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La part de ma sensibilité dans l addiction

Par Profil supprimé

55 réponses


Profil supprimé - 31/07/2017 à 17h46

Salut Oliv

Je suis content d’avoir inventé ce mot alors je te corrige. c’est autoradiothérapie et non audiotérapie. pardon.

Arf, je rend avec plaisir a Oliv ce qui est a Oliv happy D autant plus que je n avais pas vu et que cela valait le coup d etre precisé! Alors non je ne pratique pas l autoradiotherapie... Enfin si mais je la laisse sous sa forme musicale blunk En septembre je prevois un long trajet, je vais tester.

oui, parler de “la peur des gens” reste quelque chose de vague. donc je précise: Le pire pour moi c’est “le conflit” je supporte très mal. Même si je ne suis pas concerné par la situation, je vais être très mal, rien que de voir des gens s’engueuler, même si je ne connais pas les personnes. je perd tout mes moyens.

Oui tout pareil, les conflits font partie de la violence pour moi. Et tu vois c est sur cette sensation que je veux travailler. La sensibilite nous l aurons toujours, cela nous touchera toujours, nous vibrons avec les gens. Mais je veux voir de plus pres de quoi est faite cette sensation. Avec l emdr je veux voir la part de mon passé la dessus, j ai un element tres precis en tete. Tu vois le shema ? Une action passee forte qui imprime notre sensibilite avec des sensations tres fortes, et qui dicte des reactions physiques des annees apres. Sans que cela passe par le reflechi. Et je dis des reactions physiques car je me demande meme si l adrenaline degagee dans ces moments n est pas »hors norme », cœur qui speed, jambes cotoneuse… La peur vecue n a rien a voir avec l action qui souvent ne nous concerne meme pas ou qui est loin. D accord nous ressentons les gens mais au moins pour moi je sais que ca touche quelque chose de personnel, je te dirai si je ressens des changements blunk
Sinon l etape d apres c est l illumination, debarasse de l ego, plus de peur, mais bon j aimerai bien que l emdr ou autre fasse un ptit effet quand meme happy

Aussi la plupart des phénomènes de foule qui sont fait pour boire: mariage, fête d’anniv, nouvelle ans...etc ça m’soule, je m’ennuis donc j’évite au maxi, c’est quelquefois mal compris, ben tampi.
Je souris car je me vois un peu. Je dis un peu car j aime bien quand meme, par contre oui je reste tres sensible a mon etat du moment( si y a déjà du stress, de la fatigue, c est bof), et a l ambiance. Tu sais Oliv en enlevant les psychotropes nous ressentons encore plus. Alors les »fakes », les fausses emotions, les fetes qui ne sont la que pour se defoncer, l effet de l alcool on les capte tres vite. Quand je vais bien je m amuse plutôt de tout ca, quand ca va pas ben je fais comme toi. Et c est marrant comme les gens ne se demandent jamais si tu vas bien, ils le prennent juste pour eux…
j’essaye de satisfaire plus mon besoin d’affirmation plutôt que mon besoin approbation. (c’est bien dit ça hein ?) c’est du Jacques Salomé.

Heu oui c est meme tres bien dit !! blunk

Je remarque que quelque soit le problème, le bon truc c’est de prendre du recul. C’est un peu l’idée de la spiritualité, mais ça aussi c'est vague. Et quand la spiritualité devient une espèce de religion avec des règle, c’est moche.

J y met des guillemets souvent pour ca, il ne faut pas oublier que la base est la, a notre portee, gratuitement ou le prix d un ou deux livres, que cela passe par la propre experimentation de chacun. Et que cela doit representer une liberte et non une soumission a de quelconques regles dictees encore une fois principalement par de la peur.

Pour prendre du recule je m’intéresse un peu à la physique quantique et à l’univers. Bien sur on comprend pas tout, mais que serait la vie sans mystère ?

J adore ca. Je ne comprend rien au cote math/physique mais alors ils arrivent a des theories qui me mettent des etoiles dans les yeux happy Puis c est l immensément grand qui rejoint l infiniment petit…
Mon trip du moment c est le vegetal, cette expression de la vie est fascinante je trouve, et encore une fois nos societes ont mis des murs. Mais faut pas hesiter a y aller au marteau burin happy
Bonne journee Oliv et merci pour ce partage.

Profil supprimé - 01/08/2017 à 16h35

Bonjour Larne,

Je t ai relu et en fait je me dis que tu es quelqu un de pas ordinaire happy
Je ne sais pas quelle place avait l alcool en toi, son impregnation, je me dis que oui la vie a fait que tu as deja eu un regard sur toi meme, des aides pour mieux voir. Ok, mais je dois dire que j ai rarement trouvé une telle analyse et un tel rapport a ce produit dans la semaine qui suit l arret.

Tu as quelque chose Larne, je te souhaite de le decouvrir et de le faire vivre du mieux que tu peux. Je te souhaite d arriver a vivre un peu plus les gens. Je te souhaite d avoir cette conscience que leurs regards pesent en fait si peu, d avoir la conscience que tu as en toi quelque chose de bien plus fort que leurs jugements.
Libere toi des regards qui ont marques ta vie et vois ce que tu peux ressentir a nouveau, doucement, entouree de personnes ou de choses avec qui il n y a pas de jugement, ou tu peux etre toi, apaisee.
Je souris, oui j ecris pour moi aussi un peu la, je sais que c est un chemin possible pour nos sensibilites, ce rapport intime a l autre necessite une grande confiance. Dans nos ressentis c est comme l abandon d une part de nous a l autre, une part que l on a garde au fond d un coffre, car quand on l avait laisse a la lumiere il y a des annees, ca a fait mal. Profondement mal.

Tu sais avec tes ressentis forts, cette forme d intelligence, cette conscience de l autre, si tu arrives a exprimer un peu de tes peurs, de tes mal etre a la place de les laisser partir en tourbillon d emotions, tu peux arriver a faire passer beaucoup de choses. Tu connais cette technique d expression?

"Pour désamorcer une dispute, la méthode XYZ inventée par le psychologue Haim Ginott, père de la communication efficace, fait merveille. Dites : " Quand tu as fait X, j’ai ressenti Y et j’aurais préféré que tu fasses Z. " Par exemple : " Quand tu m’as dit que j’étais rentré trop tard, je me suis senti coupable d’être un mauvais père. J’aurais préféré que tu me prennes dans tes bras et que tu me réconfortes au lieu de m’enfoncer. ""

C est tire de ces deux pages http://www.psychologies.com/Moi/S...-exprimer/Emotions-et-hypersensibles.

Il y a des clefs, pas mal de portes, pas de baguette magique.

Dans les angoisses que j ai pu ressentir de ma vie amoureuse, je dirai que j avais parfaitement bien choisi la partenaire pour qu elles arrivent, pile dans mes failles, parfaite happy Apres, en dehors du filtre dont tu parles, quand j ai rouvert un peu la porte du coffre c était avec l alcool, embrumé. Sans alcool, j ai pas specialement envie de m etendre ici, mais c est possible de ressentir que quelqu un va te comprendre, qu il y a une similitude de conscience, de sensibilité. Et c est possible de se dire que le travail que l on fait, nos avancees nous fasse dire un jour, allez va j ose vivre un peu plus. Et en fait ce que je retiens de ca c est que cette fois catastrophique je n etais pas amoureux, c est pas ce truc l amour. Et ces angoisses c était tout autre chose que l amour, c étaient mes failles, ma construction de l affectif avec cette sensibilité.

Pour le relationnel amical cela va aller avec le regard des autres. Arreter l alcool en France apprend a se detacher un peu du regard des autres. Toi tu sais que ca t emmene au trou mais le gars avec le verre a la main en face il t explique que medicalement c est prouve que ca fait du bien et que quand meme un verre tu pourrais. Alors son regard, son envie tu sais que c est pas ta verité, et t en as rien a faire qu il pense que t es un pisse froid car toi tu te sais dans le juste pour toi.
Et tu sais quoi ? Si on te faisait rentrer dans une soiree pleine de gens, en revelant un peu ce que tu penses etre un defaut, que la soiree se passe et qu a la fin on demande a tous ce qu ils pourraient dire de toi en trois mot, si peu nommeraient » ton defaut ».
Le regard des autres je crois que c est avant tout un regard sur nous meme, c est le juge. Les shamans toltèques disent que nous construisons notre realite en fonction de nos parents, de l entourage, de la societe, de ses normes, et que nous mettons nous meme en place le juge qui est la pour que rien ne depasse, que nous nous conformions toute notre vie a une realite que, pourtant, nous avons le pouvoir de changer. J aime cette image, peut etre t aidera t elle.

Bon voila, tout ca pour te dire que tu peux te faire confiance, tu as de chouettes atouts, de la force et que nous sommes un peu differents de ce que nous avons été. Tu peux essayer d ouvrir la porte du coffre avec tout ce qui ne porte pas de jugement, la nature, les animaux, les arts par exemple. Pas par fuite des humains, juste pour reapprendre ce que fait cette lumiere. Ca peut te faire des petits endroits ou tu peux venir encore ressentir ou exprimer, meme quand il y a un peu de tourbillons.

A ton rythme, mais dis toi qu il y a des possibles blunk




Profil supprimé - 01/08/2017 à 22h28

Bonsoir,

Effectivement ce post est très très intéressant...
Je m'y suis beaucoup reconnu..
Je sais plutôt bien analyser les choses (ayant vu plusieurs psy,... Il en ressort que j ai fait "la bonne analyse" de mes différents soucis de vie (dépendance affective, etc...) Me questionnant sans cesse et me remettant en question, enfin voilà, j aime comprendre... (Suis très curieuse et intéressée)
Quand à plusieurs reprises, différents professionnels m ont dit " vous savez, alors faites !!" Et moi toujours à répondre... "Svp vous n auriez pas qlq chose contre l hypersensibilité?" car je ne peux pas vivre sous anti dépresseurs à vie, ...
La souffrance des autres me fait très mal. Même si moi j arrive enfin à être bien, je ne peux l être, il suffit que je vois qlq un souffrir, ou même à m imaginer que chaque seconde des gens meurent de ceci ou cela, et les animaux etc....
Je suis bien sûr une passionnée, une passionnée de la vie, qui me le rend mal (à mon sens à moi)
Passionné de la vie en ayant des envies de mourir ou de dormir pour ne plus voir le jour se lever c est un paradoxe me direz vous...

Voilà ce que je ressens, je crois être dans le sujet...

Je n'ai jamais eu de décès dans mon entourage, mais mon hypersensibilité me fait dire, que je ne le supporterai pas.

Ha aussi, il m est arrivé deux fois en 10 ans (donc rare) de faire de la spasmophilie... C est assez dingue comme ressenti surtout quand on en ignore la cause sur le coup.

L alcool fut (est?) l un de mes médicaments, afin de voiler ce que je vois et ressens....


Vous lire me fait du bien... Car effectivement je me sens plus faible que d autres (paradoxalement je me trouve très forte, très forte de survivre à ça, et surtout, ce défaut ? M a fait aider bcp de gens sur mon chemin, d animaux, etc....
Maintenant à moi de m aider... Et quand j irais mieux, je sais que l envie d aider, surtout le pouvoir de le faire reviendra


Bonne soirée

Profil supprimé - 02/08/2017 à 14h42

Salut tout le monde,
Tres joli texte Oliv, je ne sais pas s il est tiré du bouquin par contre... Oui je te dirai si je me l offre blunk
En tout cas en voulant en savoir un peu plus j ai trouvé ca:

https://anti-deprime.com/2016/01/...te-trop-sensibles-pour-etre-heureux/

La video avec la psychiatre vaut le coup d oeil. L angle de vue qmene un plus et c est la premiere fois que je vois le lien fait avec les addictions, et puis je trouve que c est une forme de reconnaissance. C est tout bete mais l avancee que je fais en mettant des mots la dessus avec vous m a déjà permis d exprimer des choses tues longtemps avec mes proches. Alors c est sur c était un peu la voix serree, pas vraiment en grande maitrise, mais je peux passer par ces sites pour leur dire d aller se renseigner pour les choses que je n arrive pas a dire. Le fait qu une psychiatre en parle ca valide aux yeux des gens qu il y a quelque chose de particulier, nous nous le savons depuis un moment mais la c est validé par la norme blunk

C est quand meme pas terrible que cette particularite ne soit jamais evoque par les addicto, les psys specialises, les personnels de post cure. Ca me donne l idee de l eur ecrire avec quelques mots et un lien pour ce fil. Tous ne remettront pas en cause ce qu ils savent mais quelques uns oui.
Le reste du site aussi vaut la peine d etre visité, cela regroupe les recherches d une personne la dessus et cela a l air assez riche.

Lisa, bienvenue blunk J espere que tu pourras prendre en compte tout ca pour l arret de l alcool, pour l apres. C est essentiel je crois. Et c est vraiment pour tout ca que je rechigne a ce terme malade alcoolique abstinent, c est tellement reducteur pour nous, cela centre le probleme sur l alcool alors que c est tout autre chose. Oui ca fait mal le sevrage, oui c est difficile un temps, cela repond chez nous en plus a un comportement addictif, mais ce n est qu une petite part de ce qu il y a a resoudre pour mieux vivre. Et si tu depasses la dependance physique et psychologique, tout ce que tu vas trouver de toi, de la vie sera si vaste qu il n y a pas de raisons de se definir par rapport a une drogue dont on a un temps usé et abusé… Nous avons notre chance dans notre malheur Lisa, arreter l alcool et prendre en compte la sensibilite dans les therapies te permettra je l espere d ouvrir de nombreuses portes sur la vie.

Je vous remercie a tous, vraiment, ca me fait du bien que vous vous exprimiez la dessus, que vous y trouviez un echo de quelque chose en vous. Cela m apaise. C est comme si en venant ici, sur ce forum, j etais en quete inconsciemment de quelque chose et que je venais de le trouver. Je me dis que tout ceux qui, comme nous ressentent les choses intensemment et qui sont pris dans l alcool, y trouveront des bases pour avancer efficacement.

Merci blunk

Profil supprimé - 02/08/2017 à 16h01

Bonjour,

C’est mon 10ème jour de sobriété aujourd’hui, et je peux dire que question gestion des émotions, je n’ai pas été épargnée. Encore un grand merci à Flo, Oliv et Lisa pour avoir partagé sur ce fil leurs expériences et conseils à ce sujet, en ce qui me concerne ils tombaient vraiment à point nommée et sont d’une grande aide !

Je commence à intégrer la notion, et tu as raison Flo, cela aide à envisager les choses, dont un comportement addictif, de façon différente. Pour ma part, cela m’aide à identifier les moments où j’avais besoin d’alcool pour baisser en tension intérieure, mais aussi et surtout cela m’aide de façon générale à accepter mes réactions « sensibles ». Je sais que c’est moi, que ce n’est pas « mauvais », qu’au contraire ça me donne plein d’infos sur ce qui m’entoure et sur ce que je vis. Alors ça ne sert à rien de les fuir même si c’est très TRES perturbant, voire effrayant, mais qu’avec le temps et l’expérience, je vais trouver de nouvelles réponses que l’alcool, la fuite, ou le rejet.
En tout cas, 1ère étape : adieu la réponse alcool, c’est déjà un choix en moins et là-dessus je vais être bête et disciplinée ^^

Ah le juge… C’est vrai qu’il fait beaucoup de dégâts celui-là XD J’aime aussi beaucoup cette image, j’ai lu les accords toltèques il y a 3 ans et cette notion m’avait frappé, je pense qu’elle est très parlante.
Cela me permet de rebondir sur le message de Lisa qui m’a fait penser à quelque chose en rapport avec les réactions, souvent bien intentionnées, mais potentiellement dévastatrices du « Vous savez, alors faites ! » Peut-être que ça vous parlera aussi : Je suis persuadée que le fait de « savoir » n’empêche pas de « ne pas faire » . Je pense qu’on est nombreux à se documenter, s’informer, chercher des conseils et des outils pour évoluer et avancer dans nos vies. La vie serait bien différente si on avait le « mode d’emploi », pas vrai ;D ? Mais ce n’est pas le cas, et cela peut être frustrant (voire culpabilisant) de trouver des outils, des aides qu’on comprend mais qu’on n’arrive pas à mettre en place concrètement dans notre vie. On voit des gens que ça aide, on est même capable de leur donner ces conseils appris, sans pour autant faire de même dans notre propre vie.
Mais là-dessus, j’en suis arrivée avec le temps et les rencontres à intégrer qu’il n’y a avait aucune honte à avoir … On est tous pareils ! Mon homéopathe m’a dit un jour « La vie, c’est simple. Mais on n’a jamais dit que c’était facile ! » et ça, c’est inscrit en gros dans ma boîte à outils intérieure ! Pour exister, un message a besoin d’un émetteur et d’un destinataire. Or le destinataire n’est pas toujours prêt à traiter l’info, ou pas équipé, ou pas disponible, etc. Il peut parfois juste manquer le bon ouvre-lettres ^^ Mais ce n’est pas grave, le message est là, il n’est pas perdu ! Et le jour où il te sera utile et que tu pourras le recevoir avec ta propre individualité, ce sera ça le bon moment. Et ce bon moment n’est pas forcément le jour de la réception, loin de là ^^

Flo, je crois que tu as raison de ce point de vue : arrêter l’alcool, c’est un peu choisir de renouer avec la vie. Avec une plus grande part de vie qu’on s’était retirée pour des raisons qui nous sont propres. Alors, ça ne se fait pas sans difficulté ni appréhension, mais ça permet de se sentir exister plus pleinement. J’ignore si je rechuterai, mais si ça arrive, j’espère que je pourrai me rappeler de ça, que j’en ai été capable et que ça va s’inscrire quelque part dans mon corps ou dans mon esprit de façon durable. Je pourrais assimiler ça à la dépendance et ses conséquences qui se sont imprimées en moi de façon psychique et biologique. Là, j’espère que ce sera le « sans alcool » qui s’imprimera : Je n’ai pas que « voulu » arrêter, j’ai « pu » arrêter, et cette expérience de sobriété que je vis m’apporte des choses inestimables que je ne veux pas perdre. Que les choses positives s’inscriront aussi sur mon âme, comme tu le l’évoquais.
Malgré cette pensée pour le passé, je te rejoins totalement sur l’aspect « redécouverte » de ses ressentis, en laissant de côté ce que je « pensais ressentir » avant. C’est effectivement très important de considérer que bien qu’il y ait un livre, une page se tourne et elle est vierge et c’est celle-là sur laquelle je peux agir et m’investir.
Oui, la confiance… Ca, c’est un sacré enjeu !

Les premiers jours du quotidien ont été compliqués de ce point de vue, mais c’est vrai que doucement, je commence à entrevoir mes propres ressources intérieures pour gérer une parole qui déstabilise, un évènement anxiogène, une décision à prendre. Alors bien sûr, j’en ai peu et c’est très fragile pour le moment, mais c’est bien (et paradoxalement, facilitant !) de se dire que de toute façon, y’a plus le choix ! L’alcool n’est plus là, alors je ne peux pas faire l’impasse. Merci pour la méthode XYZ au fait, je vais essayer

Profil supprimé - 02/08/2017 à 17h39

J'ai dû faire une erreur de manip sur mon précédent message, je vous prie de m'en excuser, en voici la fin:

Merci pour la méthode XYZ au fait, je vais essayer ^^

Ce que tu dis sur le relationnel me touche beaucoup, car j’y vois des similitudes avec mon propre parcours. Ma décision d’arrêter l’alcool a été motivée en partie par une rencontre avec une personne. J’ai eu envie de la découvrir, ce qui ne m’était pas arrivée depuis extrêmement longtemps. Bizarrement, j’ai senti une forme de déclic, quelque chose qui me disait « Si tu veux découvrir cette personne, fais-le vraiment. En étant toi. » Et ça, ça voulait dire arrêter ce qui m’empêchait d’aller vers l’autre, ce qui m’empêchait aussi d’être moi…
Et je pense aussi que de façon générale, d’autres choses dans ma vie ont fait que là, c’était le bon moment. Après 10 jours, d’autres motivations ont raffermi tout ça, notamment la plus importante : être bien avec moi. Tout ce que je trouve sur le forum, conseils, témoignages, me conforte dans cette idée et m’aide à garder cet objectif.

J’en profite donc à nouveau pour remercier tous ceux qui partagent et qui ainsi donnent beaucoup ! Merci beaucoup à toi Flo pour ces derniers messages qui m’ont apaisé et encouragé, c’est vraiment précieux d’apprendre par ton expérience et ton regard. Je te souhaite toute la réussite possible sur le chemin personnel que tu as entrepris et qui fait écho !

Bon courage à chacun ! Je tente une métaphore qui me vient en tête : je me dis que la sensibilité, c’est comme un escalier, ça peut servir à descendre mais ça peut aussi servir à remonter !

Olivier 54150 - 02/08/2017 à 21h41

Cher tous,
Le lien plus haut est vraiment bien, en quelque cliques, nous voici avec une encyclopédie sur l’émotion. Quel époque formidable ! quelle chance cette toile, ces connections !...

En survolant l’article je m'aperçois que j’ai déjà acquis pas mal de chose grâce aux livres de Jacques Salomé (http://www.j-salome.com/) dès le départ (après l’arrêt en 1998) qui lui, traite essentiellement sur la communication et donc les sentiments, et donc la sensibilité, et donc les pensées, et donc la philosophie. C’est l’effet papillon dans le bon sens.

Je crois qu'à la base, non j’en suis sûr, que ce sont nos pensé qui sont l’origine de ce que nous vivons. Les pensées, ça se maîtrise, ça se dirige. si si !

Bien sûr je suis très triste quand je vois un petit être sans vie en forêt à cause d’une route qui l’a traversée (c’est la route qui traverse la forêt et non l’animal qui traverse la route...bref !), oui je suis terrifiée lorsque que je vois un camion foncer dans la foule et je m’est un certain temps à m’en remettre.

Mais très vite je me dis qu’être triste ou en colère ne soulage personne, que d’être malade ne guérit personne, qu’être pauvre n'enrichit personne.

c’est écrit dans l’article, “les émotions reste par nature passagères”, c’est le système de pensé qui peuvent les prolonger et c’est là que commence le malaise… et j’en revient à l'importance de prendre du recule et de relativiser.

Il n'y a pas de limite: penser à l’intelligence de l’univers, des univers, que la matière n'existe pas (à l'échelle quantique),
que jamais rien ne disparaît (il n'y à que transformation, changement d'état),
que le temps n’est qu’une simple idée de l’homme (pas de souvenir, pas de notion du temps), que la mort et naturel et n’est qu’une simple étape.

Ce qui n'empêche pas d’avoir des émotions car elles sont des perles pour notre évolution, mais de mieux les vivres. (ouf ! je retombe sur mes pattes).

Pour ce qui est de l’égo, je crois qu’il y a un piège là aussi. Oui lorsqu'on a compris de quoi il est capable celui là, on voudrait aller à l'hôpital et demander son ablation. en fait, C’est comme les émotions, on peut surveiller mais pas supprimer.
Il ne faut pas se mentir, nous voulons tous être aimé, apprécié, valorisé, c’est très humain et indissociable de sa nature. Progresser fonctionne mieux si nous nous acceptons comme nous somme.
Voilà voilà j’espère que j’me suis pas trop égaré.
Pardon de ne pas répondre + personnellement mais je lie tout vos post et c’est ceux là même qui “m’inspire” cela m’aide dans mes réflexions et oui ces partages fond du bien.
Oliv

La vie est parfois difficile, elle est toujours belle. Jacques Salomé.

Profil supprimé - 03/08/2017 à 11h54

Bonjour à tous et à toutes,

Voici une petite vidéo sur laquelle je suis tombé un peu par hasard... Et ça m a fait penser à cet échange, dans le fil

Bon c est "humoristique" mais plein de sens...

https://youtu.be/_DakEvdZWLk

La vidéo c est " les émotions et tout le monde s en fou"

Bon c est pas un grand philosophe ni ... Lol mais c est accessible à tous et ça a vraiment du sens ..

Bonne journée

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