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Mise sous emprise

Par Manolo12345

Résumé d’une méthodologie d’emprise basée sur une dépendance chimique et affective

Il s’agit ici d’un schéma de prédation psychologique observé chez certains dealers qui vont bien au-
delà du simple trafic de stupéfiants. Le comportement mis en œuvre relève d’une stratégie de mise
sous emprise, particulièrement efficace sur des personnes psychologiquement fragiles (antécédents
psychiatriques, isolement, précarité, errance, etc.).
Le mode opératoire peut être résumé en plusieurs phases :
1. Repérage de la cible : Le prédateur identifie une personne isolée, en détresse émotionnelle
ou psychologique. Il repère des failles exploitables : sentiment de solitude, besoin de
reconnaissance, manque d’estime de soi.
2. Sidération par produits : Il fournit volontairement une dose de substance très pure ou très
puissante (souvent gratuitement ou à bas prix), ce qui provoque un état de choc psychique
ou de "trip" intense. Cette première expérience peut être volontairement dosée pour
maximiser la confusion et la désorientation.
3. Phase de descente : Une fois l’effet du produit dissipé, la victime se retrouve en état de
fragilité extrême : panique, détresse émotionnelle, larmes, perte de repères.
4. Réapparition contrôlée du dealer : À ce moment précis, le prédateur réapparaît, se montrant
calme, empathique, rassurant. Il se présente comme un soutien, un "protecteur", et établit
une relation de pseudo-confiance.
5. Réécriture du récit : Le dealer aide ensuite la victime à reconstituer les événements sous un
angle favorable à sa propre image, niant ou minimisant la violence de ce qui a été vécu. La
victime, prise dans une forme de dissonance cognitive, peut adhérer à ce récit, faute de
mieux.
Ce type de manipulation mêle emprise psychologique, dépendance chimique et ingénierie sociale,
dans une mécanique bien rodée. On peut parler de gaslighting assisté par la drogue : la réalité est
distordue à l’avantage du prédateur, qui contrôle à la fois le chaos et le "sauvetage".
Ce schéma est malheureusement peu connu mais observable dans certains contextes de grande
précarité, notamment chez des jeunes femmes vulnérables ou des personnes instables sur le plan
psychiatrique

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