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Vos questions / nos réponsesBonjour,
Active sur d’autres discussions générées par l’entourage, je viens créer la mienne.
Aujourd’hui j’en ai gros sur le cœur. Face à une rechute de mon mari, je ne sais plus quoi faire ni penser.
À savoir que mes limites ont été atteintes et j’ai bien l’impression que trop c’est trop et que je dois agir à présent car j’ai l’impression d’être spectatrice d’un spectacle désastreux et que ma gentillesse/bienveillance donne une impression de passivité et laisse croire que j’accepte et cautionne ce qui se passe sous notre toit!
Depuis deux ans nous sommes dans un cercle vicieux sans fin avec des arrêts, des essais de traitements (suivis, hospi, etc) et des rechutes.
Je vois peu d’adhérence au traitement/suivi médical et malgré un discours « J’ai envie d’arrêter et j’en peux plus » ou « Je culpabilise et je suis désolée du mal que je cause », dans les faits je ne vois rien de très concret de mis en place pour arrêter.
La consommation/substance prend de plus en plus de place dans notre vie (de couple, de famille) et notre quotidien. J’en suis littéralement épuisée (au sens propre).
Je sais que la rechute fait partie du processus mais je me demande si vraiment il y a une volonté d’arrêter? Ou bien vous me direz que c’est normal, que ce n’est pas si simple, que la substance est plus forte?!
Dans tout ça il y a aussi moi: je ne vois plus comment aller mieux dans cette situation? C’est devenu insupportable tant de le voir se détruire, que de subir les conséquences: ses nuits blanches, mes troubles du sommeil, ses absences d’esprit, ses agissements).
Pourtant cela pourrait être pire je le sais, lui il ne vole pas, il ne déloge pas, n’est pas violent.
Je me sens démunie qu’il n’accepte pas plus d’aide et je ne vois plus l’avenir. Psychologiquement c’est lourd.
Hello , qu’est ce qu’il prends comme substance?
Bonjour,
Est-ce vraiment important de préciser?
Cela peut changer selon ce qu’il prend?
C’est pas UNE mais DES substances.
Y’a une différence de produit , La coc c’est pas pareil que le cannabis etc ..
je ne vois pas l’intérêt de se rendre malade pour qql un qui a choisi la drogue . Quand on veut arrêter , on peut .
la seule stratégie qui te sera bénéfique c’est de t’éloigner de lui, et peut être même refaire ta vie avec un homme qui ne se drogue pas.
Désolé mais c’est inacceptable de vivre avec un toxico. la vie est belle, ne la rendons pas malade .
Bonjour Kxmelxa,
Vos contributions sont très catégoriques. Peut-être pourriez-vous faire part de votre propre expérience. Cela rendrait vos conseils (très directs) mieux compréhensibles aux autres personnes du forum.
Bien à vous
Bonjour modérateur ,
Il y’a de quoi être catégorique quand celui avec qui on vit nous rends la vie terrible parce qu’il a choisi la drogue .
J’étais en couple 3 fois avec des hommes qui fumaient du cannabis , c’était invivable , décalage horaire , changement d’humeur , problème voisinage , problème avec le travail,problème avec la justice problème de fertilité , augmentation de stress , beaucoup de compromis , pour pas grand chose .
J’ai fini par les quitter malgré que je les ai aimés ..
aujourd’hui je suis avec un médecin , bien évidemment, un non drogue , je revis . Il y’a que de la positivité et des good vibes , et surtout je réussi dans ma vie sans stress .
Choisisez bien vos conjoints . Pour vous , et pour vos enfants .
Je rejoins Modérateur. Voilà des propos bien directs.
Je n’ai pas mal choisi mon mari! Il a un très haut diplôme, gagne beaucoup d’argent et nous avons tous les deux une très bonne situation avec un poste à responsabilités.
Mais’j’ai envie de dire peu importe car ce n’est pas la situation ou classe sociale qui fait que l’on devient dépendant ou non.
Dire qu’il a choisi la drogue, je ne suis pas d’accord non plus.
Bien sûr que c’est difficile et usant et comme tout le monde j’ai mes limites que j’atteins doucement mais quand on analyse de loin la situation, en s’entourant de personnes qui travaillent dans le secteur des assuétudes, on peut comprendre (mieux) certaines choses, des mécanismes et des agissements.
La drogue ne peut pas tout excuser et nous, l’entourage, ne pouvons pas sauver les personnes dépendantes mais au moins les soutenir au mieux et les accompagner et/ou pousser à s’en sortir.
En tout cas, je pense que mon mari vaut la peine que je m’use pour lui. J’en ferai tout autant s’il avait une autre pathologie qu’elle soit physique ou mentale.
Je pense qu'il faut pas que tu t'oublies là-dedans.
Je vis la même chose au quotidien et je pense qu'à un moment donné il nous faut que tu te choisisses toi.
Tu n'as pas à supporter ça personne ne doit le faire.
L'amour a ses limites, la dignité.
Je te souhaite tout le courage du monde.
Fistulotflove, yes je suis d’accord , je te rejoins .
Bonjour Fistuloflove,
Effectivement je ne dois pas m’oublier puisque effectivement trop souvent j’ai mis de côté mes besoins primaires comme manger, dormir.
On travaille ça avec ma thérapeute (entre autre), comment aller « bien » dans tout cela.
J’essaie alors de faire des choses que j’aime, de ne pas annuler mes (petits) projets car dans tout cela, trouver l’envie et l’énergie de faire des choses ce n’est pas facile, pour moi c’est une montagne et quand j’y arrive, c’est une victoire.
J’essaie aussi de profiter des moments d’accalmies (il y en a de moins en moins hélas).
Je continue de prendre soin de nous tous et de me battre, de rappeler qu’il y a encore des choses que l’on peut mettre en place.
Le soucis c’est le côté répétitif, quand on dit et/ou entend tout le temps les mêmes choses mais qu’au final rien ne change car rien ne se met en place.
Alors, à un moment donné, je commence à penser (croire?) qu’il ne veut pas arrêter. Et ça c’est dur car il signe la fin…
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