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Vos questions / nos réponsesBonjour à tous
Je viens ici vous faire part de mon expérience avec le Lexomil. Pris anarchiquement pendant des années suite à une peur de prendre l'avion j'en prenais de temps en temps très peu également après la naissance de mon fils ou j'avais du mal à dormir... c'était vraiment très peu la boîte m'a fait des années... et je pense avoir subi plusieurs sevrage sans m'en rendre compte avec des fourmillements douleurs musculaires articulaires nuque dos, brûlures d'estomac etc... Mais je ne savais pas que c'était dangereux j'avais une vingtaine d'années... je prenais ça comme un Doliprane
À 33 ans j'accouche de ma fille malheureusement ça se passe mal elle est malade et hospitalisée à Necker à 3 jours de vie... bien sûr j'angoisse je te perds le sommeil et je pense que ça m'a fait revenir des symptômes des précédents sevrages...on m'en represcrit. J'en prends et là Descente aux enfers pendant 6 mois jusqu'à ce qu'un psychiatre me dise que je suis dépendante aux benzo et non dépressive comme tous les autres... j'arrête tout et là tous les symptômes etranges que j'avais eu les 6 derniers mois reviennent en force puissance 10000... mais je tiens bon je m'accroche et au bout de 4 ans je reprends mon travail avec des symptômes mais tellement plus légers au fil des années tellement moins difficile. Un peu de repos et ça repart. Je précise que l'hygiène de vie et la gestion du stress est essentiel. Je vis presque normalement...on me déclare quand même fibromyalgique... je me rends compte que c'est du à ce sevrage prolongé... mais je m'en fou. Et puis en juin 2024 je décide de maigrir de prendre du muscle. Je diminue le sucre et les sucres lents augmente les protéines et finis par arrêter le sucre blanc...et j'ai stressé mon corps qui me le fait payer... symptômes de sevrage puissance 1000 ( pas 10000) mais suffisamment invalidants, 12 ans après mon arrêt brutal....
Je reprends mon régime alimentaire normalement et maintenant j'attends la fin de la vague.... je sais que je ne suis pas malade mais c'est difficile..'
Alors Tenez bon on vit mieux sans benzodiazépines et surtout faites attention à ne pas stresser votre corps car un sevrage est un sevrage pour lui... je déplore que ces molécules soient laissées à la prescription des médecins comme un simple Doliprane et surtout que lorsque l'on souffre d'un sevrage aigu ou prolongé il n'y ait plus personne pour l'analyser le reconnaître et le comprendre car c'est une torture physique et mentale et il faut être forte et avoir les pieds sur terre pour s'en relever... courage ne lâchez rien croyez en vous et surtout faites savoir autour de vous la dangerosité extrême de ces drogues et les souffrances et difficultés qui en découlent.
Bonjour, Calie, aucune prise depuis maintenant 10 mois et toujours par épisodes des symptomes bizarres qui sans une grande part de volonté me pousseraient à reprendre ces substances maléfiques.
Episodes de panique subites sans raison, fourmillements dans tout le crâne, pensées loufoques , mal être général, il est sûr qu'il faut s'accrocher et relativiser ses épisodes même si ce n'est pas facile..
Courage à toi , même si nous ne sommes pas entièrement sortis de ce piège, on se doit de résister, on va s'en sortir..
Bonjour,
Pour vous donner un peu d'espoir j'ai arrêté les benzo en mars 2023. J'ai arrêté du jour au lendemain alors que j'avais une consommation complètement débridée. J'y suis arrivé en prenant du laroxyl pendant 6 mois sevrage compris. Le premier mois a été horrible j'ai eu tous les symptômes du manque de benzo : murs qui se déforment sol qui se dérobe, perte d'équilibre, hallucinations olfactives auditives et visuels, crise d'angoisses, sueurs douleurs musculaires intenses et j'en passe... Une fois que le laroxyl a commencé à faire effet ça a commencé a aller beaucoup mieux ! Maintenant ça va super bien ! Je pète la forme ! J'ai encore quelques douleurs musculaires mais 80% on disparues. Après il faut savoir que je n'ai jamais pris de benzo car j'étais angoissé et dépressif mais pour des problèmes de sommeil. Au fil du temps des douleurs musculaires et des angoisses ont commencés à apparaître symptômes qui ont été soignés avec les benzo. Je me rend compte maintenant que c'est les benzo qui créaient ces symptômes et que de soigner les symptômes avec le médicament qui gênerait ces symptômes a provoqué ma chute. Heureusement que je m'en suis rendu compte et que j'ai eu la force de m'en sortir. Il existe un espoir j'en suis la preuve vivante mais je vais pas vous mentir ça a été le combat de ma vie ! La seul chose c'est qu'il ne faut jamais en reprendre ! Quand les angoisses surviennent il faut se battre et se dire que si on en reprend ça sera pire et repoussera le temps de la guérison. Pour finir ceux qui passent par la et qui comptent en prendre pour des problèmes de sommeil ne faite surtout pas ça !!!! J'ai perdu 3 ans de ma vie et j'ai souffert le martyre psychiquement pour rien ! Maintenant je dors très bien avec juste un peu de melatonine !
Bon courage à tous !
Bonjour à tou(te)s!
Cela fait depuis bien longtemps que je n'étais pas revenue sur ce fil et je me suis dit que ce serait sympa d'écrire une bonne nouvelle afin d'apporter de l'espoir à ceux qui continuent leur combat contre les benzodiazépines, prescrits de manière inconsciente ou sans vergogne par du personnel médical et/ou psychologique totalement indifférent à nos cas.
Aujourd'hui, je suis complètement sevrée. Depuis Début juillet pour être plus précise.
Ça a pris son temps, je n'ai rien précipité (même si j'étais plus que motivée pour m'en débarrasser) et aujourd'hui, je me sens mieux!
Je peux amplement gérer mon anxiété, j'ai aussi accepté qu'elle fasse partie de moi, ce qui simplifie encore plus les choses; même si j'ai toujours un côlon irritable à cause de ça, il semble pourtant plus facile à gérer également depuis; et pour finir, j'ai récupéré ma libido qui était bien amoindrie à cause de ce qu'il y avait dans le médicament!
De manière générale, je me sens plus forte, plus solide. Et ma santé mentale est tout aussi solide depuis.
Prenez votre temps, ne précipitez rien, n'ayez pas honte d'en reprendre un petit peu quand c'est beaucoup trop dur.
Et courage! Vous pouvez le faire, vous allez y arriver!
Merci encore de continuer à alimenter ce fil et à apporter votre pierre à l'édifice. Le soutien et la parole, ce sont les meilleures armes dont on peut disposer pour s'en sortir.
Je vous embrasse! <3
Cymoriel
Bonjour à tous et un grand merci pour vos messages,
Je me demande si je dois reprendre quelque chose car à la fin de mon sevrage que j’ai fait pourtant graduellement . Je suis tombée très bas, en plus sur un autre forum, on m’avait conseillé de prendre quelques gouttes de lysanxia pour éviter tous ces désagréments, ces gouttes m’ont fait l’effet comme si on m’avait jeter de l’acide directement dans le cerveau, et ce dès la première prise, ceci est toujours très présent 5 ans après, c’est impressionnant.
Ça me fait peur.
Je suis complètement traumatisée.
Je ne sais même plus quoi en penser, ni quoi y faire.
J’ai l’impression d’être spectateur de quelque chose que je ne contrôle pas.
Revenir au lexomil et recommencer, je ne sais pas si c’est très bon après 5 ans de post sevrage.
Aucun docteur ne peut aider, ils sont tous aussi ignorants les uns que les autres sur ce qui se passe.
Un grand merci à tous.
Si je me remets, je vous le ferez savoir …
Bravo à vous qui avez réussi sans trop de dégâts, bon courage à ceux qui souffrent encore !
Profitez de votre vie si vous le pouvez sans benzo .
Je suis vraiment choquée…
Calie, bonjour, quand on est arrivé en bas, on ne peut que rebondir pour refaire surface à nouveau.
Chaque cas est un cas, même si nous sommes tous dans la même galère, empoisonnés par ces produits délivrés sur prescription médicale.
Ne cherche pas les conseils sur les forums, fait confiance en ton ressenti, écoute ce que te conseille ton organisme et résiste même si c'est difficile à la tentation de changer de molécule qui contient du bromazépam par une autre même si elle en contient moins, ceci n'est pas un conseil, mais de la logique, ton cerveau, n'a pas besoin de cette substance pour fonctionner, c'est la prise répétée qui à crée ce besoin, pour lui c'est une longue rééducation que de s'en passer, mais il va y arriver et tu seras enfin libérée.
C'est tout ce que j'avais à te dire, alors courage , tu vas y arriver même si le chemin est long et difficile parfois, Je pense réellement ce que j'écris pour le vivre aussi.
Amicalement.
Il y a une solution , même la haute autorité de santé la préconise , encore faut il que les médecins lisent les recommandation qu'ils reçoivent , mon médecin m'a refusé ce protocole .
Regardez à la page 10 .
sur Google taper "arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés , haute autorité de santé.
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