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Vos questions / nos réponsesBonsoir à vous toutes et tous,
Je me rends compte que je n'avais pas répondu. J'ai pu prendre de la distance. Distance pendant laquelle mon compagnon s'est sevré. Après maints échanges agressifs, où tout et surtout n'importe quoi ont été énoncés. Le manque leur fait dire des choses insupportables.
Et j'avoue avoir presque cru toutes ces paroles. L'expérience, l'âge m'ont permis de prendre du recul, la raison m'a permis de me dire que tout cela était factice.
Je suis assez indépendante donc ce break m'a été bénéfique. Plus d'agression au quotidien, pas de paranoïa...
Au bout de 2 mois, nous avons repris contact. Un autre homme. Une stabilité émotionnelle. Des moments intimes où il y a un partage, des discussions où des avis différents n'aboutissent pas à de l'intolérance, des matins heureux. Tout cela après un combat contre la déprime, les matins taciturnes, l'agressivité dus au manque du cannabis.
Au travail, avec ses proches, tout le monde a subi cette violence et cette noirceur sans savoir de quoi il retournait!!!
Tout se passait bien. Il y a eu le petit pétard avec son copain fumeur en semaine en me disant, je contrôle, ne me mets pas la pression, ça reste ponctuel. OK. (Pourtant, je l'ai vécu un nb incalculable de fois!!!!). Plusieurs semaines, ça n'a été que 1 pétard une fois ponctuellement avec son pote.
Ce soir, je m'aperçois qu'il en a ramené chez lui. Pour se détendre.
"Mais non, je ne compte pas retomber dedans". Je suis arrivée chez lui, j'ai tout de suite capté ses yeux défoncés. Il voit que ça me fait paniquer, que j'ai peur que ça aille sur un terrain glissant, il me rassure.
A 23h, "je m'absente". Et il va s'en refumer un.
J'ai pété un câble. Je peux tout à fait concevoir que je n'ai pas la bonne attitude. Mais, à quel moment, un gars dépendant au cannabis, soit disant sevré, va refumer après avoir eu une discussion sur le fait de refumer?
"J'ai arrêté de fumer" avec presque un pétard dans la main.
Expliquez-moi!!!!!!!!!!!! Y a un truc dans mon cerveau qui ne comprend pas.
Pendant cette période de manque, il m'a reproché de ne pas le soutenir dans sa démarche, de ne pas lui dire, tiens bon (je lui disais que je ne pourrais pas revivre ça).
Il est suivi. Mais je ne suis pas pro. Je ne sais pas quelle attitude je devrais avoir. Et, ce que je souhaite est-il important? Ce que je vis? Ou je dois mettre tout ça en sourdine et juste entourer, dire amen, ne pas mettre la pression en le revoyant augmenter subrepticement la consommation?
Je suis l'empêcheuse de tourner en rond. Mais les effets retombent sur moi alors je dois faire quoi???
Pour l'instant, ce petit pétard avec son copain n'avait aucune incidence sur son humeur. Mais je ne veux pas revivre cette instabilité. Impossible. Je ne peux pas.
Et visiblement, ça ne lui fait ni chaud ni froid.
Ou alors, je ne lui fais pas assez confiance. Et cette pression va accélérer sa retombée dedans.
Je suis perdue.
Désolée...je craque ce soir...
Jojodici, pardon de ne pas avoir glissé de demandes de nouvelles.
Et d'ailleurs, tous ici sur ce forum, n'hésitez pas à donner de vos nouvelles, bonnes ou moins bonnes.
Ça fait du bien de vous lire.
Je ne connais personne dans mon entourage qui connaisse ces pbs.
Si cela n'avait aucune incidence sur la personnalité de mon compagnon et notre relation, je mon foutrais totalement. Sa santé est son affaire d'adulte.
Mais que croire dans tout cela...
Peut-on passer de la dépendance à une conso réellement gérée ?
Je suis peut-etre bête de ne pas y croire. Peut-etre que mon expérience avec lui m'empêche d'être confiante.
Bonjour, je vis avec mon compagnon depuis 15 ans et nous avons un enfant de 8 ans. Mon conjoint fume depuis l'adolescence et il a maintenant plus de 40 ans. J'ai bossé dans un service daddictologie pendant 9 ans, au moment où nous nous sommes mis en couple. Et notre vie quotidienne est rythmée par ses changements d'humeur. Par les conflits avec les autres aussi. Avant d'avoir un enfant nous nous sommes séparés à plusieurs reprises, et nous étions locataires donc on pouvait facilement se séparer pour avoir chacun notre logement. Puis revenir ensemble. Maintenant nous avons notre maison, nos boulots et notre enfant. La plupart du temps ça va bien. Mais depuis cet été c'est compliqué et je me sens coincée. Il a eu une altercation avec le voisin et il a été très agressif. Il s'est alors dit que ça ne pouvait plus durer et il a décidé d'arrêter de fumer. Il n'a pas voulu consulter mes anciens collègues addictologues mais son médecin traitant. Il alterne entre cannabis le week-end, lexomil la semaine, enfin je crois. Et ce week-end c'est l'enfer il est de plus en plus con. Encore une altercation avec un riverain où il a gardé son calme mais au retour je me suis tout pris : ils sont tous cons ici, je suis la cible, il faut vendre la maison et quitter le département sinon je vais me suicider... Bref j'en peux plus. Si quelqu'un a une idée...
Bonsoir,
J’ai lu tous vos témoignages et ça me rassure de savoir que je ne suis pas la seule à vivre ça. Mon mari a 27 ans et fume du canabis depuis ses 13 ans. Il n’a pas encore de revenus c moi qui le soutient financièrement mais je n’ai pas un gros salaire. il me demande de l’argent pour qu’il acheter du tabac et du cannabis mais les temps sont dur je n’ai pas trop d’argent il le sait mais il insiste s’énerve me dit que je ne veux pas l’aider que c’est un besoin, il m’insulte. Je fini par céder car je ne le reconnais plus. Je commence à penser à divorcer. Il me dit que quand je l’ai connu il fumait et que donc je dois l’accepter comme il est. Mais la situation me fait souffrir il dit que je suis égoïste. Je ne sais pas quoi faire. Il dit que s’il veut arrêter il arrêtera tout seul mais que pour l’instant il en a pas envie.
Bonjour,
Je suis vraiment démunie mon compagnons et père de mes deux filles avait arrêter de fumer après que nous ayons passés de grosses difficultés dû je pense en partie à sa consommation .
Il était devenu très agressif et je ne savais plus sur quel pied danser , nous nous sommes séparés pendant un moment et il m’avait promis de faire de efforts .
Il ne fumait plus que le week end j’arrivais à accepter car je me disait que la consommation de cannabis avait déjà pas mal diminué .
Il a perdu son permis et son emploi car en se faisant contrôlé sur la route il avait un taux de thc supérieur à la norme. ( il était chauffeur)
Je l’ai beaucoup soutenu suite à la perte de son emploi et de son permis il avait décidé d’arrêter complètement De fumer.
Ce week end son cousin est resté chez nous et je les ai retrouvés tous les deux avec les yeux rouges il a commencé à nier mais j’étais déterminé et il m’a avoué qu’il avait fumé un joint .
Aujourd’hui nous sommes en pleine semaine et j’ai senti l’odeur dans une chambre je lui ai d’abord demandé s’il en vaut racheter il a nier en fouillant d’où venir l’odeur j’en ai retrouvé il en a racheté et il m’a encore mentis dans les yeux en me disant que sa appartenait à son cousin mais je ne le croit plus je ne sais plus comment l’aider ..
nous avons eu une grosse dispute je ne comprend pas cette addiction il a tout pour être heureux je ne sais pas quoi faire pour l’aider il refuse de voir un psy.
Je voudrais juste qu’il soit en bonne santé pour voir nos filles grandir il ne se nourrit pas bien ne dort pas la nuit il se couche tard et se lève tard n’a plus de permis plus de travail et je ne veux pas subir ses changement d’humeurs.
Si vous avez des idées pour que je puisse lui faire prendre conscience ?
Bonjour,
Je vous lis, suis emue… Je vis depuis plus de 20 ans cet enfer parsemé de moments merveilleux, avec un amoureux qui fume depuis presque 30 ans…
J’aime mon mari. à la folie… Je n’ai jamais cessé de l’aimer. Je l’aime toujours. C’est un homme doux, d’une grande sensibilité. Il me fait rire. Il me connaît si bien. J’ai toujours pensé que ce que l’on vivait était à part. On partage une forme de folie. Une magnifique folie. À deux, on est plein de projets, d’espoir, de courage aussi.
Et pourtant, c’est allé si loin…
Je suis quelqu’un de rayonnant, de lumineux… Je suis de nature confiante et pleine de solidités… Il m’aime pour ça.
J’ai tellement lutté pour ne pas m’éteindre. Pour ne pas le laisser m’etouffer…
J’ai mis du temps à voir. La manipulation, la violence psychologique, le jalousie…
Il y avait des moments si doux entre deux…
J’ai mis du temps à démêler ce qui était pertinent ou pas dans ses reproches.
J’ai mis encore plus de temps à comprendre que le canabis était l’explication centrale. Et encore… Je ne sais toujours pas en fait… Qu’est-ce qui fait de lui ce qu’il est ? À quel point le canabis le transforme-t-il ? Je l’ai toujours connu fumeur.
Je vis dans une intranquilité permanente. Je suis devenue très douée pour détecter les moments où ça va être difficile… Je suis en vigilance au quotidien.
Tant que nous avons été juste nous deux, ça se gérait.
Puis il y a eu les enfants. Et tout s’est accéléré. Les crises, le stress, et pour moi : l’impossibilité de fuir, la fatigue pour tout gérer et tenter de maintenir un semblant de normalité sous notre toit…
Aujourd’hui, j’ai décidé de sauver ma peau, et celle de nos petits… Quand on s’est séparé, mon garçon m’a dit « Maman, c’est grave si je me sens mieux sans papa ? Je me sens tellement plus tranquille, mais il me manque quand même »…
Je pleure en vous l'écrivant… Parce que mon homme est le papa le plus extraordinaire qui soit, tout le monde vous le dirait. Mais seulement quand il a fumé et est détendu… Et tout le monde ne le connaît pas lorsqu’il nous fait vivre l’homme en colère, qui a peur et qui explose à cause d’un tore trop fort ou d’un salon pas rangé…
Je me pose une question douloureuse. J’ai cherché partout dans vos messages la réponse… Je sais pourtant qu’il n’y en a pas. Pas de toute faite et facile en tous cas. Mais j’aimerais connaître votre réponse, à vous qui connaissaient la répétition de ces cycles où l’espoir se mêle au désespoir sans cesse…
S’il arrête de fumer, pourrons-nous un jour nous retrouver ? Est-ce que je dois l’attendre ? Est-ce que je pourrais un jour lui refaire confiance ?
Je garde mon cap. Je reconstruis notre vie à distance de lui. Mais ça me demande un courage phénoménal. Celui de renoncer à lui, de faire un deuil en sa présence.
Je me dis parfois que ce serait tellement plus simple s’il était mort… Je pourrais continuer à l’aimer sans le voir se dégrader, sans le voir devenir bête, menteur et violent. Sans devoir protéger de lui nos enfants…
L’écrire est horrible. Je le veux bien vivant… Mais faire le deuil d’un vivant est tellement dur…
Est-ce que la drogue doit faire taire cet espoir qui refuse de me quitter ?? Est-ce que je me fais du mal en y croyant encore ?
Bonsoir Soleil Brumeux
La lecture de ton message m’émeut et me laisse sans voix...
Quand je te lis, j'ai l'impression que tu racontes ma vie.
J'aime mon conjoint à la folie depuis 12 ans maintenant. Je l'aime toujours même si je pleure chaque jour à cause de son comportement. Il est très attentionné, drôle et libre. Notre amour à toujours eu, comme tu dis, un petit côté à part.
Nous avons en commun pleins de projets, du courage et de la volonté.Je l'ai connu fumeur et cela fait plus de 20 ans qu'il fume maintenant.
J'ai mis tellement de temps à comprendre son comportement... Tous ses flots de reproches, la paranoïa, les violences verbales et la manipulation. J'ai mis très longtemps à démêler tout ça. Je me suis beaucoup remis en cause pendant des années. Je suis allée plusieurs fois voir une psy, car je pensais que c'était moi qui avait un problème...
Et puis les enfants sont arrivés, et là j'ai commencé à me douter que c'est lui qui n'allait pas. Car il était pareil avec les enfants.
Je dirais, que la responsabilité d'être papa a accentué son comportement. Comme si le fait d'être papa lui avait donné une source de pression supplémentaire. Et là, comme tu dis, c'est devenu ingérable.
Pourtant un papa en or qui aime ses enfants et fait tout pour leur épanouissement... quand il a fumé et est détendu
Sinon le matin au réveil c'est très compliqué. Le moindre petit détail vire à la crise.
Mon aînée me dit " cela serait bien que papa vive dans un autre endroit et qu'on aille le voir quand on en a envie" et deux jours après je tombe sur ton message... J'ai pleuré longuement...
Je n'ai malheureusement pas d'espoir à t’apporter car mon homme a arrêter deux fois de fumer pendant de longues périodes (8 à 10 mois) mais il a toujours replonger. Il le faisait pour moi et les enfants car il sentait bien qu'il allait nous perdre mais je crois que la drogue est plus forte.
Maintenant, mon aînée lui fait ressentir sa déception et sa colère. D'ailleurs elle n'est pas très tendre avec lui ( refus de donner la main, elle le boude, lui dit qu'il ne changera jamais) et moi j'ai dû mal à me taire quand il s'énerve, du coup encore plus de grosses disputes et plus souvent. Je crois que maintenant, il n'a même plus peur de nous perdre et qu'il n'a plus aucune motivation pour arrêter de fumer.
Il me dit " Je ne veux pas être un fardeau pour vous, dis moi de m'en aller et je m'en irai"
Tout notre amour, perdu, noyé dans un nuage de fumée...
Il dit que je ne le soutient pas, que je ne pense pas à lui, alors que j'ai dédié ma vie à lui, à nos projets et à nos enfants. Malheureusement SoleilBrumeux je ne pense pas que l'Amour soit plus fort que la drogue et j'en suis autant attristé que toi.
Toi au moins tu t'es mis, toi et tes enfants à l'abri et je pense que c'était le mieux à faire. Même si cela doit être un arrache cœur pour toi. Tes enfants n'ont pas à subir un quotidien chaotique même s'ils aiment leur père. Et toi non plus d'ailleurs !!! Car en vrai, sans s'en rendre compte, c'est nous qu'ils détruisent à petit feu
Pour le moment, je n'ai pas ton courage,et l'espoir ne me quitte pas, même si je sens bien qu'au fond de moi c'est mort car notre quotidien à entacher notre Amour. Sache que je t'admire pour ton courage et te souhaite une fin heureuse même si mon message n'est pas très positif.
<3<3<3
Bonjour je me reconnais beaucoup dans vos témoignages.
J'ai l'impression d'avoir 2 personnes, je le vois de suite quand il en a plus , le regard noir , la mauvaise humeur, il est excecrable, en plus il ne reconnais pas que c'est a cause de ça ! l'impression d'être une ennemi.
Moi personnellement ça fait un petit moment que je ne ressens plus rien pour lui. A force de m'en prendre plein la gueule de reproches critique insultes . Mais j'ai peur de partir , j'ai déjà essayé, ai reçu des menaces... Alors oui ce que vie toute c'est de la violence conjugale clairement faut pas ce voiler la face .la actuellement il en a plus , j'espère qu'il vas en reprendre moi , pour me sentir mieux a la maison car oui ont marché sur des œufs . J'ai re développer du stress a cause de lui de ( l'alopécie) . Vite qu'il reprenne que j'ai la paix !
Bonjour, cela fait longtemps que je ne suis pas venue ici mais je voudrais donner des nouvelles positives: mon ex-conjoint (et père de mon fils) a fini par partir du domicile. Avant ça il avait développé un fort ressentiment à mon égard et même s'il disait avoir arrêté le cannabis pour le remplacer par du CBD, il était resté très réactif à ma personne : quoique je faisais, quoique je disais, il m'en voulait.
On en est venu au point de rupture mais ça a été très long pour qu'il trouve un logement (il ne travaillait pas, donc il a du trouver un boulot d'abord) et la cohabitation a été horrible. Mais malgré son départ, il a continué à être très hargneux à mon égard, dès qu'on devait échanger au sujet de notre fils (garde partagée) et parfois partir sur ces phases de harcèlement par texto. Cela fait 9 mois maintenant qu'il est parti. J'ai fini par prendre un avocat pour essayer qu'il me laisse tranquille. On verra ce que cette longue route judiciaire donnera mais je suis ok pour attendre. En plus, depuis quelques semaines, il s'est un peu calmé donc ça me laisse un peu respirer. Notre fils (3 ans) a bien vécu la séparation.
On ne dirait pas comme ça mais ce sont de bonnes nouvelles : je ne me suis pas sentie aussi bien dans ma peau depuis des années. Je peux enfin penser à moi et à mon avenir, sans me soucier de lui, de ses colères et de sa fragilité. ça veut pas dire que je l'aime plus mais je suis heureuse et soulagée d'être sans lui.
Il y a donc un conseil que je peux donner : BARREZ-VOUS!!! Il ne vous respectera pas tant que vous lui laisserez la possibilité de vous pourrir la vie. Et vos enfants iront mieux aussi.
Je comprends celles qui sont amoureuses et qui hésitent à partir. Mais lisez ce fil et voyez comme aucune de nous n'a réussi à "guérir" son conjoint (ou son frère, ect) en lui donnant de l'amour. Et vous, en attendant, vous souffrez et passez à coté de votre vie.
Et pour celles qui ont peur de la réaction de leur conjoint si elles partent : soyez prudentes mais demandez de l'aide. La première chose à faire, c'est de parler de votre situation autour de vous, déjà pour se sentir moins seule mais aussi parce qu'on pourra vous aider à trouver des solutions. Donc parlez, à votre famille, à vos amis, à votre médecin,à un psy, à un avocat.
Il ne faut pas oublier qu'un des mécanismes des personnes manipulatrices/parano/addict, outre la culpabilisation, c'est de vous isoler pour que vous restiez dépendante de lui. Et c'est aussi de vous diminuer tellement que vous finissez par vous convaincre que sans lui, vous ne serez pas capable de vous en sortir. Le plus dur, c'est de sortir de ce carcan mental. Quand ce carcan se fissure, on devient plus fort et les solutions qu'on ne se sentait pas capable d'adopter deviennent réalisables.
Bon courage!
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