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Quand trop c’est trop mais qu’on espère encore…

Par Charliiie

Bonjour,

Active sur d’autres discussions générées par l’entourage, je viens créer la mienne.

Aujourd’hui j’en ai gros sur le cœur. Face à une rechute de mon mari, je ne sais plus quoi faire ni penser.

À savoir que mes limites ont été atteintes et j’ai bien l’impression que trop c’est trop et que je dois agir à présent car j’ai l’impression d’être spectatrice d’un spectacle désastreux et que ma gentillesse/bienveillance donne une impression de passivité et laisse croire que j’accepte et cautionne ce qui se passe sous notre toit!

Depuis deux ans nous sommes dans un cercle vicieux sans fin avec des arrêts, des essais de traitements (suivis, hospi, etc) et des rechutes.
Je vois peu d’adhérence au traitement/suivi médical et malgré un discours « J’ai envie d’arrêter et j’en peux plus » ou « Je culpabilise et je suis désolée du mal que je cause », dans les faits je ne vois rien de très concret de mis en place pour arrêter.

La consommation/substance prend de plus en plus de place dans notre vie (de couple, de famille) et notre quotidien. J’en suis littéralement épuisée (au sens propre).

Je sais que la rechute fait partie du processus mais je me demande si vraiment il y a une volonté d’arrêter? Ou bien vous me direz que c’est normal, que ce n’est pas si simple, que la substance est plus forte?!

Dans tout ça il y a aussi moi: je ne vois plus comment aller mieux dans cette situation? C’est devenu insupportable tant de le voir se détruire, que de subir les conséquences: ses nuits blanches, mes troubles du sommeil, ses absences d’esprit, ses agissements).
Pourtant cela pourrait être pire je le sais, lui il ne vole pas, il ne déloge pas, n’est pas violent.

Je me sens démunie qu’il n’accepte pas plus d’aide et je ne vois plus l’avenir. Psychologiquement c’est lourd.

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