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Vos questions / nos réponsesBonsoir/bonjour, je voulais revenir aujourd'hui pour faire un résumé d'hier, (du moins ce dont je me souviens.)
Mardi donc je me suis réveillé à 5h30 du matin, j'ai pris mon traitement pour mes allergies, mais j'ai pas pris mon acamprosate de la journée. Le médecin avait dit que ça n'aurait aucune incidence alcool + acamprosate, donc je me demande si c'était vraiment le cas que quand j'ai bu une flasque j'avais l'impression d'en avoir bu deux.
J'attends que 6h arrive, et je prends une des trois bouteilles de coca mélangé avec du rhum que je bois entièrement avant de descendre pour prendre mon petit déjeuner. La psychologue m'avait déjà dit que boire à jeun c'était pas spécialement une très bonne idée, mais je sais pas pourquoi je l'ai fait quand-même. J'aurais peut-être pas du.
Je prends mon petit déjeuner tranquille, puis je retourne dans ma chambre, je me lave les dents, je redescends, et j'attends qu'on m'emmène en navette au travail, plus que depuis qu'on a su que j'avais picolé au travail on ne veut plus que je prenne le bus. Arrivé au travail, je me change, j'attends 8h pour boire ma deuxième flasque (pour essayer d'espacer les prises sans vomir.) Je me débarrasse de la bouteille vide dans les poubelles, et je me vais dans l'atelier pour travailler.
Mais là trou noir, je ne me souviens plus trop ce qui s'est passé, tout ce que je sais c'est que je me souviens aller dans le bureau des moniteurs, de la psychologue parce que je me suis mis à pleurer, mais je ne sais pas si on m'a dit des choses blessantes ou si je pensais à quelque chose de triste, ou si je me sentais mal à cause de l'alcool. (Aujourd'hui, la monitrice m'a dit que j'avais l'air d'aller mieux, que j'étais moins blanc qu'hier, donc si ça se trouve je me suis senti mal à cause de l'alcool.)
Je vais manger, mais je ne me souviens absolument pas de ce que j'ai pris comme repas, je vais dans les toilettes afin de boire la dernière bouteille de coca rhum, et je me souviens que quand je retourne en atelier pour travailler on me demande si j'ai l'air fatigué parce que j'ai encore bu, ou si j'ai pleuré. J'ai répondu que je ne savais pas. On m'a envoyé travailler autre part avec d'autres personnes.
Je rentre au foyer, normalement je devais aller faire une activité chants, basses et percussions, mais voyant que j'étais fatigué, on m'a pris à part pour me demander si j'avais encore bu de l'alcool. Ayant peur que si je lui disais la vérité, elle l'écrirait en transmission et que tout le monde le sache, et que la chef de service me convoquerai encore dans son bureau à encore dire qu'elle ne peut pas me laisser continuer comme ça parce que c'est interdit, me faisant penser qu'elle se soucie plus de son règlement plutôt que ma santé, (je sais qu'elle doit faire respecter les règles, mais j'ai bien l'impression qu'elle se soucie plus des règles que de ma santé, alors qu'au travail le chef de service a dit que c'était mauvais pour la santé, et il a rajouté que c'est interdit, et qu'il faut qu'il fasse respecter les règles, alors que la chef de service au foyer, ne fait que répéter que c'est interdit, sans évoquer la santé), je lui ai dis que non. Je suis allé dormir jusqu'à l'heure du repas, où devant tout le monde deux personnes censées être de l'équipe d'encadrement, m'ont demandé si j'avais encore bu de l'alcool.
À 20h je suis allé me coucher, et je me suis endormi assez rapidement, et je me suis réveillé sans tête en bois. Est-ce que c'est parce que j'ai bu pleins de verres d'eau avant d'aller dormir ? Aujourd'hui, j'ai juste envie d'oublier la journée d'hier. Je m'étais dit que j'avais plus envie d'arrêter, mais là le goût dégoûtant, les risques pour la santé, ça me donne envie à nouveau d'arrêter une bonne fois pour toute de boire de l'alcool pour l'ivresse. L'acamprosate semble réduire les envies alcoolisées, mais j'ai toujours l'impression d'avoir cette envie de planer. J'imagine qu'il faut que j'arrive à trouver d'où vient le problème, pour le résoudre, et j'espère que l'envie de planer partira ensuite. Ça me donne envie de remettre ma carte dans le sac à main de ma mère, et si j'ai envie de boire du coca et des mars, de les commander sur Internet, pour éviter de pouvoir reboire si je recommence à ne plus vouloir arrêter, ou que j'achète de l'alcool même si aucune envie ne se déclenche.
Sinon pour vous répondre, je voulais partir de chez mes parents, pour pas rester chez eux toute ma vie, vivre ma vie d'adulte, cependant ma mère ne me voyait pas vivre tout seul, alors elle a voulu que j'aille en foyer. La psychologue du travail également a proposé d'aller en foyer, parce qu'elle me trouvait isolé. Avant d'être au foyer, j'allais au travail, je rentrais chez moi, je me collais devant l'ordinateur, et les seuls personnes que je voyais c'était ma famille. Alors qu'au foyer, certes je rentre je me colle devant l'ordinateur, mais à l'heure du repas il y a d'autres gens que ma famille, je fais des activités avec les autres comme du vélo, de la marche à pieds, de la percussion.
Bonsoir ou bonjour à qui me lira. Je reviens ici, pour dire que j'ai vraiment l'impression que l'acamprosate me retire toute envie de boire de l'alcool, mais que le mal-être étant toujours là, je pourrais toujours chercher à le soulager, parce que :
- Vendredi : j'ai écouté des sons binauraux qui normalement devraient défoncer
- Samedi : j'ai recommencé à prendre de la bombe dépoussiérante et je regrette
- Vendredi : j'ai pris 4 euphytostress, en espérant pouvoir être plus euphorique qu'en en prenant deux, résultat j'ai eu l'impression de me sentir plus euphorique, et j'avais l'impression de planer.
Aujourd'hui, je me sentais bien, mais sans être heureux ni triste. J'avais pas envie d'aller au travail, (comme toutes les fois où je vais au travail sans rien prendre.) alors j'ai fait de la respiration abdominale pour me sentir mieux, plus que j'avais pas pensé à prendre d'euphtyostress.
J'ai également remarqué qu'en ce moment j'avais souvent envie de prendre du coca, des mars, est-ce que c'est en rapport avec le sevrage à l'alcool ces envies sucrées ?
Ayant du mal à m'exprimer à l'oral, j'ai pris mon cahier au travail, et j'ai lu que j'avais écris des choses le jour où j'avais pleuré, (soit mardi dernier), et apparemment j'aurais repensé à mon harceleur de la primaire, et ça m'aurait rendu triste, cependant je ne sais pas si j'ai vraiment repensé à ça, ou si c'était pour justifier mes pleurs, sans avouer que j'avais picolé ce jour là.
Pour m'abstenir de reprendre de la bombe dépoussiérante, j'essaie de me convaincre que par apport à l'euphytostress c'est très toxique, et qu'il vaut mieux que je me rabatte dessus car il serait beaucoup moins toxique, et n'apporterait en cas de surdosage que de la diarrhée, des nausées des vomissements, cependant il faudrait peut-être que je traite ce mal-être, pour arrêter une bonne fois pour toute d'avoir ces envies de défonce.
Bonjour OXGAL,
Je vous lis. Connaissez-vous ORELSAN ?
Je vous propose d'écouter sa chanson "jour meilleur".
Beau week-end
Pépite
https://g.co/kgs/yWNTiX
Paroles
Laisse-moi dire deux, trois conneries, avant que t'en fasses une
Le problème de la vie c'est qu'il y en a qu'une
On soignera jamais la dépression comme on soigne un rhume
Mais dis-toi que tu pourras compter sur moi le temps qu'ça dure
Allergique à la vie, les matins sont obscurs
Quand tout a un arrière goût d'déjà vu
Les nuits sont mortes, tout le monde t'a abandonné, même la lune
Mais la fin du désert se cache peut-être derrière chaque dune
Tout va s'arranger, c'est faux, je sais qu'tu sais
Des fois j'saurai plus trop quoi dire, mais j'pourrai toujours écouter
Tout va pas changer, enfin, sauf si tu l'fais
Quand t'as l'désert à traverser, il y a rien à faire, sauf d'avancer
Rien à faire sauf d'avancer
On en rira quand on l'verra sous un jour meilleur
Jour meilleur, jour meilleur
On en rira quand on l'verra sous un jour meilleur
Jour meilleur, jour meilleur, jour meilleur
Comme dans toutes les chansons d'variét' où toutes les meufs sont parties
Comme dans tous les morceaux de rap où tous tes potes t'ont trahi
Des fois t'as besoin de soutien, des fois t'as besoin d'un ami
Des fois t'as besoin d'avoir la haine, des fois t'as besoin d'un ennemi
En vrai, tu peux pas tout contrôler faut que tu l'acceptes
Être heureux, c'est comme le reste, faut d'abord apprendre à l'être, je sais
Tu vas te coucher en disant demain j'le fais
tu t'réveilles en disant demain j'le fais, mon ami
Laisse-moi dire deux trois conneries, avant que t'en fasses une
Le problème de la vie c'est qu'il y en a qu'une
On soignera jamais la dépression comme on soigne un rhume
Mais dis-toi que tu pourras compter sur moi le temps qu'ça dure
Allergique à la vie, les matins sont obscures
Quand tout à un arrière goût d'déjà vu
Les nuits sont mortes tout le monde t'a abandonné, même la lune
Mais la fin du désert se cache peut-être derrière chaque dune
Tout va s'arranger, c'est faux, je sais qu'tu sais
Des fois j'saurai plus trop quoi dire, mais j'pourrai toujours écouter
Tout va pas changer, enfin, sauf si tu l'fais
Quand t'as l'désert à traverser, il y a rien à faire, sauf d'avancer
Rien à faire sauf, d'avancer
On en rira quand on l'verra sous un jour meilleur
Jour meilleur, jour meilleur
On en rira quand on l'verra sous un jour meilleur
Jour meilleur, jour meilleur, jour meilleur
Bonjour !
En reprenant à 0 ça va faire deux semaines que j'ai pas bu d'alcool, sinon en ne comptant pas ça fait 4 semaines ?
En fait, je ne sais pas si l'euphytostress me fait planer, tout ce que je sais c'est que je me sens sur un petit nuage avec.
On a fait du EMDR pour passer outre les expériences traumatisantes, je ne sais pas si ça a fait quelque chose, pour l'instant je me sens bien. Mieux qu'avant ? Je ne sais pas.
J'ai l'impression d'avoir besoin de me défoncer, parce que je ne suis pas joyeux dans la vie sans pour autant ressentir de tristesse, même si je me sens bien.
Oui je connais Orelsan, je l'écoute parfois. Mais ma précédente contribution n'a pas été validé ?
Bonjour Oxgal,
Je suis contente pour vous. Vous essayez l'abstinence d'alcool et c'est une intention positive.
Concernant le spleen, Angel le chanteur et j'aime bien sa version. La mélancolie, que dit elle de nous ? Qu'est ce qui' se passe en vous ?
Prenez soin de vous, c'est la clé.
Pépite
Bonjour Pépite. Comment allez-vous ? Moi je me demande si je vais bien, à prendre presque tous les jours de l'euphytostress, comme si comme on me privait d'alcool, je recherchais autre chose pour être heureux. En parlant de l'euphytostress, j'ai lu qu"il contenait des plantes luttant contre la dépression, c'est une bonne chose alors je me dis d'en prendre, cependant il faudrait que j'arrive à être heureux naturellement sans rien.
Voyant qu'en prenant plus d'euohytostress je me sens sur un petit nuage, mais que je ne sais pas si je plane, j'ai pris 4 acamprosate au lieu de 2, résultat, je me sentais planer, mais ça ne semblait pas durer toute la journée. Comme si j'avais besoin d'être défoncé, de planer pour supporter la journée de travail. :x
Sinon je ne sais pas trop quoi répondre à vos questions. :x
Des fois, je repense à l'alcool, je me disais que c'était bien parce que ça permettait de faire passer le temps plus vite, de m'évader de la réalité, alors que l'effet planage de l'acamprosate ne dure pas toute la journée, et qu'avec l'euphytosestress je me sens sur un petit nuage, mais toujours dans la réalité. Il faudrait que je fasse quelque chose, pour ne plus avoir envie de me défoncer/de planer comme ça. Est-ce qu'être défoncé et planer c'est la même chose ?
Concernant l'emdr, je ne sais pas si ça a fait quelque chose, j'ai vu sur le journal un athlète parler du harcèlement scolaire, et j'ai tout de suite voulu le lire, comme si ça me touchait encore.
Bonjour OXGAL,
Je vais mieux après avoir passé un moment émotionnel intense puisque j'ai été appelée par le FJT où vivait mon fils pour débarrasser ses affaires suite à son expulsion.
Depuis bientôt 1 mois il dort dans une tente, dans les bois.
Ce matin je repassais une partie de son linge en écoutant le sujet de l'angoisse sur les chemins de la philosophie sur France culture.
J'ai pensé à vous car vous soulevez des sujets qui sont traités depuis plus de 2000 ans. Vos questionnements sont légitimes.
Vous dites "naturellement heureux sans rien". Il n'y a pas d'état de béatitude dans la condition humaine. Ce que vous espérez vous rend malheureux. Car vous ne le vivrez pas et personne ne le vivra. L'espoir tout comme le "dés espoir" nous plongent dans la peur, la crainte.
Plusieurs fois vous avez souligné votre peur de mourir qui est normale.
Pascal parle d'inconstance, d'ennui et d'inquiétude qui sont le propre de l'homme.
L'angoisse n'a pas d'objet, elle se rapporte au néant. Soit la mort. On ne sait pas non plus pourquoi nous sommes là.
Il y a plusieurs discours, pensées philosophiques et plusieurs réponses ou thérapie pour tout simplement vivre.
Certains disent que le vie est absurde. Pourtant nous sommes là et nous avons "gagné" cette vie par rapport à d'autres millions de cellules de reproduction. Avons nous cette gratitude par rapport à ce sort ou cette chance ?
C'est le chemin de chacun OXGAL, vivre le présent. Pour cela, la connaissance, l'action, le plaisir, l'amour, la joie...se trouvent dans le réel.
"m'évader de la réalité", "faire passer le temps plus vite" montrent votre état d'esprit, votre ressenti. Après tout si vous êtes une personne mélancolique ou dramatique ou autre, alors acceptez ce que vous êtes.
Apprendre à s'aimer, c'est le travail de toute une vie.
Hier j'ai dit à mon fils qu'on avait tous notre propre détracteur intime et qu'on s'auto jugeait en permanence. Un peu la fable du loup noir et du loup blanc.
Son loup noir à lui est tellement gras qu'il va bientôt ex(im)ploser. Que devient son loup blanc ? pourquoi est -il affamé ? Pourquoi il ne lui donne pas sa chance ?
Nous avons la télécommande de notre vie. Nous faisons nos choix.
Qu'en pensez-vous ?
Belle journée,
Pépite
Bonjour, ah mince pourquoi il a été expulsé si ce n'est pas indiscret ?
J'en pense que c'est vrai, et que je devrais avoir de la gratitude d'avoir gagné parmis toutes les autres cellules. Par "être heureux sans rien" je voulais dire sans prendre de produit pour me défoncer.. Qu'est-ce que ça montre de mon ressentie de vouloir m'évader de la réalité ? À part que je trouve que le temps passe pas vite au travail, alors que la soirée, les jours de congés passent trop vite.
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