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Conso de speed à long terme ?

Par Profil supprimé

Bonjour et merci de m'accueillir parmi vous
Voilà maintenant plusieurs mois que je consomme du speed jour et nuit à raison d'une trace toute les heures et lorsque je décide d'arrêter je suis très fatigué et beaucoup moins bavard alors je replonge.
Avez-vous un retour d'expérience, avez-vous ou vivez vous la même situation, merci pour vos réponses.

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4 réponses


Profil supprimé - 09/06/2017 à 02h04

Et voilà, encore une nuit blanche à donf de speed.
Mon problème c'est que j'ai décroché de l'héroïne je suis clean je prend plus rien mais si je n'ai pas de speed je vais aller chercher de l'héroïne.
Sachant que le speed ne crée pas de dépendance physique et psychologique , enfin je crois, j'espère, c'est pour sa que je sollicite votre aide.
J'arrive grâce au speed à me tenir à l'écart de l'héroïne, et quand mes envies d'héroïne auront disparu j'arrêterai le speed.
Le problème c'est que je consomme du speed jour et nuit, la preuve je dort pas et j'ai besoin de parler.
Que pouvez-vous me conseiller, est-ce que je suis en train de me fourvoyer et de commettre une erreur, ou ai-je raison si sa me tiens à l'écart de l'héro. Je ne sais plus quoi faire et je ne sais plus où j'en suis.

Moderateur - 09/06/2017 à 07h57

Bonjour El Chikita,

Le speed cela accroche moins souvent que l'héroïne mais cela accroche quand même ! Surtout si vous avez un passé de dépendance avec l'héro, vous devez être sensible à l'addiction.

De plus il me semble que si vous achetez du speed à un dealer, vous ne coupez pas les ponts avec le "monde de la drogue". C'est un produit pour un autre. C'est peut-être "mieux" (avec de gros guillemets) de ne plus prendre d'héroïne cependant à moyen terme le speed va vous épuiser. En vous épuisant il va vous rendre vulnérable à la reprise d'héroïne. Surtout si vous continuez à fréquenter des personnes qui en vendent. Il vous faut toute votre énergie pour résister à l'envie d'en reprendre.

Mon conseil serait que vous fassiez un sevrage en milieu hospitalier afin d'y entamer un travail psychothérapeutique pour aussi vous sortir de la tête le recours aux drogues, pour vous aider à "couper les ponts". A la sortie de ce sevrage un suivi au long cours avec soutien psychologique vous aidera certainement à ne pas replonger. Pour trouver un centre hospitalier avec un service d'addictologie vous pouvez notamment utiliser notre rubrique Adresses utiles ( http://www.drogues-info-service.fr/Adresses-utiles ) ou appeler notre ligne d'écoute au 0 800 23 13 13.

Qu'en pensez-vous ?

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 09/06/2017 à 17h08

Bonjour et merci de votre réponse, le problème c'est que j'ai passé un ans et demi en cure pour décrocher de l'héroïne et de la methadone, j'y suis arrivé mais je n'ai pas envie d'y retourner, il m'ont dit de leur telephoner en cas d'envie mais j'ai trop honte de moi pour les appeler, alors j'essaye de sortir et de voir des gens qui ne consomme pas sa m'évite de trop y penser mais dès que je suis seul c'est une catastrophe, mon meilleur ami m'a fait promettre de ne pas replongé dans l' héroïne mais face à la solitude car je consomme par solitude plus rien n'existe.
Pour l'instant je tiens le choc mais parfois j'ai des pulsions, des envies plus forte que tout. Mais je vais suivre vos conseils et je vais téléphoner à mon centre de cure à la prochaine pulsion.

Moderateur - 12/06/2017 à 16h23

Bonjour El chikita,

Merci pour votre réponse happy

La honte c'est compliqué. Elle nous empêche longtemps de franchir le pas et pourtant dès qu'on le franchit elle se déchire et on se demande bien pourquoi on a attendu si longtemps pour en parler !

Vous avez le problème pulsionnel et vous avez le problème de la solitude. Je crois comprendre que vous ressentez, lorsque vous êtes seul, un ennui ou une angoisse peut-être qui vous amènent à trouver l'héroïne très séduisante. Donnez-vous la peine d'explorer ce chemin, de comprendre les tenants et aboutissants de ce phénomène chez vous.

En d'autres termes n'attendez pas forcément la prochaine pulsion pour agir car vous êtes déjà en difficulté. Les professionnels qui vous connaissent ou peut-être ceux d'un Centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa) sont vraiment là pour essayer de vous aider. Vous n'avez pas à vous justifier ou à avoir honte, vous êtes tout simplement humain et c'est difficile de faire son deuil de l'héroïne en fait.

Vous avez déjà fait un beau parcours en arrêtant. C'est une réussite à mettre à votre actif ! Je vous souhaite que cela continue.

Le modérateur.

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