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Vos questions / nos réponsesbonjour Tristesse
quand tu en as envie, viens donner des nouvelles. Moi, ça me fait plaisir. Je trouve aussi ce site d'un grand réconfort. Pas seulement pour les infos et conseils, mais {{ {surtout} }} en tant qu'espace d'échanges. L'anonymat nous permet d'être dans la sincérité. C'est quelque chose de précieux. Je crois l'avoir déjà exprimé: pour ma part, dialoguer dans ce forum m'aide bcp à prendre de la distance avec mes propres émotions (souvent, tellement fortes!), à voir plus clair en moi et donc, à agir plus sereinement et plus "efficacement".
Comme toi, bien sûr je suis inquiète quant à l'avenir de mon fils: connaîtra-t-il l'amour, construira-t-il un couple? trouvera-t-il un travail? pourra-t-il subvenir à ses besoins? aura-t-il une retraite décente? etc
(J'ai actuellement de grandes craintes pour sa santé, et pour sa sécurité , du fait de ses activités illégales). Donc, ça n'est pas facile.
Il me faut intégrer l'idée que sa vie, présente et future ne dépend pas de moi.
Je n'ai pas de pouvoir. J'ai juste la possibilité d'être là pour lui, avec lui, quand il a besoin, et ça c'est important. C'est même énorme. Je me mets à la place de mon fils, je me regarde comme si j'étais lui. Je me sentirais mieux si je sentais ma mère plus détachée de moi, suffisamment confiante en moi, et suffisamment confiante en la vie en général.
Je suis bien sûre que ton fils n'est pas "mauvais", tout au contraire!!!
Un psy m'a récemment posé cette question: "sur quoi, dans votre fils, pouvez-vous vous appuyer pour retrouver votre confiance en lui, et construire une relation différente?"
Le fait de réfléchir et de donner une réponse à cette question m'a permis d'appréhender les choses d'une façon positive, au lieu de rester toujours dans ce qu'il y a de plus négatif.
Je ne connais pas l'avenir mais quel qu'il soit, et a fortiori, s'il doit être difficile, je tâche d'en (re) construire les bases le plus solidement possible.
Porte-toi bien.
Amitiés à tous.
Blue, j'ai lu tes messages et y réponds très vite. Merci.
j'espere que le moral y est pour vous et que la fin du combat est proche !! pensées pour vous.
Bonjour blue,
je viens de lire ton message et vraiment je suis extrêmement triste que tu aies pu subir tout cela. Je n'accepte pas qu'une mère puisse faire cela à son enfant. Qu'elle n'adhère pas ok et c'est normal, mais quelle laisse son enfant sans manger alors qu'un paquet de nouilles comme tu dis ce n'est pas le bout du monde et puis ce qui me choque c'est le fait qu'elle soit allée jusqu'à courcircuiter ton stage afpa, mais quelle honte!!!!! même si elle ne veut plus entendre parler de toi, au moins qu'elle te laisse faire ta vie sans interférer. Ma pauvre, je voudrais bien te donner le réconfort d'une mère si je le pouvais. De mon côté, c'est vrai que je ne suis pas venue depuis qq jours, mais j'étais très occupée par mon travail et le reste bien sur. J'essaie d'appliquer tous vos conseils et petit à petit je me surprends. car la dernière fois que je suis allée le voir, il a commencé à se plaindre et "brailler" et j'ai fait celle qui n'entendait pas. Bon là j'essaie de lui donner des conseils quand même pour gérer son budget, mais je ne sais pas si ça va porter ses fruits. je ne sais pas si un jour il va être responsable. En attendant j'ai décidé et ça ne va pas être facile de lui dire que son frère a aussi besoin de moi et en ce moment plus que lui (car malgré tout ce qu'on peut lui apporter ce n'est jamais assez) et que je ne veux plus entendre ses problèmes et que j'aimerai que lorsqu'il m'appelle c'est pour me demander : comment vas tu maman ? En tout cas blue je t'admire et j'espère que tu vas être heureuse avec ton enfant et surtout que jamais tu ne replongeras car c'est trop dur de s'en sortir je t'embrasse, à bientôt Tristesse
Bonjour Elaporal, merci pour tes réponses. Je suis tellement admirative de ta façon d'appréhender la situation. Moi même j'étais bcp mieux et détendue quand j'allais voir ma psy mais malheureusement financièrement pour l'instant je ne peux plus. Tu me dis que tu vas dans les centres pour être aidée par des professionnels ? oui c'est bien mais avec mes horaires de travail, je ne peux pas et puis comme je l'ai dis au modérateur, le centre ou va mon fils ne veut pas me recevoir sans son accord et bien sûr il ne l'a pas donné (enfin il a dit au départ que je pouvais être au courant de tout mais quans j'appelle, je fais office de "chieuse" je pense). bon je vais devoir vous laisser toutes car je dois reprendre le travail. Merci à toutes, je sens bcp moins de colère en moi depuis que je suis venue sur le site et que j'ai eu des réponses. Merci au modérateur qui a publié tous les messages même si qqfois les termes étaient "brut" c'est bien et c'est ce qui fait avancer.
A très bientôt
Bonjour TOMTAT,
merci pour ton message. le combat n'est jamais fini dans la vie, il y a seulement des périodes de "rémission" ce qui te permet de "souffler" un peu, prendre des forces pour recommencer à lutter, mais tu dois savoir ce que c'est dans ton combat contre la dépendance, c'est dur et je t'admire d'avoir réussi. Je suis qq d'optimiste dans l'âme ce qui me permet de rebondir après un gros coup de déprime. Mais me diras-tu je me mets la pression toute seule car si on y réfléchi je pourrai dire : j'ai mon boulot, mes enfants sont grands, j'ai fait ce qui me semblait bon pour eux, donc je peux m'occuper uniquement de moi et s'ils se détruisent c'est qu'ils l'ont choisi!!!!! ce serait si simple, il y a des mères comme ça, malheureusement ce n'est pas mon cas à chaque appel de mon fils je me dis : qu'est ce qui se passe encore et je suis angoissée à l'idée de répondre. Les derniers évènements sont les suivants : il a perdu ses clés de voiture donc il faut les refaire : 500 euros (car il faut reprogrammer tout le circuit de la voiture) entre tps on lui a prêté une petit moto qu'il s'est fait vandaliser cette nuit : là je ne sais pas combien ça va couter (il doit la rendre à son copain aujourd'hui) ,ce que je sais c'est que je vais devoir encore l'aider à vivre (bouffe et essence pour le mois pour aller travailler) bref dès que j'entends parler de lui c'est pour des catastrophes. Maintenant il me dit ne rien prendre autre que son traitement et avoir craqué 2 fois uniquement, mais je ne sais pas si c'est vrai. bon voilà encore un peu de plaintes pour vous mes chères amies du site qui êtes si présentes pour moi, surtout sans me juger c'est ce qui me touche. Je vous embrasse toutes et je vous dis à la semaine prochaine
Bonjour Tristesse22, bonjour à tous,
un mot pour Tomtat: j'espère que tu vas bien, que ta vie maintenant est plus légère et belle. J'ai relu tes premiers messages: cela fait plaisir à nos coeurs de mamans de voir que notre présence, notre soutien et notre aide peuvent être, avec le recul, reconnus et appréciés par nos enfants, sans leur faire peser de la culpabilité ou de la honte, juste comme les manifestations de notre amour et de notre attention (Est-ce que tu as pu exprimer cela à ta maman?)
Il n'empêche que, des fois, nos enfants nous "en font voir" tellement, que nous en avons marre (genre: "mais qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça? quand est-ce que ça finira donc?!...) Ce que tu dis, Tristesse, dans ta réponse à Tomtat, me fait me poser des questions. Jusqu'à quel point vais-je aider financièrement mon fils? quels sont les circonstances dans lesquelles j'accepte de l'aider, celles où je l'aide de bon coeur, celles où je me sens moralement obligée de l'aider, celles où je m'y refuse? Et à hauteur de combien? Quelle valeur a mon argent pour moi? quelle valeur a mon propre bien-être? Et plus généralement, lesquelles de mes interventions sont-elles vraiment des aides pour mon fils? Lesquelles sont inutiles, ou nocives?
C'est le type de questions que je peux poser lors des entretiens avec les soignants que je consulte en ce moment. Il ne répondent pas, mais moi je trouve la réponse avec leur aide (pas toujours tout de suite, ça c'est sûr!)
Si vraiment tu ne peux plus aller chez ta psy actuellement, quand même ne peux-tu trouver une structure qui puisse t'intégrer dans ses consultations à des horaires adéquats? J'imagine bien que tu as fait tes recherches et je ne veux pas insister bêtement, mais je trouve que c'est tellement aidant de parler avec un bon professionnel...
Je comprends un peu que le centre qui accueille ton fils ne puisse te recevoir. Il ne doit pas y avoir d'interférences entre sa prise en charge et ton suivi à toi. Ce serait mauvais pour tout le monde, pour le travail de l'équipe, pour ton fils, et pour toi. Peut-être qu'ils sont pas très diplomates quand ils te répondent, mais leur positionnement ne me semble pas anormal, au contraire.
Perso, j'ai eu des contacts assez étroits avec l'infirmière qui suit mon fils au service spécialisé de l'hôpital, et nous avons eu une consultation à trois. Donc dans la transparence. Mais depuis, je la "laisse tranquille" (!. C'est lui qu'elle suit, pas moi. Sauf circonstance extrême, je laisse l'équipe gérer. Je n'ai pas à tout savoir, je n'ai pas à m'immiscer. J'ai -enfin - compris que de cette façon, à la fois je respectais mon fils, et à la fois je me préservais.
Mes interlocuteurs à moi, sont d'une part un psychologue d'un centre - associatif - d'aide aux toxicomanes et entourage, d'autre part, un membre de l'équipe du CMP (centre médico-psychologique)dépendant de l'hôpital public du secteur.
Les horaires ne sont pas très arrangeants, je suis obligée de prendre sur mes congés pour les RV. C'est vrai que j'ai encore cette chance de disposer de mes congés à peu près librement, mais si c'était pas le cas, j'aurais tout tenté je pense: arrangement avec mon patron, congé maladie, je sais pas. Pour moi, ces entretiens, c'est vital.
Sans, je ne m'en sors pas, ou très mal.
Alors, tu vois, ma façon d'appréhender la situation, comme tu dis avec gentillesse, je la tiens bcp de l'aide efficace que m'ont apportée et m'apportent les psy.
Et tt ce que je lis ici, de toi, du modérateur, de Bluenaranja, de bien d'autres, dont Tomtat, m'aident à comprendre enfin comment vivre des choses essentielles qui m étaient naguère abstraites, virtuelles, comme: lâcher prise, renoncer, accepter, me respecter, respecter mon fils ...
Je t'admire beaucoup moi aussi. Je pense que nous sommes de bonnes mères, et que, considérant les difficultés que nous affrontons, seules, nous nous en sortons vraiment bien.
Je relis aussi certains messages de Bluenaranja où, Blue, tu nous confies -merci- un peu de ce qu'a été ton enfance. Nos enfants ont cette grande chance que nous les aimons, leur manifestons, et sommes prêt(e)s à les aider.
Vois-tu Blue, te lire m'a aussi permis de reviser certains de mes ressentis et de relativiser des situations. Je me croyais une mauvaise mère! Non, tout le contraire,j'ai fait des erreurs, c'est tout, comme tout un chacun. Tu m'as une fois parlé de mon sentiment de culpabilité, et bien, je ne le ressens plus.(c'est "magique"?!). De même, j'en ai longtemps voulu à ma mère -des raisons à moi ...-. Je me dis maintenant qu'elle m'a donné l'essentiel dans mon enfance: la sécurité et l'amour.
(c'est une des choses que j'apprécie sur ce forum, c'est ce sentiment que "nous nous tenons tous".
A tous courage et amitiés.
A bientôt.
bonsoir à tous !!!!! un bisou pour vous je pensais à vous, plus de message de tristesse depuis plusieurs jours. j'aime pas ca. jespere que tout va bien.
pour ma part le moral n'y est pas, diverses raisons. passé trop douloureux, trop lourd. souvenirs qui hantent. culpabilité? je ne sais pas. en tout cas trop dur pour moi d'entendre quelqu'un raconter ses explois de drogue, trop dur et trop fragile de regarder un documentaire un film sur la drogue. trop dur d'y penser. ca me ronge beaucoup en ce moment. les raisons du pk jai fais ca. je me sens terriblement seule. ayant coupé de tout ce monde de merde, je me retrouve assez seule car se faire de reels amis avec qui on a envie de passer du temps ben justement c'est long ca prend du temps. se reconstruire aussi. voila, trop de chose qui trote dans ma tete. ce foutu passé. ca me rend litteralement malade de me revoir entrain de me defoncer les narines de me revoir dans ce milieu ces gens ce monde malsain ou personne ne s'aime. dieu merci j'en suis sortie et je n'y retoucherais plus une seule fois je le sais pertinament mais vraiment trop present encore dans ma tete, pas le manque mais le mal etre d'avoir été comme ca. cette foutue merde m'a rendue dingue je crois. ca a déclanché chez moi des peurs immenses que j'ai du mal a calmer. je sature. je donnerais cher pour ne pas avoir connu ce monde isolé, ou au moins pour oublier. malheuresement on oubli jamais rien. désolée ca doit etre un écrit assez en vrac. ca sort en bordel. tristesse dites moi que tout va bien.
Bonjour Tomtat, bonjour à tous,
Il faudrait que tu puisse en discuter pour apaiser ces peurs que tu décris, et comprendre les "raisons du pk". Est-ce que tu vois un thérapeute?
Comme Bluenaranja, je prêche bcp pour la psychothérapie, parce que, par expérience, je sais que nos maux peuvent réellement être soignés par les mots.
La souffrance passée, les épreuves traversées ne s'oublient pas, mais avec le temps, et si on peut les mettre en paroles, elles se transforment, on ne les voit plus de la même façon. Le passé devient "lisible", et donc bien plus supportable.
En tout cas ne sois pas trop dure avec toi-même en ressassant ce que tu as vécu et pourquoi tu "as fait ça". Je ne veux pas dire "tâche de ne pas y penser", mais juste "sois suffisamment indulgente avec toi-même", c'est à dire ne te fais pas trop de reproches et accorde-toi le droit d'être bien désormais.
Et pour ça, des entretiens avec un psychologue me semblent vraiment utiles.(Mais c'est peut-être déjà ce que tu fais?)
Est-ce que tu as aussi des activités qui te fassent du bien? Comme tu le dis: se reconstruire c'est long, et se faire de vrais amis n'est pas tjrs facile. Ne te décourage pas, les choses mettront du temps à se mettre en place, mais reste confiante, persiste, même si rien n'est parfait au début.
J'espère que je ne te parais pas trop "donneuse de conseils". J'ai moi aussi des hauts et des bas, mais je crois encore et toujours en ces choses: parler, se relier aux autres, prendre grand soin de soi.
Je t'embrasse. Donne des nouvelles.
J'espère moi aussi que Tristesse nous donnera des siennes.
Garde courage et confiance.
Elorapal
Bonjour petite tomtat, c'est vrai que je n'ai pas donné de nouvelles depuis un certain tps, mais je ne vous oublie pas et vous êtes toutes les 3 chères à mon coeur, seulement je ne savais plus comment rédiger mes messages pour ne pas être répétitive, je pense souvent à vous toutes et ce que j'aimerai c'est vous connaître mais je sais que ce site est anonyme, mais j'aurais aimé te prendre dans mes bras petite tomtat comme une maman le fait et te dire courage ma petite je sais que c'est dur, très dur. comme le dit mon fils, quand il est en panique, le seul lien qui le rassure c'est cette merde parce que c'est ce qu'il connait le mieux, mais oh combien destructrice. et ça fait mal d'entendre ça car j'ai envie de le secouer en lui disant : mais maman est là elle et elle ne te détruit pas, elle ne veut que voir un sourire sur ton visage, de la sérénité dans ta vie et de l'espoir dans ton âme, mais voilà comment arriver à surpasser ce poison????? que tu aies des angoisses par rapport à ton passé c'est normal, on oublie pas mais il faut être forte et laisser passer la douleur sur toi. tu vois c'est bête mais c'est comme les douleurs de l'accouchement : quand tu as les contractions il faut les laisser couler sur toi car tu ne peux rien faire d'autre, mais comme tu es avertie tu ne le ressens pas de la même façon. Là tu sais que tu auras des moments de déprime et de manque aussi, donc dis toi dans ces moments là et bien c'est normal, laissons les passer. Moi aussi je suis un peu "décousue" je lâche les mots comme ils viennent et j'espère que vous pourrez suivre le cours de ma conversation. Tu as mal quand tu regardes des films et des documentaires sur la drogue : encore normal, le contraire ne serait pas très sain, celà voudrait dire que tu n'as plus de sentiments et là tu pourrais penser que la bête noire a eu le dessus sur toi, donc quand tu es dans cet état là dis toi que c'est un passage obligé, tu ne peux pas renier ton passé, mais tu dois vivre avec, et avec le tps, il sera moins présent. Ee mon côté, j'ai bien peur que mon grand n'ait replongé un peu mais il travaille tjs et bcp il fait bcp d'heure, seule son humeur et son comportement très défaitiste et sa nervosité extrême me fait penser ça, je ne peux que l'écouter se plaindre puisque rien d'autre ne fait rien. J'ai compris que moi je ne pouvais rien, je suis triste aussi, j'ai des angoisses qui m'étouffent, mais j'essaie de sourire et même de rire, car j'ai tjs aimé la vie et trouvé tellement beau tout ce qu'elle nous apporte. Je t'embrasse, je ne t'oublie pas ni toi ni élaporal et blue et je pense que ta maman doit être très 'désorientée" en ce moment car elle ressent ton désaroi, peut être peux tu aller la voir et lui dire de te prendre dans ses bras ?
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