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Irrépréssible envies

Par Profil supprimé

Bonjour, j'essaye que cette journée se termine sans alcool, les grandes surfaces vont bientôt fermer. J'angoisse de cette soirée, sans alcool. Cette béquille qui m'apporte un peu de présence.
Je bois tous les jours depuis une dizaine d'années. 2h après m’être levée, sieste l’après midi et le soir pareille, 2h pour immerger et picole de nouveau. Je ne bois que du rhum a 50/55°, la grosse bouteille me dure 3 jours.
Je ne vois plus personne et je deviens folle, agressive, j'ai honte et je me sens mal.
Ce n'est pas ma première tentative et prise de conscience, je n'ai jamais tenue bien longtemps, 10/15 jours maxi.
J'ai passé un concours et j'ai été reçue, j'ai une visite médical la semaine prochaine ça m'angoisse un peu pour l'alcool et le Thc si ils font une recherche dessus en test urinaire. Je n’arrête pas l'alcool juste pour cette raison même si elle déclenche ce jour d’arrêt.
Je voudrais juste être moi, être moins tourmentée par cette drogue, me sentir mieux physiquement, dormir plus paisiblement mais j'ai peur, je ne sais pas pourquoi.
Je vais tenter d'occuper cette heure pour ne pas courir m'acheter de l'alcool.
Je ne sais pas si il y a grand chose de percutent a me dire. Bonne soirée a vous

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14 réponses


Profil supprimé - 31/01/2017 à 14h25

Bonjour

Pour les analyses, cela dépend de votre composition.

Je suis alcoolique depuis 15 ans, pas traité, pas avoué, et j'ai toujours pas arrêté, car mal conseillé et pas de volonté.

Mes analyses d'urines donnent de l'albumine, et mes analyses de sang sont ok, mais attention ! l'alcool peut laisser tranquille le foie et attaquer d'autres organes comme les reins ou le pancréas.

J'ai la chance d'avoir des parents en vie, alors quand je sens que je pars en c*******, je me réfugie chez eux et je sais que là ma consommation est limitée et raisonnable.

Le fait d'avoir peur sobre est , selon moi, tellement logique.
Il faut reussir à ne plus avoir peur en etant sobre, c'est un combat que vous ne pourrez jamais affronter seule.

Je cherche aussi de l'aide.

Profil supprimé - 31/01/2017 à 17h07

Bonjour Rowf

Pourrais-tu nous en dire plus sur tes "peurs" ? Peur d'être triste, angoissé(e), des effets secondaires du sevrage ?

J'ai également ressenti ces craintes avant d'entamer mon sevrage : difficile d'imaginer une vie sans plus jamais d'alcool, en soirée, aux fêtes, lors d'anniversaires.

Je peux t'assurer que je ne regrette absolument pas d'avoir affronté et dépassé mes craintes car la vie est toute autre sans cette saloperie !

Etre conscient(e) de ton alcoolisme est déjà un grand pas. Certains sont dans le déni toute leur vie.

Profil supprimé - 19/05/2017 à 05h25

Bonjour ojete, j'espere que vous avez pu trouver un appuie pour vous aider.

Ici je me sens épuisée, fatiguée, décalée... capable de faire peu de choses.


Bonjour IteMissaEst,
peur d'abandonner ce produit, d'abandonner l'alcool. C'est con de ressentir ça car ça me détruit tellement. Seule et peur de l'être encore plus.
Pourtant je le sais que c'est principalement a cause de lui que je suis seule.
J'ai fait une croix sur les relations sentimental.
Je ne sors plus avec des amis, a 18h je suis déjà bourrée, malade, fatiguée.
Les dernières fois ou j'ai accepté de sortir en me disent je vais gérer ma consommation, j'ai déjà pas mal picolé, c'est la cata, vomissements, palais brulé, gueule de bois pendant plusieurs jours.
J'en peux plus je suis éreintée.
Ma visite médical pour mon job c'est bien passé, pas de test urinaire ou autre, a la question est ce que vous buvez? Non avec une auréole au dessus de la tête hummm
Je commence le boulot dans 2 semaines et je suis fatiguée... je n'ai pas réglé les petits trucs du quotidien que j'avais a boucler, je voulais commencer le boulot en étant a jour et je repousse tous les jours.
J'ai peur de ne pas tenir ce job que j'ai tant convoité, d'arriver usée le matin, de m'énerver...
Je suis consciente de tout ce que l'alcool me prends, m'empêche de faire...

J'ai lue pas mal de postes sur le forum cette nuit, ca fait du bien de voir que l'on est pas seul dans le désarois et que beaucoup tente et arrive a s'en sortir

Profil supprimé - 19/05/2017 à 11h54

Mais toi aussi tu peux faire partie des gagnantes Rowf, ne cède pas au découragement et fais l'effort de fréquenter un Mouvement d'anciens buveurs . Tu y rencontreras des malades alcooliques tout comme toi mais qui sont bien dans leur peau et ne désirent qu'une chose : t'aider car en t'aidant, ils s'aident eux-mêmes à rester abstinents.

Et si tu faisais une petite liste des choses que tu as à faire et en tête de liste tu mettrais : rester abstinente aujourd'hui .
Après cela , tu effectueras certaines autres tâches dans l'ordre de leur importance .
Pose-toi aussi souvent la question : " est-ce bien si important" ?
Concentre-toi aussi sur le "Rien qu'Aujourd'hui " si cher aux A.A.

[b]Rien qu'aujourd'hui

Il y a, dans chaque semaine 2 jours pour lesquels on ne devrait pas se tracasser ...

L'un de ces jours est « HIER » avec ses erreurs et ses soucis, ses fautes et ses bévues, ses maux et ses peines.

Hier s'échappe à jamais de nos mains.

L'autre jour, c'est « DEMAIN », avec ses fardeaux, ses larges espérances et ses pauvres accomplissements.

DEMAIN est aussi hors de notre portée.

Il ne reste qu'un jour : « AUJOURD'HUI ». Tout homme peut livrer les combats d'un seul jour ... Ce ne sont pas les épreuves d'un seul jour qui rendent les hommes fous, c'est le remords ou la rancoeur d'un incident qui est arrivé HIER et la crainte de ce que DEMAIN peut apporter ...

VIVONS DONC UN SEUL JOUR A LA FOIS, JUSTE AUJOURD'HUI.[/b]

Bon courage , tu n'es plus seule .

Profil supprimé - 19/05/2017 à 16h27

Bonjour Rowf,
Ta peur est normale tu sais, elle nous a tous emplie au meme moment. La peur de ne plus avoir un produit que l on croit necessaire pour vivre, la peur de ce que l on va trouver derriere, la mise a nu que cela represente, la peur de retrouver ce que l on a fuit. Je ne sais pas, si ca peut t aider tu peux les lister et on pourra te montrer qu il y en a beaucoup qui n ont pas vraiment de raison d etre..
Et si l arret desemble insurmontable maintenant tu peux te rapprocher d un medecin, ou d un addictologue pour voir les autres solutions qui existent. L urgence semble etre la de diminuer largement avant de reprendre ce taf qui te tient a coeur. Tu sais je crois que dans la vie il y a des instants comme ca qui representent un peu plus que ce qu ils sont. Ce travail c est l occasion, la motivation que tu n arrivais pas a trouver jusque la. Cela te donne l energie de revenir ici, tu sens qu il y a quelque chose a faire. Alors ne te panique pas de cette date, vois juste ca comme un petit signe, que cela te donne l impulsion pour ne plus rester seule avec tout ca, de depasser ces peurs. Prendre un rendez vous dans un centre ou une asso c est un pas que tu peux faire, cela ne veut pas dire arret le soir meme et tu verras qu il y a peut etre des solutions adaptees a toi.

Et puis pour ma part le rhum est l alcool qui me rendait le plus "con", agressif alors que je ne l etais pas specialement avec les autres alcools..

Tu peux toi aussi tenter. Cest ce que l on a tous fait pour un jour reussir blunk

Profil supprimé - 20/05/2017 à 23h54

Bonsoir Rowf
je suis dans le même cas que toi, je suis en période de sevrage, cela fait 9 jours que je me bats tout les soirs pour ne pas toucher à mon copain le whisky. Mais dieu merci je tiens le coup même si c'est très dur.
Je ne sais pas si tu es suivie par un addictologue, mais si ce n'est pas le cas je te conseille vivement de prendre contact avec le centre de ta région. Tu peux parler, échanger expliquer tes souffrances, sans aucun jugement, et le médecin pourra te donner un traitement qui t'aidera à surmonter ton manque.
pour ma part, j'ai pris la décision d'y aller et chaque semaine j'ai hâte car je trouve du réconfort, de la gentillesse et de la compréhension. Il faut que tu tiennes le coup. Tu verras tu te sentiras mieux dans tes " baskets" sans ton pote rhum.Je le connais bien aussi, j'adorais le vieux rhum au point de me faire envoyer des cubis de Martinique. ....
mais j'ai bon espoir... j'essaye de trouver des occupations pour palier au manque.malheureusement dans ma région je n'ai pas d'associations où je pourrais participer à des réunions, mais si tel est le cas pour toi, n'hésité pas à y aller , au moins tu pourras rencontrer des gens avec qui parler et ils pourront peut être t'aider à trouver des solutions pour éviter de boire.
C'est dur, je le sais , mais il faut pour toi et ton bien être futur que tu tiennes le coup.
Bon courage à toi.

Profil supprimé - 24/05/2017 à 23h30

Bonjour, merci pour vos messages, zozo merci je t'adresse aussi une parole de soutien dans ce long chemin..!
Ça fait 6 jours que je n'ai pas bue et je me sens mieux. J'ai réglé les 70% des choses que j'avais a boucler, je me sens un peu plus détendue, depuis le 2ém jour d’arrêt je n'ai plus de palpitations au coeur en m'endorment.
Voila pour les bonnes nouvelles de ces derniers jours. Je suis a 1 anxio par jour et mes ptits joins pour l'apaisement.
J'ai ressortie un petit livre des AA que j'avais au fond d'un placard, je relie certains passage avant de m'endormir.
Pour l'alcoologue, les réunions AA, un traitement baclo ou autre pour l'instant je suis un peu bloqué sur tout ça.
J'ai déjà essayé toutes ces solutions, et peut être que ce n'était pas le bon moment a l'époque, peut être que je n'étais pas prête pour. En fin de semaine je retournerais peut être a la réunions AA ou je suis déjà allée. Ils m'ont toujours dit que je pouvais venir même avec un coup dans le nez mais j'ai besoin d’être dans une démarche de volonté d'abstinence quand j'y vais et de pouvoir en tirer quelque chose, c'est un groupe agréable.
Pour un traitement je n'ai pas envie, être a 18 cachetons par jour, le souffle coupé la nuit, l'envie de gerber toute la journée, avec la tête qui tourne le soir comme si on était bourré ça m'a pas emballé et j'ai même trouvé quelques occasions pour une binouze.
J’espère que je fais pas de conneries d'essayer d’arrêter a "la turc". Je morfle un peu quelques instant et puis ça passe. Je me sens un peu comme un éléphant sur un fil au dessus du ravin, j'ai retenue a ne pas me faire trop d'espoir mais a ne pas m'assombrir de désillusion, ça marche depuis 6 jours demain ça fera 7 peut être que bientôt les chiffres n'auront plus rien d'important. Que l'habitude de ne pas boire viendra un jour.
Irrépressible envie mais ça passe, pas pire qu'avoir envie et besoin d'alcool tous les jours, les désagrément en moins. Dimanche je suis allée à la supérette acheter une bouteille d'eau gazeuse, la fierté au fond de soit ça fait du bien comme ressentie.

"La peur de ne plus avoir un produit que l on croit nécessaire pour vivre, la peur de ce que l on va trouver derrière, la mise a nu que cela représente, la peur de retrouver ce que l on a fuit."
Oui c'est ça Flo66, c'est du boulot de se réapprendre, sans alcool tout est changé et pourtant dans les bases tout est toujours pareil, je suis toujours la même mais différente sans alcool,mes rapports avec les gens se change un tout petit peu, je dois moins m'énerver, je souris plus, je suis un peu plus détendue, boire jusque la c'était plus facile pour se planquer, baisser les bras, les "j'm'en fou de picoler je fais chier personne! " j'ai plus ses pensées la, aujourd'hui arrêter de boire me semble plus facile que de continuer dans le fond. J’espère réussir a garder ses pensées, a arranger ce que je peux chaque jour, quitte a être sur cette terre autant ne pas être en enfer a végéter dans le mal.

Je vous souhaite une excellente fin de semaine, merci pour ces échanges.

Profil supprimé - 25/05/2017 à 09h26

Bonjour Rowf,

Bravo pour tes six premiers jours ! Bien sûr que tu peux retourner sans la moindre appréhension dans le groupe A.A. qui t'a un jour accueillie et quel que soit ton état physique . Mais tu es abstinente aujourd'hui ! Reste-le !
Lorsque j'y suis retourné , j'étais ivre mort . Je fus bien accueilli et l'on me demanda seulement de ne pas foutre le bordel vu mon état . Je m'abstins et sommeillai tout le temps de la réunion . L'important pour moi était d'avoir osé repousser la porte des A.A. L'alcool m'y aida grandement. Le lendemain matin, je me suis réveillé , nauséeux bien sûr, mais il me sembla qu'un énorme poids était tombé de mes épaules . Je suis abstinent depuis ce jour-là, mais plus jamais je ne me suis éloigné de A.A.

Ne te complique pas trop l'existence Rowf, vis simplement le moment présent sans alcool et replonge-toi régulièrement dans la littérature A.A. que tu possèdes . Perso, je ne m'en lasse pas .
j'aime quand tu dis que arrêter de boire te semble plus facile que de continuer dans le fond . Comme tu as raison !
Une amie disait un jour , lors de son premier anniversaire que toute l'énergie qu'elle mettait à vouloir mourir dans l'alcool,, elle la mettait à présent à vouloir vivre .

Bonne journée à toi, à vous ;

Profil supprimé - 25/05/2017 à 15h44

Bonjour Rowf,
Et bien il y a pas mal de positif dans tout ca je trouve. Physiquement tu as passe des caps et ton corps doit deja t en dire merci happy C est toutes ces choses positives qu il faut que tu graves en toi, la sensation de paix une fois certains problemes regles, la sensation de bien etre phhsique qui chaque jour va se faire plus grande...

Voila pour les bonnes nouvelles de ces derniers jours. Je suis a 1 anxio par jour et mes ptits joins pour l'apaisement.

Alors un peu d"informations... blunk Que tu connais peut etre deja d ailleurs.
Loin de moi l idee de te dire vas y arrete tout d un coup, le plus puissant et destructeur de ces deux psychotropes est sans nul doute l alcool auusi ce premier pas est deja enorme!! Mais je veux juste te dire ceci( je ne le dis pas au hasard, j ai une petite idee de quoi je parle blunk ):
Le cannabis change aussi la secretion de dopamine, donc le rapport a soi meme, au plaisir reste modifié. L effet relaxant n est pas vraiment lié au thc, c est le cbd qui apporte cet effet en majorité, ou l association des deux. Les varietes actuelles peuvent proposer des taux tres variés de ces deux mollecules, et les effets du coup varient enormement d un produit a l autre. Une prise de hauts taux de thc peut faire l effet inverse que de la detente et etre generateur d anxieté. Et de maniere generale le canabis peut contribuer a maintenir un petit niveau permanent d anxieté, et du coup, avec l arret de l alcool a s isoler un peu.
Et en fait tu retrouves un vrai gout de liberte quand tu arretes tout. La je te promet qu apres quelques passages de recherche d equilibre, tu accedes a autre chose de toi.
L idee ce n est pas de le faire maintenant mais d essayer, comme avec l anxyolitique d ailleurs, d avoir un petit oeil sur sa conso, d essayer d etre assez honnete avec soi, de voir la part de compensation, les prises un peu compulsives ou par fuite. D eviter en fait de retrouver exactement les memes shemas qu avec l alcool... Et si c est le cas en etre conscient. Ca ne fait pas tout mais ca laisse la place a l idee d essayer un jour de vivre une nouvelle experience.
Les moments ou tu n as pas encore fumé( pour mettre en pratique je veux dire ) je t invite a regarder sur le net ce que tu peux trouver autour de la respiration. C est vraiment quelque chose de puissant, qui peut apaiser. En fait juste prendre conscience que tu prends en toi et rends quelque chose qui n est pas de toi et qui t est vital, c est particulier. Observe tous les moments ou l on bloque notre respiration, sans y penser... Et tu pourras regarder dans combien de domaines elle revient en base de tout. Yoga, tai chi, tous les sports, la contrentation, la meditation, le chant...

Et je me joins a Salmiot pour te dire que j aime quand tu dis qu au fond arreter de boire est plus simple que continuer.
C est plus simple car c est aller vers la vie, ne plus la fuir dans une semi mort.
C est plus simple car si elle ne te va pas ta vie, sans alcool tu peux avoir la force de changer petit a petit ce qui t empeche de vivre.
C est plus simple parce que c est bon tout au fond d apprendre a se sentir vivre.
C est plus simple parce que je crois intimement qu aux dernieres respirations on doit se rendre compte des choses essentielles, et que ca doit etre tellement plus simple de les avoir vues et essayer de les avoir vecues avant...

Je me sens un peu comme un éléphant sur un fil au dessus du ravin, j'ai retenue a ne pas me faire trop d'espoir mais a ne pas m'assombrir de désillusion,

Les desillusions naissent souvent d espoirs decus non?? blunk
Le probleme de regarder sans cesse un objectif lointain et fortement esperé c est que l on ne voit pas ce que chaque pas vers cet objectif nous apporte. Et je crois que l essentiel est la, dans ces pas, dans ce moment present. Comment tu seras dans six mois, un an, trois ans, peu de gens pourraient le dire, par contre tout ce que tu vis de mieux depuis l arret, a l instant ou tu le vis, ca tu sais ce que ca te fait, ce que ca t apporte.



ça marche depuis 6 jours demain ça fera 7 peut être que bientôt les chiffres n'auront plus rien d'important. Que l'habitude de ne pas boire viendra un jour.

Je te le souhaite profondement, vraiment.
Juste une question( pas si innocente...). Avant que tu ne decides d arreter et hors contexte alcool quelles images mettais tu derriere le mot abstinence?


Alors pour tout ca, oui sois fiere a chaque bouteille d eau!!! blunk
Et ose ce groupe si tu y as trouver quelque chose de bien.

Felicitation, et courage dans les moments ou ca pique, ca va s attenuer tout ca...

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