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Vos questions / nos réponsesBonjour Clairdelune,
Je suis la femme de Hakma , tout d'abord merci à toi et tout ceux présents sur la discussion je vois que cela lui as fait beaucoup de bien , savoir que l'on est pas seul et que d'autre vive la même chose à différents degrés cela aide, que se soit à avancé ou à relativiser car le soutien sincère de personnes neutre peut apporter d'autre choses en plus du soutien de ceux qui nous connaissent et nous aime .
Je me permet de répondre à ton message qui m'as je l'avoue un peu peiné , c'est triste de vivre ça ,surtout quand ont veux aider la perssone qu'on aime .
C'est certes un mauvais passage pour lui c'est très certainement très dur et de ce que tu dit tu est la seule à subir car tu est celle qui le soutien .
De ce que tu dit après cette lettre il aurais quand même pris en considération ce que tu aurais pus lui dire ...
Mais ce qu'il traverse ne dois pas en être une excuse pour ne pas prendre en considération ce que tu ressens tu n'est pas responsable de sa vie ni de ses choix mais ce n'est que mon avis , si tu pense à le quitter c'est aussi ton droit de pas accepter d'être blessé ainsi ,mais je peux comprendre que ce soit difficile comme tu dit tu ne veux pas être celle qui l'abandon au pire moment malheureusement vous vous vivez tous les deux le pire moment...
En tout cas j'espère que tu trouveras la force ou que ton conjoint arrivera a trouver la force d'avancer et d'accepter ton soutien...
Bonne journée.
Je participe à la discussion pour dire que je reconnaît beaucoup de ce qui est écrit ici concernant le père de mon fils qui fumait du cannabis depuis longtemps. Sauf que même quand il n’était pas sevré, il avait des comportements agressifs et durs envers moi. Encore pire le matin effectivement.
Son comportement a empiré à la naissance de notre fils il y a deux ans. C’est comme si le fait de devenir père avait réveillé des traumas que même le cannabis ne suffisait plus à calmer. J’ai eu droit à des crises de parano et des crises de colère et puis presque toujours en rogne contre moi comme si j’étais la cause de tous ses problèmes. Quoique je fasse ca pouvait m’être reproché. Je marchais tt le temps sur des œufs.
Quand on a commencé à parler de séparation, il a arrêté de fumer du cannabis et a remplacé par le cbd. Pas parce qu’il a pris conscience que ca le rendait hargneux mais parce quil était persuadé que j’allais l’utiliser son addiction pour lui enlever la garde de notre fils (alors que ca n’a jamais été mon intention). Après son sevrage je n’ai pas noté de différence. Comme il n’a pas réglé ses problèmes de fond qui ont mené à son addiction, le seul arrêt du cannabis n’a pas suffit à le rendre plus équilibré.
Le fait qu’on se sépare est clairement la seule solution. J’ai fini par comprendre que je ne pouvais pas l’’aider. Il n’y a que lui qui peut résoudre le problème. Et comme il est dans le déni, il ne demandera jamais d’aide psy.
Quand je lis les autres témoignages je me sends moins seule. J’ai passé tellement de temps à me dire que j’avais un problème. Puis que lui avait un problème et que je devais être là pour l’aider.
Maintenant j’ai compris. Et si j’ai un conseil à donner, c’est de ne pas rester avec une personne addict qui ne veut pas s’en sortir, qui ne pense pas avoir besoin d’aide. Il faut fuir. J’ai mis trop de temps à m’en rendre compte mais il n’y aura pas de miracle. L’amour ne suffit pas à sauver de l’addiction.
Bonjour à tous et à jojodici
C'est tellement triste de voir que les comportements de nos moitiés sont identiques et rassurant à la fois.
Ça permet de se rendre compte en effet que le problème vient d'eux et non de nous.
Et oui vous avez raison de dire qu'on ne les sauvera pas ils sont seuls maître de leur destin. Pour ma part après avoir supporté l'insupportable et accepté l'inacceptable tout est de nouveau calme, apaisé et agréable.
Ça m'a fait du bien de retrouver enfin l'homme que j'aime et de voir enfin le retour de l'amour dans ses yeux. Mais je viens de découvrir qu'il avait replongé ce qui explique ce regain d'intérêt pour moi et pour la vie en générale.
Du coup je ne parviens plus à me réjouir que les choses soient de nouveau comme avant car je me dis que ce n'est pas son vrai lui mais juste les effets "calmant et planant" de cette foutue drogue!
Franchement je ne sais plus quoi penser ni quoi faire. Est ce que je devrais laisser faire les choses après tout c'est sa santé et en attendant je vis mieux. Ou est ce que je devrais lui faire la morale et l'encourager à arrêter de nouveau avec le risque de vivre encore ce que je viens de traverser pendant ce mois.
Entre nous j'en suis à me dire ma santé avant la sienne car si lui a choisi cela moi je le subis j'ai rien demandé.
Je sais c horriblement égoïste mais g trop souffert je suis epuisee.
Jojodici courage, pense à toi et tes rnfants avant tout car comme tu l'as compris quoiqu'il arrive le cana passera en priorité sur tout le reste.
Bonne journée à chacun et chacune.
Bonsoir,
Hakma, Clairedelune, Jojodici, je venais aux nouvelles.
Je me sens seule ces temps-ci. Nous avons réservé un séjour à l'étranger de qqs jours et j'ai été angoissée de cet arrêt forcé de cannabis au lieu de profiter de l'idée de ce séjour en amoureux.
1er soir, l'enfer est arrivé. J'ai vu son regard changer, les salves de critiques, la parano...
Nous en avions parlé avant. Face à mon angoisse de vivre l'enfer, il m'avait rassurée (avec un gros pétard à la main) en me disant qu'il saurait garder sa lucidité sur le manque. Qu'il saurait que son envie de tout me mettre sur le dos serait un leurre...
Bam! L'uppercut direct. Évidemment, impossible de lui dire quoique ce soit. Juste subir.
En ce moment, la communication sereine, apaisée, ne pouvait plus se faire qu'à partir du premier pétard. Mais ensuite, tout se passait bien.
Mais cet arrêt a déclenché une agressivité massive, des bouffées manipulatoires caractéristiques de ces moments, une froideur affective..
Je suis épuisée. Ces montagnes russes, ce yoyo.
Est-ce que je fais ce qu'il faut? Est-ce que je pourrais l'aider? Comment nous aider? J'ai l'impression d'avoir dépassé ce stade. Je suis impuissante. Prise dans la machine à laver.
Si j'essaie d'apaiser les choses, je suis la frêle danseuse prise dans un champ de mines. Si je ne dis rien, il s'éloigne comme si nous n'étions plus ensemble. Si j'essaie de lui dire que ce chamboulement lui fait voir les choses sous un prisme ptetre un peu déformé, ça envenime les choses.
Si je pense à moi et vis pour moi comme ce week-end, ça m'est aussi reproché. Et ce sont les amis avec qui je passe du temps, qui sont visés par les critiques, donc moi par la même occasion.
Désolée pour ce déballage.
Je suis éreintée. J'espère vous savoir sur une bonne lancée 2024.
Bonne nuit
Bonjour Tornade4812
Je reconnais tellement ma situation dans ce que vous décrivez. L'impression d'avoir perdu ma boussole : que faire pour éviter soit de subir son addiction soit sa mauvaise humeur? Ne pas avoir d'autre choix d'en faire aussi mon problème, sans avoir pourtant aucune emprise sur ce ses problèmes car quoique je fasse ça ne marche pas. Se sentir coupable à force d'entendre des reproches et de le voir aller si mal. Avoir une impression générale d'être dans la machine à laver comme vous dites.
C'est très dur de sortir de cet état d'esprit car le quotidien partagé entretient cette prison.
Pour moi, la seule solution, quand on arrive pas à rompre définitivement les liens, c'est de faire des petits pas de cotés pour aller chercher de l'oxygène ailleurs et prendre du recul sur l'absurdité de la situation : aller voir des amis, sa famille, même si monsieur n'est pas content qu'on ait une vie à coté (car il sait que ça nous rend moins malléable), reprendre des activités pour soi, aller voir un psy qui aidera à voir la vraie réalité des choses, c'est-à-dire qu'on est manipulée
J'ai un peu évolué ces derniers mois : nous avons décidé de nous séparer il y a plus de 10 mois mais il vit encore sous mon toit depuis... J'ai la même culpabilité que vous : au début, il n'avait pas de travail. Il en a retrouvé mais il n'a pas encore trouvé de logement social et refuse d'envisager tout autre solution même temporaire. Je n'arrive pas à me résoudre à le foutre dehors. Alors qu'il est absolument odieux avec moi.
Mais j'ai quand même évolué car le gros changement, c'est que je me sens plus concernée par son problème: c'est lui qui a un problème, pas moi et il est le seul à pouvoir s'aider. Pas moi. Je ne peux pas l'aider.
Et je sais que je vais finir par arriver à couper les ponts et à ce qu'il parte.
Bref, vous n'êtes pas seule. Les conjoints d'addict (et manipulateurs) vivent tous le même enfer. Je trouve que ça aide ce forum car quand on est en huis clos, on a l'impression qu'il est un cas particulier et que nous coinjoits sommes le problème. Alors que c'est tj le même schéma.
Surtout, il faut que vous alliez chercher de l'aide pour vous. Vous ne pouvez pas l'aider mais vous pouvez vous aider vous-même à vous éloigner, à ne plus culpabiliser.
Je ne dis pas qu'il n'arrêtera jamais mais il doit le faire pour lui, par pour vous. Vivez votre vie et si jamais il arrête, tant mieux. Vous pourrez vous retrouver à ce moment-là.
Donc courage pour les addicts en sevrage, courage à leurs proches.
Bonjour,
Merci Jojodici, ça fait vraiment du bien de vous lire.
Je suis à la fois protégée par le fait que nous ne nous voyons qu'une semaine sur deux, l'autre semaine étant consacrée à sa fille de 17 ans (bien hermétiquement) à la fois, je m'aperçois que ça me plonge encore plus dans une détresse. Parce que l'agressivité à distance, la froideur, le manque d'intérêt ou les prises de tête sont toujours là mais par messages.
Je crois que j'ai abandonné sur le pétard depuis longtemps. C'est son problème. Mais l'absence de contrôle sur l'agressivité, la manipulation, rejaillissent sur moi. Je lui ai dit qu'il pouvait faire tout ce qu'il voulait tant que ça n'atteignait pas notre couple.
Ce que je trouve dingue, c'est que le cannabis agit sur lui comme un médicament immédiat. Sa manipulation s'en va, son empathie revient, son affection aussi.
Il a réussi à arrêter 3 mois il y a un an et demi, il a mis 3 mois à retrouver de l'affection, de la libido, une constance dans ses émotions. Loin de l'homme sous pétard, qqn de plus modéré avec un cerveau retrouvé, sans pbs de mémoire. Il était fier de lui.
Il suffit de revoir son meilleur ami, et boum.
Ça signifie qu'il peut être cet homme gentil et plus équilibré, ça me donne de l'espoir, ca m'empêche de le quitter.
Mais oui, ces dernières semaines, je pense à la quitter. Je me sens encore trop seule, pas du tout assez accompagnée. Ma famille est loin. Mes amis sont en couple avec une famille, ou loin.
Il faut que je me fasse aider.
Merci pour votre écoute ou lecture.
Bonne journée
Bonjour tout le monde j'ai arrêter le shit depuis début novembre est tout va bien . Je fume de temps en temps un joint d'herbe mais j'ai plus cet dépendance ni manque et tout va bien . C'est vraiment dans la tête. Courage à vous
Bonjour,
Après 10 jours d'enfer, mon compagnon a élevé sa méchanceté d'un cran. J'ai tout tenté, y compris de lui dire que c'était le manque qui parlait, qu'il fallait qu'il fasse confiance à notre relation, à son amour pour moi.
Bien sûr, ce n'est pas dû à l'arrêt du pétard. S'il fumait ces derniers mois comme un porc, c'est à cause de moi. Il est malheureux depuis deux ans avec moi, il ne se sent pas bien avec moi.
Il fumé depuis l'âge de 20 ans, il en a 53.
Tout est horrible en moi, il m'a dit des choses hallucinantes, et voyant que je me défendais, a haussé la cruauté, le manque d'empathie. Pour finir par demander un break, parler de désamour. Tout en me disant que tout était à cause de moi. Parce que je faisais ci ou ça.
J'ai dit stop. J'ai l'impression qu'il cherchait à jouer avec mes limites. Voir à quel point il pouvait me faire du mal. Il s'est excusé de certaines phrases cruelles. Mais, il a atteint mes limites, il m'a plongée dans une insécurité telle que j'ai eu l'impression qu'il ne m'aimait plus.
Une haine de moi.
Une colère, une violence.
Et moi, essayant de me défendre devant ses attaques.
L'enfer.
Le manque ne dure pas qqs jours. Il peut durer des semaines voire mois chez qqn qui fume depuis des décennies.
Mais est-ce que cela excuse tout?
Soutenir qqn qui est dans le déni et qui se persuade que ce n'est pas le manque, que je suis la personne à écraser, éjecter...dans le milieu pro, les gens qui l'entourent ont passé une semaine d'enfer eux aussi.
J'abandonne. Je suis épuisée. Et je n'ai que mes yeux pour pleurer parce que je pars en ayant ses mots qui résonnent dans ma tête.
Bonjour Tornade 4812, je venais aux nouvelles? Avez-vous pu prendre un peu de distance?
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