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Vos questions / nos réponsesça fait 5 ans que je suis avec un homme, qui avait par le passé lutter contre l'addiction à l'héroine, mais il a compensé cette addiction par d'autres, la plus évidente, l'alcool, parce que il faut admettre qu'il y un coté culturel chez nous avec ça) pendant deux il a arrêté, son déclic étant qu'il commençait à devenir violent envers moi. Il m'exprimait avoir une difficulté, c'était la cocaine. Je précise là dessus ( les mauvaises langues diront "elle l'a voulu, bien fait" je n'ai pas porté de jugement, ni ultimatum, ou surveillance ou autre, parce que, malgré mon handicap, je m'intéresse à pas mal de domaines et j'avais des "connaissances très basiques" sur les addictions, donc sans dire "c'est pas de sa faute, on l'a obligé" , j'étudie le sujet de simple témoignages, au "quest-ce que ça fait" "comment lui dire que je sais sans le braquer, qu'il s'exprime finalement" à la neurobiologie, je comprends que c'est tout un mécanisme, qu'une fois dedans, en sortir c'est compliqué, et même les "pièges qui font qu'on tombe dedans", je voudrais réussir à arrêter la cigarette et ça, ça aide (avec un peu de bon sen)s à comprendre. Mais parfois je me retrouve face à des incompréhensions, par exemple, pour fuir une addiction, il a tout abandonné dans une région, puis, recommence le schéma ( à préciser que de plus en plus, la tentation est quasi inévitable)il fait cela depuis 20 ans, et cela ne marche que quelque mois et je lui ai exprimé qu'il ne prenait pas son souci dans tout les angles, qu'il fallait qu'il puisse comprendre pourquoi, ou ce qui favorise ses rechutes. Actuellement, il me met dans une situation où c'est lui qui me mets un ultimatum "je m'en vais, tu me suis, ou tant pis", alors qu'à l'heure actuelle, les conséquences c'est quand même moi qui les supporte, je suis à la limite d'être sdf car au niveau social, je n'ai pas été aidé, et je n'ai pas de famille, mon handicap me rend extrêment difficiles les relations sociales; "bon courage" voilà ce qu'on m'a dit, ça par contre je lui ai exprimé " tu m'as mis dans une situation problématique, m^me si tu crois que tu ne fais du mal qu'à toi même" et je lui ai dit, "tu as 41 ans, pourquoi n'as tu pas compris, cherché réellement à comprendre pourquoi tu rechutais systématiquement, que c'était juste le produit qui changeait" Et j'en arrive aujourd'hui à me demandé "dois-je renoncer à lui, car il n'a pas fait le bon cheminement par rapport à son problème, et que prendre des risques alors s'il ne fait pas ce chemin intérieur il rechutera". Déja, peut être je me trompe, mais je retrouve chez lui et dans les témoignages, "il a commencé un protocole de soins, mais a arrêté". Dans son cas (ses prises en charges étaient judiciaires), j'ai compris que l'approche psy était douteuse. J'ai l'impression aussi que la difficulté peut résider en le fait que lorsqu'ils acceptent de faire la démarche, ils attendent, à l'instar de la substance consommée, un remède miracle, un soulagement instantané. Bref, je vais pas étaler tout ce que j'étudie, et peut-être me donne une ébauche d'explication, mais malheureusement pas la solution. A l'origine, chaque personne est déjà différente en soi, mais je suis divisée dans cet ultimatum que LUI m'a mis, alors qu'il est flagrant qu'il ne comprend pas son addiction. Il est dans le mythe des anciens "faut juste bouger pour fuir, quitte à les laisser les autres supporter le mal que je leur ai fait" ou "j'y arriverais seul ( ce qui est du 1- à ses mauvaises prises en charges 2-les contraintes que ça peut imposer pour certains(temps/transport comme ici) 3- j'ai l'impression, ça n'engage que moi, que les attentes des gens qui essaient sont surréalistes, un soulagement immédiat). Si la question me perturbe autant c'est que mon handicap, qui est psychique, m'empeche d'être autonome, d'autant que moi, je n'ai personne sur qui compter, et pas de plan B "au cas où" et de l'autre coté, c'est la seul fois de ma vie où je suis bien. juste bien, parce que sans ça, il est pas exigeant, il essaie pas de me "diriger". Le problème est aussi dans sa "personnalité profonde" de quand il était gamin, y'a quelque chose qui le prédisposait à ça, par exemple il ne supporte pas qu'on lui dise un fait qui ne va pas dans son avis alors que lui ne se gênera pas pour pointer un défaut de vous; il a toujours eu aussi un probleme de ne s'intéresser à rien, de ne pas avoir réellement de plaisir, ça a dérouter beaucoup de personnes qui pourtant l'adoraient, sa maman s'était démenée à trouver ce qui pouvais lui permettre de s'épanouir ainsi que d'autres membres de son entourage, et ce malgré tout encore aujourdhui, on est pas dans le cas de la personne "laissée sur le bord de la route depuis le début", et les substances n'arrangent rien . Voilà mon dilemme, "être malheureuse avec ou sans lui".
Je suis quasiment dans la même situation que toi. Sauf que moi je suis vraiment SDF. Je ne veux être qu avec lui mais lui ne fais aucune démarche pour qu on est notre chez nous. Tous ce qui le motive c est la coke et je suis brouillé avec tous le monde et sa famille imagine je ne sais quoi sur moi. Le contact est rompu. Je ne trouve d aide nul part car tous y compris les travailleurs sociaux veulent juste me couper de lui car il est nocif pour moi. Mais moi ma drogue la plus puissante c est lui. Mais je ne sais pas si la réciproque s applique. Et ça fait dix ans qu on est ensemble mais plu de 5 ans de coke. Et ça a abîmé notre relation on s est même tapper dessus plusieurs fois depuis un an et c malsain. Je suis paumé. Je ne peux pas te conseillier de fuir car je sais que c pas facile car tu l aime. Mais il faut qu il comprenne que le bonheur c avec toi qu il le trouvera et pas avec le produit. Si le tiens il arrive encore à bouger bosser vivre quoi c est peut etre la solution de prendre un nouveau départ ailleurs. Pour moi c pas possible car dès qu on a un euro c la dedans que ça part. J ai perdu plu de 10kilo en un an car c depuis un peu plus d un an que je suis vraiment a la rue. Lui a tjs ses parents qui me haïssent car je n arrive pas a garder un travail car je ne suis pas stable. J aimerai échanger avec toi plus avant car je pense qu on a beaucoup de point commun. Tous le monde me dis de le quitter mais je ne peux pas. Je l aime. Mais comme toi j ai un handicap psychique et c compliqué. Il me disent tous refait ta vie regarde il a un diamant brut le mec et il s en occupe pas. Enfin je pense que ça te parle...
je sais où sont mes limites, je les ai posé, je suis sereine sur beaucoup de choses. Toutes ces démarches psy, médecin etc sont faites de ma part simplement par, au départ, la peur de le pousser à faire pire ou à la rechute, ensuite j'en apprends le nom seulement maintenant, pour ne pas tomber dans la co-dépendance, en connaissant mes propres faiblesses et le pourquoi de ses faiblesses et donc la peur qu'il puisse "jouer" de ce coté de ma personne, à être qqn qui ne juge pas, ou fait attention au jugement expéditif ( et il a déjà essayé, connaissant mon handicap, ce sont les seuls fois où je me suis mise en colère, avec stop, ce n'est pas moi qui ai un souci, et il y en a des preuves écrites -dettes, administrations etc-) . J'ai essayé de l'amener à en parler de lui-même sans lui dire que j'avais déjà compris ce qu'il se passait, j'ai passé des heures sans 'minscrire à lire toute la littérature à ce sujet, les témoignages de toxicomanes , et même de la neurobiologie ( mon fonctionnement de base est ainsi, pour pallier à mon problème de compréhension des codes sociaux, je vais essayer d'étudier au maximum de mes capacités ce qui tourne autour d'une personne). j. Je sais ce que je dois faire au fond, finalement, mais je sais que je vais en souffrir, étant très sujette au(x) traumatisme(s) (c'est un des "traits" de mon handicap). Mais, malhuereusement , pour moi-même je mets des stratégies en place, mais même avec mon suivi psy, je ne me sens pas soutenue et je sais qu'il n'y a pas de baguette magique. J'ai besoin d'en parler, avec des personnes qui comprennent, sans "phrases types". Je ne pense pas me tromper en me disant "il faut se préparer à renoncer à qqn qu'on aime" mais même là, la peur de passer à coté de qqch demeure. .
Les limites je les ai posé, en refusant de le dépanner de plus de 10 euros de temps en tant ou pour ses factures, et je lui ai dit pourquoi, dans son cas, c'est parce que pendant longtemps il arrivait quand même à temporiser son addiction (là encore, je n'ai ni fermé les yeux, j'avais un plan B au cas où, ni ne lui ai mis la pression, je lui ai laissé le temps de se poser par rapport à ça) mais son dealer (qui ne consomme pas) à su lui faire perdre ce controle qu'il arrivait encore à garder dans l'objectif de "squatter" chez lui. Et je lui ai donc dis "il est hors de question que je t'aide pour que ce soit lui qui en profite au final"
Mais je dois traverser une épreuve terrible, seule sans bienveillance autour de moi.. je reviens de mon drv psy, et j'ai parlé de mes inquiétudes j'ai demandé s'il était possible d'avoir des scéances plus rapprochées, car ce n'est pas une exagération pour moi de vous dire que je n'ai aucun soutien ce qui rend très difficile la gestion du stress que ça pose, et les conséquences qui découlent d'une telle décision, pour résumé je suis issue des foyers, ça donne une idée de mon contexte familial et social, à mes 18 ans, j'ai du faire le choix douloureux de renoncer à mes amis parce que tous ont mal tourné, et j'étais dans une solitude extrême. A l'heure actuelle, je sais que j'ai bien fait ils sont morts avant 40 ans pour les uns, devenus complètement infréquentables pour les autres.
Au moins toi tu n as jamais basculer du côté obscur et c tout à ton honneur. Moi JT très entourer, bonne famille malgré des traumatismes causé par ma soeur aînée. Elle a fait de moi un joujou un toutou et malheureusement ça se répercute sur mon comportement. Je laisse trop les choses faire sans décidé. Mais a 20ans je suis tombé dans l héroïne et quand je les connu on en ai sorti ensemble. Mais notre terrible générosité nous a amener à ouvrir la porte a tous ceux qui avaient besoin et on nous a fait bcp de mal et ça a détruit nos vie. On a littéralement brûlé notre appartement. Un ami d enfance de mon homme. Parce qu apres l avoir aider quand il était en galere un jour il a abusé et j ai dis stop. C a partir de la que tous a mal tournée. Foyer, mauvaises fréquentations, coke occasionnel au début. Et puis de plus en plus. Jusqu a l incapacité pour lui de se lever le matin ou de faire quoique ce soit sans. Ce qui nous a fait perdre notre place dans les foyer. On a raté la chance de nous en sortir car on ne pensais pas qu on finirait par être jalousé par tous parce qu on s'aime. Du coup on est seul et tous ceux que l on a aider se sont retournés contre nous. Ce qu ils nous faudrai c est des vrais amis. Amis non toxico et avec une vrai vie des gens qui nous tire vers le haut. Mais tous me dise de le laisser car il serai perdu. Et seul je n ai pas la force de m en sortir j ai trop besoin qu il soit fort pour nous au moins quelque temps et la je retrouverai l espoir. Je me dis qu on a le droit d être heureux nous aussi. Et qu on s aime assez pour faire des efforts des deux côtés. Mais lui n y arrive pas. Pourtant je pense que je le mérite. Mais pk n y arrive t il pas. Car il m aime je le sais....
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