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mon sevrage du Lexomil l'enfer

Par kandil

35 réponses


Pat1974 - 09/01/2025 à 17h52

Il y a une solution , même la haute autorité de santé la préconise , encore faut il que les médecins lisent les recommandation qu'ils reçoivent , mon médecin m'a refusé ce protocole .
Regardez à la page 10 .
sur Google taper "arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés , haute autorité de santé.

Johanna93 - 15/01/2025 à 19h56

Bonsoir plus de deux années que je prenais du temesta lorazepam également benzodiazépines. J'ai déménager dans un nouveau village y a un ans et c'est un nouveau psychiatre je suis maman solo avec un trouble agoraphobique un trouble anxieux généralisé une phobie des médecins. Donc j'ai pris se rev sur Doctolib je lui demande de me prescrit mon traitement. Et ça été un non catégorique pour le temesta très dure pour moi ça me calmé vraiment mais angoisse depuis je dors très mal alors que j'avais repris un bon rythme cauchemars sur cauchemars brûlure d'estomac +++ c'est tellement horrible je suis irritable mes émotions c'est les montagnes russes je comprends pas comment on peut se permettre d'arrêter un traitement a quelqu'un aussi violemment surtout quelqu'un comme moi qui suis solo avec un enfant c'est très très dure. J'ai pris rdv vendredi avec un médecin généraliste en espérant qu'il puisse m'aider et me représcrire le traitement ou faire quelques choses pour mon estomac. En tout cas bon courage a tous vraiment pas une mince affaire les médicament on nous prescris ça comme si ça allait la solution a nos problème alors qu'enfaite cela vas devenir le problème et en aucun cas la solution.

Elisabeth - 16/01/2025 à 08h52

Bonjour,
Je viens d’essayer de diminuer ma prise de lexomyl en prenant des gouttes de CBD à 35% et depuis 2 jours cela fonctionne…..
je reste positive à l’idée que cela va me permettre à terme d’arrêter ma consommation de lexo.
Par contre je continue mon anti depresseur.
Le CBD peut être une alternative pour le sevrage. A voir pour la suite !!
Bon courage à toutes et à tous et bonne journée

denisou211 - 02/06/2025 à 22h42

Bonjour, je lis beaucoup de choses. Effectivement ces médicaments ne sont pas recomandé du tout. cela fait trente ans que j'en prends et 5 ans que je me sèvre. Je suis passé de 4 cachets de 6 mg de bromazepam à aujourdh'ui un quarts de granule d'un cachet. J'ai donc diminué en 5 ans de 98%. Sauf pour les personnes les plus agées. Je vous conseil de pratiquer un sport ou plusieurs. J'AI PlUS DE 56 ans et j'ai réussi a faire plus de 100 km de vélo il y a une quinzaine. Cela nettoie votre corps et vous aide à vous sentir mieux et plus sur de vous. Je l'arrèterais l'année prochaine, si je n'ai plus de symptomes que vous décrivez. Mais laissez le temps au temps et si un jour vous devez en prendre un peu plus, n'hésitez pas. Et vous reprenez le sevrage ensuite. C'est très long et effectivement il ya des moments très difficiles. Il faut laisser le temps au temps. Bon courage à tous.

Me - 05/06/2025 à 15h07

Bonjour à toutes et tous!

La gestion du sevrage dépend de la quantité que l'on prend et depuis combien de temps.

J'ai eu plusieurs périodes ces 20 dernières années où j'ai pris du Lexomil, j'ai su m'arrêter toute seule sans aide parce qu'au max je prenais de 1/4 à 1 comprimé par jour. Mais j'ai toujours essayé de limiter les prises. Actuellement, j'en reprend depuis un burn-out il y a 2 ans, au début j'en prenais dans la journée si j'avais de l'angoisse, aujourd'hui j'arrive à gérer mon anxiété diurne, par contre, mes nuits sont souvent agitées. Donc je prends du lexomil uniquement le soir avant de me coucher. Je prenais 3/4 à 1 comprimé il y a deux semaines, j'ai décidé que ça suffisait et que je devais arrêter. Donc j'en suis à 1/2 le soir, j'ajoute des acides aminés et de la mélatonine. Il y a deux nuits, j'ai dormi 10 heures! lol... Mais la nuit dernière j'avais l'impression de me réveiller constamment! Mauvaise nuit donc. Mais j'ai décidé d'arrêter les Lexomil parce que c'est une béquille chimique utile un temps, mais quand on pense qu'on doit arrêter, c'est bien d'essayer.

Je précise qu'à plus forte dose, il convient en effet d'en parler à son médecin ou psychiatre. C'est vrai que les psychiatres banalisent la prescription d'anxiolytiques et antidépresseurs. Or ça n'est pas sans conséquences à long termes sur le cerveau.

Bon j'espère parvenir à m'en passer, d'autant que je cherche un nouveau travail et que je vais passer des entretiens. Gla! Gla! Gla!

QUESTION : j'ai vu que certains essayaient le CBD est-ce que ça marche ? Avez-vous d'autres astuces ?

Souhaitez-moi bon courage comme je vous en souhaite à toutes et tous!

CANDYJOLY - 06/06/2025 à 12h44

Bon courage Me, non pas parce-que tu le demandes, mais parce-qu'il en faut vraiment pour arriver à se sevrer totalement et tenir bon quand l'envie de re-consommer nous tiraille..
J'en suis à 16 mois de sevrage complet après un arrêt total et brutal, après avoir pris cette drogue plus de 20 ans par intermittence à des doses tout a fait minimes, mes troubles ont été multiples et déroutants., il me reste encore à ce jour quelques troubles qui reviennent mais ils sont moins intenses, j'ai repris goût à la vie, en retrouvant la mémoire.
Je ne peux que t'encourager à poursuivre ton sevrage en te souhaitant un excellent retour à la vraie vie, celle dont nous avons été privé toutes ces années.
Bon courage à vous tous, soyez patient, ne vous découragez pas, on peut y arriver.
Candy Joly

Pimousselaloose - 07/06/2025 à 01h28

Bonjour tout le monde,
J’espère que vous allez bien.
Pour partager mon expérience, et je l’espère pouvoir vous aider :
Voilà, cela fait bientôt 29 ans que je prends des benzos:
Je crois que j’ai quasi tout essayé.
J’ai commencé par le Lysanxia 40 car je faisais des crises de spasmophilie. Malheureusement, je suis tombée sur un médecin mal attentionné qui m’a fait ma première ordonnance lorsque j’avais 17 ans.
Bref, c’est vieux…
Bien évidemment, j’ai touché le fond : un, puis deux, puis…
Après, ce fut le Lyxanxia 10 que j’avalais comme des bonbons… le tranxène 50, le Rivotril (avant que cela réservé aux hôpitaux.
Et : le Lexomil, cet enfer sur terre.
Je ne respectais absolument pas ma posologie, hein ! Je prenais 6 à 7 barrettes par jour, ce truc me collait une pêche d’enfer, une drôle de confiance en moi, et ne m’abrutissait aucunement.
Jusqu’au jour où, je suis tombée sur un médecin très bien : il m’a clairement dit : « c’est la dernière ordonnance que je vous fait, donc vous allez voir un addictologue que je connais.
J’ai eu une trouille bleue car je connais le manque des benzos par cœur qui s’apparente à celui de l’alcool et des opiacés notamment. Ces médicaments sont une véritable daube notoire…
J’ai joué le jeu : il aura fallu 4 ans afin de trouver une combinaison, que mon corps ainsi que mon moral, ont eu du mal à accepter.
Voilà, cette atrocité de Lexomil a été remplacée par deux Deroxats et 3 Valiums au début. Je ne dis pas que cela été une partie de plaisir hein ! Surtout pour finir sous antidépresseurs alors que vous n’êtes pas dépressif. Néanmoins, c’est un très bon médicament. Aujourd’hui, je ne prends qu’un Valium 10 : j’ai la trouille d’arrêter à 100%. Pour le manque physique uniquement. C’est débile, je sais. Surtout que cela fait des années que je ne fais plus de crises d’angoisses !!!!!!!
Alors, rien n’est perdu. Surtout, surtout : ne faites pas la même erreur que moi à savoir : prendre ses daubes depuis 29 ans. Arrêtez dès que vous le pouvez, demandez un sevrage hospitalier si besoin (mais très sérieux, minimum 4 semaines). Il pourra vous arriver d’avoir des hausses de manques physiques, dans ce cas n’hésitez pas à vous déplacer aux urgences afin d’échanger avec un professionnel.
Respirez, marchez, parlez, ne restez pas cloîtrés chez vous. Vomissez un bon coup, pratiquez une activité physique, mais surtout svp : ne retouchez plus à ces daubes.
Je suis chanceuse car malgré le nombre d’années j’ai une excellente mémoire et je ne sais pas qui remercier pour ça.

Courage, plein de courage à vous tous. Vraiment et sincèrement. Il est possible de s’en sortir. COURAGE

Me - 10/06/2025 à 11h00

Bonjour les amis!
Je suis passée de 1 comprimé le soir à 1/4 depuis peu de jours. Je vais maintenir cette dose minimale une semaine et arrêter.

Comme je l’ai écrit plus haut je prends des acides aminés conseillés par mon pharmacien pour me sevrer. J’ai acheté du CBD en gélules mais honnêtement ça coûte très cher et les effets sont placébo, voire, nuls.

Le sport, même modérément, la marche, ça aide vraiment à apaiser les angoisses et à mieux dormir.

La volonté aussi. Se répéter « je peux m’en passer! » je ne vais pas mourir si j’ai des angoisses. Je vais plutôt apprendre à comprendre pourquoi je suis angoissé et comment les calmer autrement qu’avec des anxiolytiques.

c’est un combat qui vaut le coup ! ✊

Bon courage à chacune et chacun d’entre vous.
On va y arriver ? OUIIIIII ????

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