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le crack et le rhum

Par Profil supprimé

26 réponses


Profil supprimé - 21/06/2011 à 10h12

coucou !

Déjà, je salue ta ténacité et ta motivation. En plus, ton mec doit être quelqu'un de bien : pas violent malgré tous ses problèmes, vous êtes ensemble depuis huit ans, une vraie histoire !

J'ai été à l'hôpital public aux usa, et là, certains infirmiers étaient d'anciens usagers du crack, volontaires pour travailler dans cette unité. Et oui, qu'est ce que ça fait du bien de pouvoir parler avec quelqu'un qui SAIT ce qu'on a vécu, et qui s'en est sorti.
C'est pour ça que je m'implique autant ici, pour dire que si, c'est possible de s'en sortir. Que c'est pas facile, long, etc mais que ça en vaut le coup.
Si tu veux tu peux lire mon témoignage, réussite, où je raconte ma vie vite fait.

J'ai lutté pendant des années, rechutes, succès, rechutes, thérapies. Puis j'ai eu un bébé, et là, tout ce que j'avais appris avant s'est mis en place. Ce bébé était innocent, je devais le protéger. En le protégeant, j'ai appris à me protéger moi-même. En l'aimant, en voyant l'amour qu'il me donnait, j'ai appris à m'aimer et me respecter.

Alors tout arrêter d'un coup, dans son cas, je dirais oui, à l'hôpital. Pas chez toi. Déjà, quand l'envie de crack monte, c'est terrible de résister, mais surtout, le manque de crack ET d'alcool, ça peut produire des trucs crados, genre voir des bestioles partout, une sorte de delirium. A l'hôpital, ils le surveilleront et auront des médicaments adaptés, pour qu'il souffre le moins possible.
Après ça dépends aussi des quantités qu'il prend - j'ai oublié de te demander. Il fume et boit tous les jours, deux fois par semaine, tout le temps ?

Je pense que le modérateur du site passera te laisser un message dès qu'il en aura le temps - sinon, tu peux aussi téléphoner direct - je ne sais pas si c surtaxé en Guadeloupe et lui dire ce que tu as écris sur ce forum.

Alors c'est vrai que dans les hôpitaux et les médecins il y a de tout. C'est pour cela qu'il faut chercher le bon. Le psy, il faut qu'on se sente écouté, qu'il y ait un minimum d'empathie. L'hôpital, ben, du moment qu'il y a de grosses portes entre la came et le tox, c'est déjà ça.
Oh, peut être, vu que ton mec a l'air d'aller facilement chez le médecin traitant, faire des analyses sanguines chez lui, le lendemain de sa dernière chirade - ce que je ne vous souhaite pas bien sûr, mais, essayant d'être purement logique, au moins, vous aurez une preuve : lettre du médecin plus analyse de sang.
Surtout, ne lâche pas. C'est terrible, quand on sait que quelque chose ne va pas, et que les médecins ne veulent rien écouter. Il ne faut pas que cela abime ton espoir et ta confiance. Si tu as le temps, dans le forum libre, j'explique la galère que ça été pour moi, de trouver le bon psy. Il m'a fallu du temps pour le trouver, mais il m'a sauvé la vie.
Je vais chercher un peu, voir si je trouve d'autres pistes ou d'autres idée.

Courage à tous deux !!!
claire

claire

Profil supprimé - 21/06/2011 à 17h02

Bonjour Mélanie/Sophie,

Je suis le modérateur des forums. Je vous remercie déjà d'avoir bien voulu laisser votre message ici. Je vois que vous avez déjà engagé une longue conversation avec Bluenaranja et c'est tant mieux !

Tel que vous présentez les choses il semble donc qu'un gros obstacle à l'arrêt du crack et du rhum par votre compagnon soit la prise en charge. Il est pour le moins intriguant que vous ne soyez pas pris au sérieux ! Les conseils de Bluenaranja en la matière sont de bons conseils : faites-vous aider de votre médecin généraliste qui peut rédiger une lettre d'accompagnement, persistez dans votre quête car c'est vrai que c'est difficile de trouver le "bon" psy ou médecin.
A ces conseils j'ajouterais qu'il faut aussi penser à "l'après" sevrage dès à présent. En effet, aussi difficile soit-il pour vous de réussir à le faire prendre en charge pour un sevrage, la plus grande difficulté n'est pas d'arrêter mais de réussir à ne pas rechuter. Or, si votre compagnon continue à fréquenter les mêmes lieux et les mêmes personnes à sa sortie, s'il se retrouve sans rien faire ou sans projet, alors il y a de très grandes chances qu'il rechute. Mais ce risque peut s'anticiper par différentes mesures : couper les ponts avec certaines personnes, déménager si c'est possible, fréquenter d'autres endroits, consulter un psychologue-comportementaliste qui peut aider à apprendre à dire "non" face aux situations tentantes, etc. Je ne sais quelles voies sont possibles pour vous mais déjà discutez de cela avec votre compagnon.

Je sais que cela fait encore une problématique de plus à traiter mais croyez-moi c'est aussi très important de se focaliser là-dessus.
En cas de rechute, un conseil que je vous donne est de dédramatiser cela auprès de votre compagnon pour qu'il ne voie pas que l'échec personnel et qu'il réessaye le plus tôt possible d'arrêter. Tout d'abord une rechute fait partie du processus qui conduit à la guérison. C'est un moment où on en apprend plus sur soi-même. Ensuite, les professionnels du soin en addictologie sont habitués aux rechutes et ne jugeront (normalement) pas leurs patient. Ces derniers ne doivent pas avoir honte de retourner dans les centres qu'ils ont déjà fréquentés, même si c'est a priori difficile pour eux.

Vous tentez d'aider votre compagnon et c'est très bien. Vous avez un rôle à jouer aussi bien avant le sevrage qu'après. C'est cependant difficile pour vous et vous êtes vous-même beaucoup impliquée dans cette histoire. Un conseil que l'on peut vous donner aussi c'est d'essayer soit de voir du côté des centres de soins s'ils peuvent aussi vous aider à "bien" vous comporter pendant et après le sevrage, soit vous-même avoir recours à un "psy" qui vous serve de "base arrière", de lieu pour vous où vous pouvez faire le point sur la situation : la vôtre et celle de votre compagnon. Il est en effet important, pour vous aussi bien que pour lui, que vous ne soyez pas totalement emportée par cette histoire, que vous puissiez rester suffisamment solide pour qu'il puisse, le cas échéant, s'appuyer sur vous. Mais vous ne devez pas pour autant rester "solide" au prix de vous nier vous-même, de vous mettre au second plan (comme le font parfois certaines personnes qui se sacrifient au prix de leur propre équilibre et de leur propre santé) !

Je vous souhaite donc, Mélanie-Sophie, de trouver toute l'aide nécessaire à la résolution de votre situation et de celle de votre compagnon. J'ai recherché les centres de soins spécialisés en addictologie en Guadeloupe il y en a 7 (dont 1 à Saint-Martin et 1 à Marie-Galante) ce qui n'en fait que 5 sur l'île principale. Je sais que vous en avez déjà contacté mais en revoici la liste et n'hésitez pas à repartir au feu (munis de la lettre de votre médecin) pour être pris en charge :

1/7 CSAPA ABPTA
29, rue Baudot
Immeuble Debois-Rolin
97100 BASSE TERRE
Téléphone : 05 90 81 18 83
Mail : ccaa-bt@wanadoo.fr
Public accueilli : Usagers d'alcool, jeunes consommateurs, entourage.

2/7 CSAPA Montéran
10 rue Baudot
97100 BASSE TERRE
Téléphone : 05 90 80 93 80
Site : csst971.org
Public accueilli : Personnes confrontées à une addiction avec ou sans produit, entourage, professionnels

3/7 CSAPA COREDAF - Antenne de Marie Galante
Ancien Hôpital
Marie Galante
97140 GRAND BOURG
Téléphone : 05 90 90 38 79
Mail : coredaf@orange.fr
Site : coredaf.fr
Public accueilli : Usagers de drogue, de médicaments, de tabac, personnes dépendantes sans produit, entourage.

4/7 Unité de Soins et de Liaisons en Addictologie
Hôpital Ricou
97139 LES ABYMES
Téléphone : 05 90 89 05 90

5/7 CSAPA COREDAF
Immeuble BDAF
Boulevard Légitimus
97110 POINTE A PITRE
Téléphone : 05 90 90 38 79
Mail : coredaf@orange.fr
Site : coredaf.fr
Public accueilli : Usagers de drogue, de médicaments, de tabac, personnes dépendantes sans produit, entourage.

6/7 Unité de soins spécialisés pour usagers de drogues du C. H. Louis Daniel Beauperthuy
Centre Hospitalier L.D. Beauperthuy
Chemin communal 5 - Mahault
97116 POINTE NOIRE
Téléphone : 05 90 80 59 05
Mail : chldb@hopital-beauperthuy.fr
Public accueilli : Usagers de drogue

7/7 Les Liaisons Dangereuses
6 rue Fichot
97150 SAINT MARTIN
Téléphone : 05 90 87 01 17
Mail : ass.sld@orange.fr
Public accueilli : Personnes confrontées à une addiction avec ou sans produit, entourage.

Bon courage à vous deux !

Cordialement,

Le Modérateur.

Profil supprimé - 23/06/2011 à 23h34

coucou,

Merci pour tes explications, et ton récit de vie. Pour ma part je n'ai jamais rien pris, j'ai trop peur d'être dans des états pas possible et j'ai trop peur pour ma santé.
Je me demande parfois comment je peux encore supporter et ce que j'ai supporter.
Au début de notre relation, quand il m'a dit qu'il prenait du crack, j'ai rien compris. Et là le calvaire à commencé : il prenait du crack entre 3 à 5 fois par jours (20€ par achats) plus un litre de rhum, un litre de bière et d'autres vins. Cette période a durée à peu près 3ans, et un jour j'ai pété un plomb, j'ai failli le "tuer" tellement qu'il était dans des états pas possible.
Ensuite il a rajouté la cocaïne, une nana qui venait lui livrer directement à la maison la nuit quand je dormais. Et pareil un jour j'ai chauper la nana par les cheveux et je lui est dit si tu revient je te fais ta fête.
J'arrivais pas à trouver une solution, et j'ai décider de partir un peu en métropole et je l'ai emmené de force, donc pendant quelques mois pas de crack, mais des litres et des litres d'alcool.
Ensuite retour en guadeloupe et deménagement dans un endroi plus tranquille.
La en ce moment, il prend du crack tous les trois ou quatres jours (un à deux fois par jours)et peut ne pas boire pareil pendant trois quatre jours.
voilà les dernières nouvelles.
Pour mon compagnon son enfance a été très "pourri", violé par sa soeur, battu en permance, et attaché à des arbres, avec une mère mais complètement singlé et des frères et soeurs qui lui pourrissent sa vie, donc il a aucun soutien de sa famille. Auresement que l'on peut compter sur la mienne. un truc en plus qui nous fais "un peu chier".
à très bientôt
Mélanie

Profil supprimé - 23/06/2011 à 23h46

bonjour,

Merci pour les adresses, j'ai déjà fait presque toutes les adresses, par contre je n'avais pas les coordonnées d'un centre, que je vais contacter.
Nous avons déjà déménagé trois fois, mais en guadeloupe, mon compagnon va toujours trouvé un "clampin" qui vend du crack. y a qu'en métropole qu'il ne pouvait pas à acheter du crack.
Mais comme je disais tout au début, c'est impressionnant comment c'est facile d'acheter du crack et le nombre de personnes qui en consomme et de tous les milieux, c'est effrayant. et c'est vraiment de la merde avec des substances qui est vendu en ce moment, c'est vraiment pour tuer les gens.
je sais que parfois je n'ai peut être pas les bonnes réactions envers mon compagnon. mais je ne supporte plus plus de le voir mal.
à bientôt
Mélanie

Profil supprimé - 24/06/2011 à 10h33

Ah làlà c'est dégueulasse... Je me doutais que ton mec avait vécu des trucs durs, parce que j'ai reconnu cette envie de se détruire, de se fracasser la tête, quitte à en crever.
Je supporte pas les gens qui font du mal aux enfants...

J'ai vu sur le Net que ton département est submergé, une vraie porte d'entrée du crack et de la coke, en plus, il doit être bien fort chez vous. Le crack que je fumais à la nouvelle orleans était plus fort que celui de France, au bica, ou même ce que j'ai pu fumer à rotter.
Dans le Sud, dans les quartiers blacks, tu trouvais du crack partout. J'avais l'impression d'être dans un film tellement c'était... la folie. Les flics descendaient même plus dans ces quartiers.
J'ai vu des gamines de douze ans tapiner, et le pire, c'est que le crack leur avait tellement grillé le cerveau, les filles tapinaient pour 10 dollars - juste de quoi se payer leur prochaine pipe. Puis retapin, recrack.
J'ai compris que si je restais je finirais comme elles, j'ai eu un sursaut de vie, j'ai jeté mon dernier caillou aux toilettes - vingt ans après je m'en rappelle encore, tellement ça été dur - et taxi et hôpital direct.
Puis ils m'ont renvoyés en France, et là, pas de crack. Même la coke, rien à voir..

Alors mélangé avec du rhum... Pauvre Mélanie, tu t'es retrouvé dans le monde du crack, avec tous les problèmes qui vont avec, ce que je souhaiterai pas à mon pire ennemi.
En tous cas, ton mec, c'est un costaud pour tenir autant, et aussi un gentil, parce qu'avec tout ce qu'il a vécu, la violence il la retourne contre lui, et pas contre toi. Comme beaucoup le font.

Et toi, tu t'es battu comme une lionne pour le sortir de là. C'était une bonne idée de l'emmener en métropole. Et aussi de menacer la dealeuse.

Avec l'enfance qu'il a eu, il faudrait un psy pour l'aider à soigner son âme.
A chaque fois qu'il est à jeun, tout remonte, ses souvenirs, plus le fait qu'il assure pas avec toi. Moi aussi, j'ai été une enfant maltraitée, j'en parle dans le post suivant, avec nanie qui a eu le même problème.
On dit à quel point c'est dur de se construire en adulte, quand il manque toutes les bases. Et dans le forum libre, sur trouver le bon psy, je raconte comment j'ai galéré avant de trouver le bon, mais celui là m'a portée à bout de bras et sauvé la vie.

D'ailleurs à chaque fois que je voyais un jeune pas bien s'approcher de la came et de notre groupe, je lui envoyais, et moi, je faisais barrage au niveau du groupe, pour pas que quelqu'un leur apprenne à se shooter, et grâce à ça, on en a sauvé deux.
Deux, c'est pas beaucoup, mais quand je les vois épanouies aujourd'hui, avec boulot mari et enfants, je suis contente !

Alors, pour ton mec, si c'est possible, l'ideal serait qu'il aille à l'hôpital quelques mois, pour le crack et l'alcool, et ensuite, que vous alliez tous deux en métropole - ou ailleurs - vous changer les idées.
Tu sais, je suis partie loin pour arrêter, j'ai même changé de pays, et pareil, je retombais toujours sur le tox du coin, et c'était reparti.
J'ai arrêté dans la ville même où j'avais le plus tourné, j'ai jeté mon téléphone et mon carnet d'adresses, j'ai déménagé dans un quartier tranquille, j'ai dit que je ne voulais voir personne. Et ceux qui n'ont pas compris, je les ai virés.

Je pense que chez toi, les centres doivent être pris d'assaut, et vu que ton mec cumule alcool et crack, je dirais au moins trois mois d'hospi pour avoir une chance.
Faire une vraie coupure entre lui, la came, l'alcool, et les "copains".

Courage !! Je vous souhaite des temps plus doux à tous les deux, sincèrement

bluenaranja

Profil supprimé - 24/06/2011 à 17h29

re coucouc de chez coucou,

Je pense que l'on devrais écrire un livre, tellement que nous avons des choses à nous raconter, sur le monde de la drogue.
J'avais oublié de te donner un autre passage de notre vie. Mon compagnon avait fait la démarche il y a quelques années d'aller voir une psychologue, aussi tôt dit aussi tôt, il en contacte une. Une, deux séances, début de la prise en charge, ça lui fesait du bien. Troisième entretien, elle appel sur le fixe et laisse un message, en lui disant, qu'elle lui donnait un rendez vous au bord de la rivière, pour le rencontrer. Une "vrai ""salope""", elle voulait avoir une relation "sexuelle" avec lui. Mon compagnon n'a jamais rapeler, j'ai hallucienné. j'ai appris par la suite que c'était dans ses habitudes.
Rebelote, mon compagnon était dans une démarche de suivit car il allait tellement mal, autre professionnel, psychiatre. prise de rendez vous, et premier entretien, le psychiatre lui répond de toute façon avec tout ce que vous avez vécu je ne pourrais pas vous aider. je te dis pas dans quel état il est sorti.
je pense que l'hospitalisation se fera en France, car le seul hopital scpécialisé est dans un état pas possible. Pareil mon compagnon avait fait une demande d'hospitalisation, et quand nous sommes arrivé, il m'a dit qu'il ne pourrait pas tenir, dans cet endroi pourri.
à plus
Mélanie

Profil supprimé - 26/06/2011 à 10h41

Ahahaha, je ris, mais jaune, parce que ...ça aussi, je l'ai entendu au moins dix fois, que j'avais trop de problèmes, qu'ils pouvaient rien pour m'aider. Ceux-là, faut les zapper direct. Mais je sais à quel point ça fait MAL !!! Tu réunis tout ton courage, tu te présentes devant le psy et là, il te jette. Te dis que tu es foutu, en gros.
Surtout, ne vous arrêtez pas à ça. Tu vois, ça, si je l'ai pas entendu au moins dix fois... Et un connard de psy, parlant de moi au groupe, a lancé à la cantonnade, celle là, elle sait ce que tailler des pipes pour avoir du crack veut dire...
En france, un médecin généraliste super gentil. Je retourne le voir, et là, tout en me parlant substitution, il s'asseoit à côté de moi sur la table d'examens, et, tranquille, commence à me tripoter les seins. C'était tellement irréel, il m'a fallu trois secondes avant de le repousser et de filer.
Ces gens là, ils nous font un mal de chien. C'est une nouvelle trahison qu'on subit.
J'ai bien l'impression que par chez toi, ils sont débordés par le problème.
C'est clair que si vous en avez la possibilité, le mieux serait de trouver un hôpital en france.
Prépare une sorte de dossier, avec une lettre de ton mec expliquant sa motivation et son parcours, une lettre de toi, une lettre du médecin traitant.
Et tu envoies ça à differents endroits que tu auras choisi.
Et tu lâches pas l'affaire, tu leur écris encore et encore.

Parce qu'en fait, ça fait un moment que vous vous battez contre cette saloperie.
Aussi bien toi que lui.
Ah et j'ai même rencontré un médecin généraliste, en cure, il s'auto-prescrivait trois bols de palthium par jour...
Mais il y en a des biens, des super motivés, c'est ceux là qu'ils faut trouver.
Les docs de l'hôpital psy m'ont dit qu'avec tout ce que j'avais tourné et subi, ils m'auraient donné une chance sur un million de m'en sortir.
Et le chef des infirmiers, que j'ai croisé en allant au marché, m'a dit que j'étais la grande réussite de sa carrière. Tellement je suis partie de loin. Alors qu'à la base, ils m'avaient conseillé d'accoucher sous x et d'abandonner mon bébé. Mais j'ai tenu bon...
Dans quels zones vous pourriez aller en France ? Tu as de la famille qui pourrait t'héberger ?
Maintenant, faut trouver un bon hôpital, avec une bonne réputation !

Courage !

bluenaranja

Profil supprimé - 26/06/2011 à 10h44

Oops, j'ai oublié, le modo a super raison quand il dit d'envisager la post cure aussi, après la sortie.
Ce serait peut être pas mal de passer quelques mois en france, si vous le pouvez. Qu'il réapprenne à vivre loin de ses démons, c'est plus facile de leur faire face ensuite. C'est du vécu !

Blue

Profil supprimé - 26/06/2011 à 22h58

re coucou,
c'est fou dans ce milieu,même les médecins ou les soit disant professionnels qui doivent t'aider, c'est les pire pour te détruire. là prochaine étape c'est trouver un "bon psy" ou une autre personne qui sait ce que c'est le crack et le rhum, j'ai encore une ou deux adresse à donner à mon compagnon.car c'est souvent moi qui fait le psy pendant des heures et des heures.
tè un bonne exemple, franchement c'est impressionnant, et tu me donne vraiment du courage et de la force.
bonne semaine,
mélanie

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