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959 réponses


casadelsol - 05/07/2022 à 13h07

@barti, cool un nouvel adepte du soda stream!!! En ce moment je fais un mélange menthe, citron et orange, c est top

barti - 06/07/2022 à 09h13

Salut Roland!

Bravo pour le CSAPA, et j'espère que cela t'apporte ce que tu recherches en termes d'aide et d'accompagnement. Accroche toi, la vie est tellement plus belle aujourd'hui!
Casadelsol, je vais tenter le mélange...et boire un bon jus à ta santé.

Ça y 'est, je suis de nouveau sur mon petit nuage cotonneux de l'abstinence heureuse.. Je crois avec ces craving intenses ces dernière semaines, j'ai enfin franchi une marche de plus. Je vais construire un mur derrière moi pour ne pas reculer!

Je vous embrasse tous et tiens bon mon Roland

Barti

Profil supprimé - 25/07/2022 à 09h05

Bonjour Drunkette,

J'ai 56 ans, ma consommation d'alcool a dérapé sérieusement depuis un peu plus d'un an, je suis suivie au CSAP de l'Hôpital par un médecin et une psychologue, (rv aujourd'hui) et malgré les médicaments je n'arrive pas à arrêter, mon compagnon boit également tous les soirs, pafois la journée, moi non.

Je me retrouve totalement dans les situations que tu décris : endormie sur le canapé, partie de soirée oubliée.

Il y a une semaine, je me suis réveillée le dimanche matin avec une douleur au niveau des côtes et de la hanche droite. Arrivée dans le salon, j'ai remis la table basse en place, et là j'ai enfin compris que j'ai dû tombé en allant enfin me coucher au milieu de la nuit. J'ai été obligée d'aller chez le médecin : déchirure musculaire. Donc arrêt de toute activité sportive pendant au moins deux semaines, voire 3. Je ne me supporte plus physiquement, je suis très sportive mais j'ai honte de mon corps et je veux et dois me reprendre en mains.

Depuis je me pose énormément de questions, je cherche la solution pour m'aider à arrêter définitivement sans craquer tous les soirs quand je vois mon compagnon boire.

J'ai trouvé sur internet et imprimé Les douze étapes et douze traditions des AA que je lis, et j'ai trouvé sur Youtube des vidéo d'hypnose contre les addictions.


Je ne vais pas dire que aujourd'hui est le 1er jour d'abstinence, mais je l'espère très fort.

Bonne journée

Lilith510 - 26/07/2022 à 10h35

Bonjour,

J'avais posté, il y a quelques mois de cela. Mal être, envie de suicide pour que tout s'arrête à boire 3 litres de rosé par soir. Avoir mal le lendemain, trembler, avoir des palpitations a en être folle. J'ai pris rendez-vous chez mon médecin traitant, j'ai tout dit... sans honte... elle m'a donc envoyé aux urgences psychiatrique. Quelques jours plus tard, soit le 18 novembre, je suis rentrée dans une clinique pendant 2 mois puis dans une autre clinique pendant 4 mois. J'ai rencontré un psychiatre et des personnels de soins formidables. J'en suis à 8 mois d'abstinence, je ne crie pas victoire mais je suis fière de moi. Plus d'envies, pourtant je suis actuellement en Belgique et entourée de bar de bières mais rien... l'envie de boire dure 20 minutes... je prends du baclofène. Je suivi en hôpital de jour et dans un casa. On m'a déconseillé d'aller dans un groupe d'alcoolique anonyme car je buvais depuis 5 ans et j'étais une "jeune alcoolique" cela aurait pu être difficile pour moi. On m'a juste dit cela... réfléchi au 1er verre, arrêtes toi et prends du recul. N'hésitez pas à vous faire hospitaliser... plusieurs mois si il le faut. Je ne bois pas non plus de substitution sans alcool... ce serait trop dangereux. N'ayez pas de honte envers les professionnels de santé ouvrez vous et déjà c'est un pas... je fais attention car l'alcool est pour moi comme le loup et moi le petit chaperon rouge. Toujours sur mes gardes et je m'éloignes des gens négatifs !!

barti - 27/07/2022 à 09h05

Salut les amis!

Bienvenue Helen et merci à toi Lilith de nous délivrer ce message porteur d'espoir. On sait tous ici à quel point ce que tu endures est raide et difficile. Tu t'accroches et ça y est, tu as trouvé ta voie. Là est bien l'essentiel!

De mon côté, ça va, ça tient toujours après bientôt 21 mois. Je compte beaucoup moins (conseils d'Olivier) et passe parfois plus d'une semaine sans penser du tout à notre maladie. Et puis parfois, cela revient insidieusement, par des émotions, des sensations, des flashs dans la tête.

J’éprouve maintenant une sorte de dépit lorsque je repense au passé. Il y a quelques jours, je fête l'anniversaire de mon dernier fils de 8 ans et tout se passe super bien, on est tous heureux, tous joyeux. Et puis, vlan, comme un coup sur la tronche, je me mets à cogiter sec sur les anniversaires passés ; le sien et ceux de ses frères. Je m'en veux d'avoir gâché pas mal de moments. Je suis triste, je m’apitoie. Ça ne dure pas toute la soirée mais quand même, ça me trotte jusqu'au coucher comme une petite musique lancinante : t'as sévèrement merdé durant toutes ces années... Et ça rend plus que piteux, ça vous mets le moral dans les chaussettes et la confiance en soi à zéro.

Le lendemain ça repart, l'important c'est l’avenir ! et le moral revient, la fierté d'avoir arrêté cette merde.
Mais mon problème finalement c'est le présent. Comment vais-je arriver à apprécier, gouter le présent sans le confronter au passé ? Je ne dis pas que je n'y arrive jamais mais un pas supplémentaire désormais me reste à franchir pour accepter cette foutue maladie, ce qu'elle a causé et accepter le passé tel qu'il est.

Ça va vous paraître un peu désolé comme message, genre de truc qui fout un peu le cafard en plein été (en même temps, chez nous autres, pas de saison pour la mélancolie !) mais pas du tout ! mon message se veut positif : c’est une prise de conscience, le fait que nous le savons bien, il faut se concentrer sur le présent, un jour à la fois, développer la pleine conscience, vivre pour être heureux de vivre. Et puis se rappeler que tous les moments forts en émotions, nous autres un peu handicapés sociaux, sont dangereux ou tout au moins risqués…

Mon échéance fatidique de ma semaine en solitaire approche et elle ne m'angoisse plus, non je ne prendrai pas cette murge en solo que je m'étais promise, loin des yeux et des regards de mes proches, comme mon petit moment de liberté retrouvée. Je n'ai pas perdu ma liberté, je l'ai retrouvée en cessant de boire.

Alors tout va bien !

Prenez soin de vous et portez-vous bien. Courage à tous.

Barti

Profil supprimé - 27/07/2022 à 22h40

j en ai marre tout ça ne sert à rien
je vais me foutre une balle

Moderateur - 28/07/2022 à 09h33

Bonjour Beberd,

Est-ce que vous pourriez nous en dire plus ? Qu'est-ce qui ne sert à rien ?

Le moins que l'on puisse dire c'est que votre court message mobilise mais dites-en nous plus pour voir comment nous pourrions vous aider.

Cordialement,

le modérateur.

ddaniele - 28/07/2022 à 11h50

Je ne pense pas me leurrer en te disant qu'on est TOUS passés par là Beberd.
Mais on est encore là et pour bcp, bcp mieux qu'avant.
Non ça ne sert pas à rien, la vie est plus belle sans alcool, l'alcool nous transforme, nous fait croire qu'on ne peut pas faire sans, c'est faux.
On peut faire sans et c'est tellement mieux.
Tu vas y arriver.

casadelsol - 28/07/2022 à 15h32

Bonjour beberd

On sent la détresse profonde dans ton message. Je ne connais pas ton histoire tes difficultés... elles sont sûrement profondes, mais la vie y en n à qu une. Une seule chance. Il y a aussi beaucoup de problèmes, et des solutions.
A mon avis un psychologue serait urgent à consulter, pour remettre de l ordre dans ta vie et tes priorités.
Personne n est parfait on a tous nos défauts, mais c est dommage de gâcher cette chance qu on a.
Alain disait: "le passé et l’avenir n’exist ent que lorsque nous y pensons ; ce sont des opinions, non des faits. Nous nous donnons bien du mal pour fabriquer nos regrets et nos craintes".

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