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Décente en enfer (cocaïne)

Par Willyblade

20 réponses


Sunrise-Cha - 08/09/2022 à 15h18

Je continue rapidement.

Au bout d'un moment j'ai eu vraiment, vraiment besoin d'être face à des gens qui comprenaient réellement la dépendance. Les addicto n'ont pas forcément été addicts avant mais certains sont spécialisés dans certaines substances.

J'ai trouvé les Narcotiques Anonymes. L'équivalence des Alcooliques Anonymes plus plutôt centré sur d'autres substances.
C'est des groupes de paroles. Tu peux te confier. Anonymement. Face à une extrême bienveillance. Il y a des thèmes autour de tout ça. Et tu peux apprendre beaucoup de l'expérience des autres. De dépendants abstinent depuis longtemps, mais qui savent être encore fragiles au fond, ou de gens qui consomment encore régulièrement.

En fait je me suis d'un coup sentie PLUS Seule face à ça.

Mais c'est une étape et je te conseille déjà l'équipe médicale. Vraiment. Un vrai gros pas déjà. Un cadre. Des pros. Un soutien psy.

Sans transition là j'en suis au point où là par exemple après deux semaines d'abstinence car deux semaines de vacances sans accès au produit, un bien être incroyable le lendemain de la dernière prise (jour du départ). Changement de cadre aidant. Malgré l'épuisement intense..

A la fin de la deuxième semaine le craving est devenu de plus en plus envahissant.
Mes pensées étaient parasitées par le produit, l'idée d'en prendre. Ça tournait. Ça m'empêchait de me concentrer, comme avant cette période quand j'essayais d'arrêter. Ça me gâchait le moment présent, ce que je pouvais vivre de beau.

J'étais mal, de plus en plus anxieuse. Ça commençait à m'obsèder. Alors j'ai compris qu'en rentrant je reconsommerai pour faire taire l'envie.

Ma consommation est revenue, quotidienne, épuisante. Impossible de m'arrêter.

Jusque là dès que j'ai commencé à vouloir arrêter définitivement c'était encore pire. Ma consommation redoublant ensuite. Je poussais le truc jusqu'au bout. Et penser à ne plus jamais en reprendre me soulagerait après être aller au bout. De mon corps qui avait trop subi. Qui ne suivait plus. De cet effet d'angoisse.

En fait on ne sait plus vivre sans ni avec.

Mais il y a des solutions. Vraiment.

Perso je vais en cure de 5 semaines dans 2 mois (vu l'état de ma conso c'est long et je reprends un suivi hebdomadaire hyper soutenant et efficace.)

Est-ce que tu arriverais à ralentir, sans te dire que tu dois de suite arrêter définitivement ? Être aidé dans ce vœu auprès d'une équipe médicale bienveillante/psy ? Ça peut être une fois par mois, comme chaque semaine, comme tous les 15 jours. Ça demande juste un peu de volonté. Et elle vient vite.

Sunrise-Cha - 08/09/2022 à 15h20

Voilà la fin de ces messages plutôt longs. En espérant que tu as réussi à suivre et glané des info qui te parleraient.

Je te souhaite de t'apaiser, de croire que c'est possible d'arrêter, d'être sur un chemin de rétablissement. De te faire aider tranquillement. A ton rythme.
On ne peut pas arrêter du jour au lendemain quand l'addiction est telle. Mais c'est possible ok ? Pour tous.

Un courage énorme à toi.

C64__ - 13/09/2022 à 15h24

Bonjour, ...
Je suis très émue par tout ce que j'ai lu.. tout ce qui me fait vraiment très peur..
(j'ai 22ans et cela fait 4 ans que je suis dans la coke.... J'arrive pas à m'en sortir ,j'aime trop sa... )
J'ai décidé aujourd'hui de me prendre en main... Enfin d'essayer ... Rdv avec centre hospitalier.. infirmier et psy . Si dans 1 ans je ne change pas HP?

Johnn - 13/09/2022 à 22h17

Salut toi.

C'est fou comme je me suis retrouvé dans ton message, j'ai 40 ans et cela fait 3 ans que je suis totalement accro et dépendant au crack.
Cela bousille totalement ma vie que ce soit professionnel ou privé, pour réussir à subvenir à ma consommation je me suis mis à voler mes proches et à faire des choses que je n'aurais jamais penser faire.
Cela m'a coupé de tout et surtout cela m'a fait perdre énormément d'amis et de proches, en plus de cela je m'isole complètement pendant mes phases de consommation et le produit prend vraiment le dessus sur ma volonté
Aujourd'hui je suis comme toi je cherche des personnes susceptibles de pouvoir me conseiller et me comprendre, car il est très difficile de trouver dans des centres addictologiques des personnes qui te comprennent vraiment.
En tout cas je te souhaite le meilleur et j'espère sincèrement que tu vas réussiras à t'en sortir pour ton fils, moi j'ai une petite fille de 10 ans que j'ai lève seul depuis le décès de sa maman et je sais que cette merde me coupe complètement du lien que je pourrais avoir et créer avec elle, et c'est certainement la chose qui me fait le plus honte.

Bon courage à toi et plein d'ondes positives.

Willyblade - 16/09/2022 à 09h53

Bonjour à toutes et à tous !
Tout d'abord je veux vous dire merci pour vos messages de soutien et vos témoignages. On sous-estime le pouvoir des mots, alors qu'il est essentiel dans ces cas là.

Depuis mon message et vos témoignages, j'ai décidé de tout dire à ma compagne et de lui demander son aide.
Elle n'était pas si surprise que ça et m'a dit qu'elle s'en doutait.

Donc, cela fait 9 jours que je n'ai pas consommé, et je dois dire que c'est plus facile que ce que j'imaginais. Je reste quand même sur mes gardes car je sais que la dépendance est sournoise et qu'elle essaiera d'exister par tous les moyens.

Bon, j'ai quand même une envie constante de consommer et je dors énormément. Je mange beaucoup également et je fume un petit joint le soir avant de me coucher. Ça m'aide à m'endormir sans trop penser au produit.

Je m'accroche à ma fille et à ma compagne, leur sourire est ma drogue, c'est ce que je me répète sans cesse pour avancer.
J'ai également téléchargé une application qui compte les jours de sobriété et qui me demande de m'engager tous les matins. Elle m'envoie aussi des phrases chaque jour, qui m'aident à tenir l'objectif de la journée.

À votre tour de franchir le pas. On est ensemble, même si c'est pas physiquement, vous m'avez donné de la force.

Bises à tous !

Leo31 - 22/09/2022 à 05h33

Bonsoir, j'ai étudié tout le feed et je voulais dire merci pour vos témoignages.

Comme certains j'ai craché sur la drogue très longtemps.
26 ans première cuite.
Première consommation de cocaïne aussi à 26 ans (sans mélange avec l'alcool car je suis biologiste et je sais que c'est pas ouf) après presque 3 ans de sollicitation à essayer.. un jour j'ai craqué. Moralité, quelques mois plus tard, un mercredi je me retrouve ici à écrire après avoir prit 1g sur la journée, à même pas trouver ça agréable.. et à savoir que je vais mourir demain de fatigue (consommation moins importante que certains mais énorme pour moi pour l'instant, c'est bien pour ça que je demande de l'aide dans un centre)

Bref heureusement que des endroits pareils existent

woody30 - 22/09/2022 à 20h07

Je suis accro je le sais je veux arrêter !!! J’angoisse !!! J’entends, je lis que c’est dur, long je me dis impossible je n’y arriverai pas! Pourtant je suis arrivé au bout du bout de mes mensonges auprès de mon épouse, de mes amis, ma famille j’ai pas le choix je saccage ma santé mes finances! Et là je me dis pourquoi ? J’ai jugé, mon meilleur pote car plus jeune il était accro à ça ! Ça c’est la cocaine cette conasse je l’ai aimé, adoré j’étais sur que je la contrôlais.
J’ai bientôt 50 ans j’ai une belle vie, de beaux enfants et bientôt grand père, mais quelle déchéance…
J’en consommais vraiment de temps en temps plus jeune jamais plus d’un trait ou deux épisodiquement 1/2 tout les 2 ans j’ai jamais ressenti de manque, d’envie et me disait pfff comment font-ils pour tomber accro ? Moi mais mon gars je gère!!
Mais depuis 1 an c’est l’escalade, au début on tapait mon épouse et moi le week-end qu’est-ce qu’on s’éclatait puis au fil du temps c’est devenu tout les jours, on se mentait, on se cachait pour se faire un trait, la suspicion c’est installé bref du grand n’importe quoi.
Après une grosse embrouille on faillit divorcer on a décidé d’arrêter. Mais c’est sans compter que l’autre nous attendait au coin de la rue.
Nouveau dealer, bonne came, moins chère livraison et c’est le retour à l’enfer.
Depuis 2 jours on a décidé d’enterrer définitivement tout ça. Je viens de « tracer » la dernière, c’est con faut pas gâcher, et j’ai jeter tout ce qui nous rattachait à elle.
Ce soir comme tout les soirs je vais me jeter un anxio je vais m’endormir mais demain matin qu’est-ce qui va se passer ? Et après demain ? Et dans 3 jours ?
Alors oui j’angoisse … je suis un cocainomane, un drogué, un junky.


Willyblade - 30/09/2022 à 09h37

Bonjour,
J'ai rechuté mardi. Depuis c'est une consommation frénétique et je me suis mis en danger hier en consommant trop. J'ai eu peur d'être allé trop loin.
J'ai appelé mes proches et pris un rdv dans un centre d'accueil.
Mais le rdv est dans 15 jours. Ça me paraît tellement loin.

J'ai pourtant passé 3 semaines sans consommer. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé pour me faire craquer.

Kasolin54 - 30/09/2022 à 14h47

Bonjour à tous,

Merci pour ce fil et tous vos messages.

Au-delà d’un enfer partagé, j’y lis des mots réconfortants et de l’espoir.

Je regarde depuis longtemps les fils de discussion du site et je m’autorise pour la première fois à y répondre. Je m’excuse par avance : mon message sera certainement long. Mais aujourd’hui j’ai besoin de m’exprimer, et ce fil est empreint de bienveillance et de partage dans le respect.

Je n’ai pas vraiment la force de vous partager toute mon histoire en refaisant un historique de ma consommation. Rapidement, et comme beaucoup d’entre nous je crois, d’une consommation occasionnelle, festive, à des cravings, une envie de consommer de plus en plus obsédante, jusqu’au passage à une consommation incontrôlable.

Des moments de consommation plus intenses que d’autres, mais sans relation toxique au produit, c’est-à-dire, au début, sans addiction active.

C’est il y a deux ans que j’ai commencé à avoir des cravings, bien que dans le cadre de soirées. J’ai commencé à consommer parfois seule, car je n’arrivais pas à garder les « restes » de la soirée du week-end. Mais cela fut temporaire et occasionnel. Il y a 6 mois, j’ai commencé à considérer sérieusement, plus régulièrement, que c’était un problème, même si la consommation et les cravings ne re-depassaient pas à nouveau le cadre des soirées (pas de consommation seule).

Ce constat d’addiction me pesait de plus en plus.

Alors je me suis intéressée à la sobriété, j’ai lu, téléchargé des applications, écouté des podcasts. Faisant le lien entre ma consommation d’alcool et les cravings de cocaïne, je décide d’arrêter de boire en février 2022. Pendant presque deux mois. Cette première période d’abstinence se passe bien, sans plus.

Puis au bout d’un ou deux mois, je recommence à consommer de la cocaïne, puis de l’alcool. C’est reparti pour une période de chute libre, soirées en semaine, cravings, etc. Mais toujours en contexte à peu près festif.

Sauf que ma consommation, bien que festive, m’a toujours énormément angoissée. Une angoisse profonde, panique. Surtout ces 4 dernières années. Alors après avoir consommé en soirée, je dormais grâce à des anxiolytiques, qui me permettaient d’éviter « l’hang-xiety » (hangover / anxiety) du lendemain.

Quelles angoisses ? Surtout l’impression de trahir. De trahir ma famille : « qu’est-ce qu’ils penseraient de moi s’ils savaient ? ». J’avais tellement honte. Parfois, juste la pensée de « j’ai pris dans ma vie / je prends de la drogue » m’angoissait. J’enviais ceux qui étaient restés loin de tout ça. Et quoiqu’il en puisse paraître, j’avais aussi l’angoisse obsédante de devenir bête en « cramant » mes neurones. Je pensais que si j’oubliais ou ne comprenais pas quelque chose au travail, la cause se trouvait dans la consommation en soirée du week-end passé. Et puis des fois, pas de pensées, juste l’impression d’étouffer et d’être une menteuse.

J’essaye la sobriété une deuxième fois en mai. Du sport, de la méditation, de la lecture. Je résiste aux cravings et aux soirées. Je me sens bien. Le sentiment le plus caractéristique de cette période est celui de LIBERTÉ. En majuscules.

Je me sens libre d’être qui je veux. La version de moi que j’aime : ambitieuse professionnellement, en forme physiquement. Je m’inscrivais à des moodles en ligne, je voulais m’instruire, tout recommencer à zéro. Démarrer une nouvelle vie.

Un vent de bonheur et d’espoir soufflait sur les vagues périssantes de mon addiction.

Mais elles n’ont pas complètement péri. On aura toujours envie, l’addiction rôde au tournant, il faut rester alerte en tout circonstance . Je ne l’avais pas compris. J’ai du mal à comprendre cette rechute, mais je pense que ce manque de vigilance l’explique en partie.

A la rentrée, fin août, je vois des personnes consommer devant moi. Le craving est trop intense, je les rejoins 1h plus tard à leur after. J’avais pourtant fait ma routine : couru 6km, médité, douchée, petit masque et session vernis. J’avais pris soin de moi.

Je rechute à nouveau le dimanche suivant. Puis de fil en aiguille, l’avalanche s’est déclenchée et j’ai été prise dans son effet boule de neige. Je commence à reconsommer en semaine, avec des amis. Puis je commence à consommer seule et surtout n’importe quand dans la journée, car je suis fatiguée, et je télétravaille. C’est la première fois. Je commence aussi à consommer partout. Tout le temps. Dès le matin. La fatigue …

Le binge dure 3 semaines. C’est un cercle vicieux alimenté par la fatigue. Mais le feu est ravivé par un phénomène étrange : les angoisses ont disparu. Je ne stresse plus. Alors je dépasse toutes les barrières, celles qui m’auraient brisée en mille morceaux encore quelques mois auparavant : prendre dans la journée, prendre avant le travail, faire des réunions en visio complètement défoncée, passer des appels à ma famille. Voir ma mère pour un dîner après avoir pris tout l’aprem. Voler. Dans la consommation de mon copain. Mentir.

Ça me brise le coeur, mais à l’époque, je ne ressens plus rien. Rien.

Alors le binge continue. Jusqu’à ce que je ne puisse plus me présenter au bureau, éreintée, incapable de fonctionner sans drogue tout une journée. Je me dis simplement « je vais terminer ce que j’ai (mon gramme) on verra ensuite ».

Jusqu’au jour où je consomme 2g en quoi, 24h ? Je pèse un peu plus de 50kg, je ne sais pas si ça joue, mais je suis à ce moment-là au bord de l’intoxication. Le lendemain, je demande un arrêt à mon médecin.

J’appelle à l’aide, en mode automatique, venant de mes tripes et de mon inconscient, ma psychologue, et ma psychiatre. Elle me suit depuis 7 ans pour troubles de l’humeur (j’ai les mêmes traitements que pour une bipolarité). Car oui … je prends des médicaments depuis 7 ans, à la suite d’un épisode manique/dépressif sévère. Je n’ai jamais parlé de ma consommation de drogues à ma psychiatre j’avais trop honte. Je savais que c’était stupide, mais jusqu’à très récemment, j’étais incapable de verbaliser ma consommation, mon problème, à des professionnels de santé (médecin, psychologue, psychiatre …). Prendre de la drogue m’angoissait tellement, c’était tabou. Impossible d’en parler.

Lors de mon rendez-vous avec ma psychiatre, je craque. J’avais prévu de lui demander de l’aide, pour que ce binge s’arrête. Je lui demande en pleurs. Elle m’amène à accepter une hospitalisation.

Je reste 1,5 semaine à l’hôpital. Je ne ressens toujours rien quant à la gravité de la situation, et de ce qu’il s’est passé. Ce qui m’angoissait au plus au point, la drogue, la cocaïne, ne m’angoissent plus. Ce que j’ai fait pendant le binge non plus. Toujours pas.

J’ai des cravings à l’hôpital. Envie de consommer. C’est fou… hospitalisée pour « sevrage lié à une consommation de cocaïne et une réévaluation thymique », je suis encore en pleine addiction active.

Je suis sortie il y a trois jours. J’ai consommé le jour de ma sortie. Et aujourd’hui, depuis le réveil, ou presque.

Je l’ai caché à mon copain. Mon copain à qui j’ai fait de la peine à cause de mon hospitalisation. Il serait fou de rage, mais surtout déçu, triste, en apprenant que j’ai consommé le jour même de ma sortie.

Et ça, cette trahison-là, à lui qui me supporte, m’aime tous les jours, c’est trop.

J’ai, sous le poids de cette culpabilité et honte du mensonge envers les gens qui m’aiment, et qui sont à mes côtés à l’hôpital, enfin craqué aujourd’hui. J’ai coulé toute la matinée sous une rivière de pleurs, implorant un « pardon » à moi-même.

Implorez-vous le pardon. Pas seulement envers les autres, ces personnes que vous avez peur d’avoir déçu. Demandez-vous pardon aussi à vous même.

Demandez pardon à l’enfant blessé qui sommeille en vous. Les traumas qu’il a subit ne sont pas de sa faute. Il ne méritait que l’amour et la sécurité. Si aujourd’hui des voix toxiques vous hantent toujours, vous n’avez pas à les écouter. Elle n’ont pas le droit d’avoir toujours de l’emprise sur vous et vos actions. Sur votre bien-être, santé et bonheur.

Vous pouvez être la meilleure version de vous-même. Vous pouvez être qui vous voulez.

Ce que je dis peut paraître stupide, étant moi-même en rechute, mais j’ai fait l’expérience de la sobriété plusieurs mois (surtout la 2e fois), et je vous assure que ces sentiments, décrits partout sur les réseaux sociaux par les personnes étant sobres, sont réels. Ils sont possibles et vous pouvez vous aussi les vivre.

Lecteurs de mon message ou non, je vous souhaite une bonne journée. Un pas après l’autre, chacun a son rythme. Petite décision par petite décision.

Courage à tous.

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