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Vos questions / nos réponsesBonjour,
Un de mes ex est revenu me voir après 6 mois d'absence pour me demander de l'aide. En effet, il est depuis un moment dépendant à la drogue et plus particulièrement à l'héroine. Il a cessé d'en prendre pendant un moment (il s'est sevré tout seul) mais là il a des problèmes familiaux et financiers et il est retombé dedans. Il m'a dit qu'il n'en prenait plus mais m'a avoué s'être fait des "fix" la semaine dernière et prendre de la métadone depuis le début de la semaine.
Il a une grande volonté et veut s'en sortir, nous essayons tant bien que mal de l'aider avec une amie, et il a accepté de se renseigner pour suivre une cure de désintoxication.
Hier soir, après avoir un peu bu, nous nous sommes avoués nos sentiments respectifs et nous nous sommes embrassés. Je suis perdue, j'en ai parlé a mon amie et elle s'est mise en colère et m'a traité d'égoiste, je sais qu'elle a raison mais ce qui est fait est fait. Comment l'aider? Faut il que je coupe les ponts avec lui, ou que je continue de le voir ? (dans ce cas nous sortirions ensemble) Quel est la meilleure chose à faire ? Je précise aussi qu'il s'est embrouillé avec sa famille qui ne comprend absolument pas son problème, qu'il a aussi coupé les ponts avec ses "amis" consommateurs et qu'il ne lui reste plus que mon amie son meilleur ami et moi. Nous ne consommons pas de drogue.
J'aimerais savoir quoi faire, et également avoir des renseignements sur les personnes que je pourrais contacter pour qu'il s'en sorte définitivement.
Merci
Bonjour,
Dans l'absolu, y'a pas de contre indication aux bisous !! Le truc, c'est qu'il faut que tu sois claire avec toi meme et avec lui, et que tu saches pourquoi tu le fais : empathie, histoire pas terminée, etc...
Là où c pas bon, c quand les soignants -psy, etc - se rapprochent trop de leurs patients.
Parle en avec ta copine pour savoir ce qui l'a heurtée.
Et après même avec la meilleure volonté du monde, vous ne remplacerez pas les "soignants", d'ailleurs j'aurais même tendance à dire que vous vous embarquez pour une course de fond, quelque chose de long, et qu'il vaut mieux planifier : hospi ou ambulatoire, médecin traitant compétent - qui fait des stages ou va aux réunions organisées par les centres tox, qui est en lien avec un réseau d'autres pros et peut orienter efficacement.
Un psy motivé et spécialisé dans l'addiction, une fois par semaine.
Un centre tox où passer faire le point sur la conso une ou deux fois par mois.
Et un pharmacien sympa, qui le traite pas comme un 'sale tox", mais en même temps, vérifie bien qu'il prend pas trop de médocs.
Et en plus l'aide de ses amis, cela me semble une bonne configuration de départ. Mais il faut quil soit prêt à accepter de l'aide, j'ai très rarement vu des gens s'en sortir seuls, par contre j'en ai vu trop souvent dire je vais le faire seul, et se planter...
bon courage, bonne journée
blue
Et je déconseille fortement l'alcool pendant le sevrage et le passage métha.
Il y a vingt ans, en manque de crack, j'ai eu l'idée débile de boire du blanc... et j'ai vu des bêtes sortir des murs. Ct pas gloups, je m'en rappelle encore !!
En plus, il y a un vrai risque de basculer de la came vers l'alcool - trop d'amis à moi ont vécu ça. Une bière pour faire passer les médocs, ça ressemble vite à de la défonce, en plus, certains médicaments - genre benzo diazepine - peuvent être carrément dangereux en mélange alcool, sevrage ou défonce, plus benzo.
Et protège toi, quand on se fixe des fois on est tellement défoncé on reconnait plus sa main gauche de sa droite, alors, reconnaitre sa seringue ou sa paille de celle du voisin, c limite mission impossible.
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