entourée d amis...je suis seule depuis plus de 10 ans...j ai également perdu ce que j etais réellement...ne me retrouve plus ...décalage entre ce que je suis et l image sue je donne!
C est pourquoi j ai également décidé d arreter...et puis le confinement m a bien aidé.
1 an de meditation et de questionnement sur ma vie m ont aidé à priroriser cet objectif: me libérer du cannabis.
15 jours d arret...pas trop de troubles...ce qui me fait peur c est de retomber...mon mari est également consommateur ....lui n a pas de problème avec ça! J ai très peur de craquer lors de sa reprise..dis moi comment tu vas si tu es encore sur ce forum...

Profil supprimé - 05/05/2020 à 15h48

Bonjour,

Je viens de découvrir ton message et j'aimerai partager avec toi mon expérience depuis ce post que j'avais fait il y a 11 mois. Cela à fait 1 an le 25/04/2019 que j'ai arrêté et j'ai tenu bon.
Se retrouver n'est pas simple, il faut du temps, beaucoup de temps mais rapidement les sens s'éveillent et l'on recommence à remarquer des choses qui passaient inaperçus lorsque l'herbe était le quotidien.
j'ai refumé deux fois durant ce temps, une fois en aout dernier et une fois à nouvel an et cela a été une redécouverte de l'effet ... rien à voir avec la dépendance, rien à voir avec l'addiction ou l'on fume pour être normal. Aujourd'hui, je me sens beaucoup mieux, ce n'est pas transcendantal mais c'est tt de même une autre perception de la vie, surtout vis à vis des autres. Plus d’énervements inutiles, d’exaspérations non motivées, plus de paranoïa ... juste une vie ou fumer un joint n'est plus la première chose qui vient a l'esprit.

Mes finances sont maintenant bcp plus saines, plus d'achats compulsifs ... plus à courir pour trouver a fumer ... L'homme est complètement différents mais il faut laisser le temps au temps, il faut se couper des fumeurs car on est fragile sur ce sujet. On m'avait par le passé dit qu'il fallait huit à neuf mois pour y voir plus clair et c'est vrai, cela se fait doucement, sans découverte universelle ou sans mieux vivre instantané, du temps et du temps, de la volonté et avoir envie de se retrouver sur d'autres sujets que ceux de la dope, avoir des amis pour d'autres centres d’intérêts et aimer à nouveau sans réfléchir les matins ou les soirées ou l'on est clair comme une belle eau de roche.

Il n'y a pas de réelle renaissance, juste un atterrissage qui demande de la volonté pour rester les pieds sur terre et un jour, l'on se rends compte que l'on y pense plus ou très peu.

Bien sur, par moments, dans les circonstances de stress ou de morosité, l'on a envie de fumer un joint pour décoller mais c'est la qu'est la perversité du produit, seul l'humeur bouge, les problèmes ne se règlent pas en fuyant.

la mémoire reste le problème et d'une manière neurologique, c'est beaucoup plus long pour retrouver la normalité mais notre cerveau est une belle machine qui sait trouver les voies si on lui laisse le temps de se réparer.

Il faut du courage et continuer à persévérer, savoir dire non et tu verras que si ton mari ne te suis pas dans cette voie, tu en prendra une autre car c'est dans l'abstinence face au produit que l'on reussi.

Bon courage et peut être à bientôt pour te lire.



Profil supprimé - 05/05/2020 à 23h11

Bonsoir Fred
Je suis agréablement surprise de voir ta réponse...déjà 1 an. Tu as le recul que je n ai pas encore...
Seulement 2 semaines d arret et je suis heureuse comme ça. Je cherche juste à me retrouver moi-même, je n attends ni renaissance ou changements incroyables mais juste la sensation de soi.
Etre moi-même, être fière de ce que je suis , sans l etayage d un produit. Deja je retrouve des sensations, le plaisir de faire des choses du quotidien sans la béquille du joint. Ca c est nouveau pour moi et tellement bon! Enfin libre!
Peut-être aurais je besoin de tes conseils....tu as fait 1 long chemin...peut ettee aura s tu envie de partager cette expérience mais je comprendrais aussi que tout ça est derrière toi!
Juste 1 merci car ton témoignage est 1 aide
Lila

Profil supprimé - 06/05/2020 à 17h44

Bonsoir Lila,

C'est très bien de prendre conscience de ces choses, bien de savourer un jalon et de se sentir mieux.
Il faut perseverer dans cette voie, ne pas lâcher, ne rien lâcher au produit et ni même, dans ce début de sevrage penser a se donner le droit à un écart. C'est très important pour la suite, pour ton avenir.

Ce que tu ressens aujourd'hui reste fragile et il faut du temps au cerveau pour oublier cette complicité qu'il a noué au fil des années avec les joints. Il te laisse un peu tranquille mais d'une manière insidieuse, il va certainement te tenter, te titiller et injustement venir te dire "Juste un joint, ce n'est pas grave" ... dis lui "NON", car c'est ta liberté qui est en jeu, soit en consciente.

Encore aujourd'hui, par moment j'en ai envie et si je ne m'étais pas coupé des fumeurs, j'aurai certainement craqué mais en te recentrant sur toi, ton bien être et ton avenir, tu trouveras les prémices d'une rédemption sur ce sujet, l'ouverture d'une porte sur une vie sans dope, sans artifices et tu verras petit à petit les gens te regarder avec un autre œil, une autre vision. Ta propre vison des choses changera, elle a certainement déjà repéré de nouvelles choses, de nouvelles sensation mais en comparaison du couple que tu as fait avec les joints, cela reste fragile, très fragile et il te faut tenir, par moment endurer et surtout vouloir vivre libre.

Cette liberté, je ne la lacherai plus jamais, elle est trop belle et si paisible. Elle ne règle pas les problèmes que la vie engendre mais elle donne un nouveau sens aux choses, à la vie ... à ta vie.

Je n'ai jamais autant vécu de beaux moments que depuis que je me suis sevré. Je n'ai jamais si bien vécu avec ce sentiment de liberté et ce pouvoir de diriger ma vie sans chercher a fumer, je n'ai jamais été si honnête avec moi-même, si conscient et si libre que depuis que j'ai arrêté et cela est exponentiel.

Comme je l'ai déjà dit, cela ne règle pas les problèmes de la vie mais on la voit avec un autre œil, comme si l'on avait pris de la hauteur et vu le vrai sens des choses.

Il faut écouter ton instinct, celui de la préservation et il faut rester lucide face au rêve artificiel, au calme dans ta tête sans oublier que jour après jour, tu grandiras et tu trouveras face au produit de plus en plus de raison de tenir le coup. C'est un chemin personnel, avec des embuches mais il faut regarder loin devant, cette petite lumière qui s'appelle liberté et la laisser te guider, t'en remettre à ton avenir et à ta guérison.

J'ai profité de ce sevrage pour me découvrir, j'ai beaucoup travaillé pour me comprendre et comprendre pourquoi j'avais besoin de ce paradis artificiel pour vivre et j'ai découvert une hyper sensibilité, une différence caché sous un masque que les joints me permettaient de porter pour me cacher, me protéger;

J'ai décider de m'assumer, d'apprendre à me gérer plutôt que de me droguer, à me vivre tel que je suis plutôt que de m’assommer pour ne pas penser, ne pas réfléchir ... la canabis m'a permis de tenir face à beaucoup de choses, trop de choses et j'en avais perdu le sens de la réalité, le sens de mon honneur et j'ai même été la victime manipulée d'une personne avec une pathologie que je ne voulais pas voir, pas croire, pensant que mon amour pour elle allait réussir à la guérir de ses fantômes, de ses errances.

Je me suis finalement coupé d'une réalité qui a faillit me tuer, me détruire car les joints te mettent dans un état ou tu ne captes plus le vrai sens des choses mais celui qui t'arrange au moment ou tu les vis.
Il t’empêche d'être lucide, de réagir et même t'amène au bord d'une forme de schizophrénie ou tu n'es plus un humain mais une machine à cauchemar.

Je suis heureux d'être sorti de tt cela, heureux d'avoir retrouvé la paix et même si la solitude est parfois difficile, elle t'accompagne en te laissant face à toi même pour assumer qui tu es, chose que le canabis te fait oublier.

Je te souhaite de tenir, de trouver la force de te battre et d'entrevoir dans ce passage que tu empruntes un bel avenir de conscience et de renaissance.

Fred




Profil supprimé - 07/05/2020 à 08h00

Bonjour Fred, bonjour à tous,
Je trouve que c’est un très beau témoignage. Merci pour le partage et félicitations pour avoir réussi !

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