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Vos questions / nos réponsesHello,
Je suis ravie de voir que tu as réussi à arrêter. Avec l'aide de ta mère, tu as réussi à trouver ta solution.
Là où j'ai un peu de mal, c'est la manière dont tu généralises : les psys ne servent à rien, pour arrêter, il faut de la volonté, ceux qui n'y arrivent pas n'en ont pas.
Il y a quasiment autant d'histoires de vie que de drogués, il y en a qui commencent pour faire la fête, d'autres parce qu'ils ont subi de grave sévices, enfin, il y en a toute une liste ! Cela dépend aussi des années passées à se droguer, du rapport au produit, etc...
Moi, la première fois que j'ai touché une drogue dure, c'est quand un taré qui passait m'a violée et fait fumer du crack.
Je t'explique même pas la volonté que j'avais de m'en sortir, quelque part, continuer sur la voie des drogues, c'était continuer le truc. Mais à chaque fois que j'arrêtais, les images défilaient en boucle dans ma tête, et je ne le supportais pas. J'arrêtais six mois, je trouvais du travail et quand tout allait bien, je me dégonflais comme un soufflé parce que justement, je ne supportais pas d'aller bien.
Et tout le monde n'a pas la chance d'avoir une mère comme la tienne !
Moi, j'avais personne, ma deuxième od, quand je me suis réveillée à l'hôpital, c'est mon psy qui était là. Il ne m'a jamais proposé de médocs et a été là pour moi, à chaque fois que j'en avais besoin.
Voilà, juste quelques pensée en vrac
Et surtout, bonne continuation
bluenaranja
Bonjour TOMTAT,
Je suis le modérateur de ce forum. Je vous remercie de votre contribution, que j'ai validé. Cependant je vous avoue que j'ai beaucoup hésité car le terme de "bonniche" que vous employez ainsi que le ton général de votre message sont particulièrement virulents. Je comprends votre intention sincère de faire passer un message mais attention tout de même à ce que vous dites et comment vous le dites.
En l'occurrence Tristesse fait beaucoup d'efforts pour essayer de faire avancer les choses. Elle a vécu beaucoup de choses difficiles et elle est toujours très préoccupée par la situation de son fils. Elle essaye sincèrement de ne plus autant le prendre en charge qu'auparavant, elle a compris je crois que cela pouvait être une erreur. Néanmoins c'est avant tout une mère qui a besoin de savoir que son fils, malgré ses problèmes, puisse manger et rester propre. Elle a toujours besoin de remplir a minima son rôle de maman et c'est tout à fait respectable. Votre propre mère est restée là dans les moments les plus difficiles pour vous et je peux tout à fait imaginer qu'elle n'aurait sans doute pas renoncé à ce rôle non plus si cela avait été nécessaire.
En d'autres termes la situation "idéale" n'existe pas. Même si je comprends votre raisonnement, je crois que vous n'avez regardé que dans une direction, celle de ce qui serait bien d'après vous pour son fils. Vous devez aussi prendre en compte les besoins et la sensibilité de cette maman et je crois que vous auriez pu dire la même chose moins durement. Par ailleurs, si vous avez bien lu ses explications, son fils sait aussi faire preuve d'initiative et par exemple trouver des emplois. Il est donc aussi capable de s'occuper de lui dans un sens positif !
Encore une fois je vous remercie de contribuer à ces forums mais je vous en prie, essayez, sans vous censurer pour autant, de trouver un ton plus modéré pour dire ce que vous avez à dire.
Cordialement,
Le modérateur.
Bonjour !
Je voulais juste souligner le courage de ces mamans, ce n'est pas facile de dire, voilà, j'aime mon enfant, j'ai tout essayé et je n'y arrive pas. Rien que venir poster ici, c'est courageux.
Et depuis que je suis moi même devenue Maman je sais combien c'est difficile de concilier la théorie et la pratique !!!
Comme je l'ai dit plus haut, TomTat, ce n'est pas parce que tu as trouvé TA solution que c'est LA solution !
J'espère sincèrement que tu comprendras le point de vue du modérateur - que je partage entièrement - plus il y a de réponses diverses et variées, plus les gens peuvent piocher dedans, mais il y a la manière de le dire !
Tu n 'as pas eu besoin de psy parce que tu as une super maman, tant mieux pour toi, mais ce n'est pas parce que tu n'aimes pas les épinards qu'il faut aller dire aux autres que c'est dégueu et mauvais pour la santé !
Tristesse a eu le courage de se confier à tous, pas pour qu'on lui retourne ses confidences dans la figure !!
Empiler des certitudes les unes sur les autres, et juger les autres, ce n'est pas cela qui fera avancer le truc...
Et si j'ai bien appris une chose, de toutes mes années de galère - surtout avec la cc - c'est bien qu'il faut rester humble - c'est ma propre experience, ce sera sûrement différent pour toi et c'est tant mieux.
A chaque fois que je me suis cru plus forte qu'elle, elle m'a eue.
Bonne journée
bluenaranja
je n'ai pas dis ça dans l'intention de blesser tristesse, pas du tout, loin de là, c'est vrai que j'y ai été fort, sans doute car moi je ne suis pas une maman, que je ne suis pas dans sa situation, c'est vrai que peut etre ce n'est pas la bonne solution, mais je voulais juste lui faire un electrochoc car en la lisant j'ai eu l'impression qu'elle se sentait coupable, et egalement coupable de ne rien pouvoir faire pour aider son fils a arreter. je comprends vos retours vis a vis de mon message. alors tristesse si je vous ai blessée ce n'est vraiment pas du tout le but loin de là, et puis oui j'ai une mere super, je pense que tristesse l'est aussi, ce n'est pas car ma mere est superbe que j'ai arreté, c'est parce que j'en avais envie. voila j'espere sincerement que la situation va trouver une fin definitive !!!!
bonjour Tristesse,
je trouve ce que tu fais super. J'essaie de suivre la même voie: des coups de main, des attentions (le gâteau d'anniversaire, une remarque gentille, ...), pas d'argent, suffisamment de distance.
Je suis convaincue que c'est la bonne voie, peut-être d'ailleurs la seule viable.
Je continue à bien m'occuper de moi aussi. Et, chose "miraculeuse" pour moi (!) je ne culpabilise plus quand "j'oublie" de penser à lui, que "j'oublie" d'être triste et inquiète. "Miraculeusement", mon fils peut être malheureux sans que je le sois moi aussi 24 H sur 24H. (en fait, c'est pas miraculeux, c'est le fruit d'un travail sur moi-même en collaboration avec les psy). Et... ça a l'air de faire du bien à pas mal de monde autour de moi, y compris et en premier lieu à mon fils.
Alors, j'y crois à fond.
prends bien soin de toi.
Merci TomTat !
Tu es pleine de bonnes intentions, et c'est ce qui compte !
Moi aussi, des fois, je m'emballe !
C'est pour ça, maintenant, je lis et je prends le temps de "digérer" les mails, pour avoir du recul et tenter d'être le plus objective possible, et puis, dire les choses en douceur.
Souvent ces mamans sont déjà bradassées par la vie, critiqués par leurs proches - la drogue ça fait peur - alors ici au moins, que cela reste un endroit neutre où tout le monde puisse s'exprimer... en douceur... c'est déjà ça !
bonne journée !
blue
Coucou Elorapal !
Moi aussi, je pense que c'est la bonne voie ! Et je suis ravie de voir que vous êtes enfin un peu apaisée, des fois, il faut savoir lâcher prise pour prendre du recul et se reconstruire.
C'est tellement épuisant de s'occuper de toxs - je dis ça pour l'avoir été ! -
Bonne journée !!!
blue
Bonjour à tous, je suis venue hier lire les messages (c'est devenu un réconfort pour moi) bon bien évidement quand j'ai lu celui de tomtat c'était pas folichon mais je peux comprendre l'engouement de ses 20 ans........... quand on vieillit, on a plus de modération dans ses propos.
Mais oui je suis allée lui apporter un sac de courses comme je l'aurais fait pour n'importe qui dans le besoin, personne n'est à l'abri du besoin "d'où les resto du coeur malheureusement" oui je préfère qu'il se nourrisse, mais rassurez vous, il n'est pas aussi "mauvais" que ça dans son âme, sa bouffe il l'achète quand il peut et il fait aussi tout son ménage (il est propre) et méticuleux. Pour le linge, je ne vois pas pourquoi moi qui ai un lave linge, je ne le ferai pas (d'autres l'ont fait pour moi quand j'étais en panne) mais oui dans le fond j'ai bien compris tous vos messages et je pioche dans chacune de vos expériences pour "m'en sortir" au mieux,je ne sais pas s'il va s'en sortir et "grandir" et fonder une famille, le combat sera long et difficile mais au bout du bout je serai tjs une mère et une mère s'inquiète pour ses enfants. Merci à bluenaraja, elapora et modérateur
Coucou tristesse !
Moi, au contraire, je trouve ça bien, ça vous fait du bien, et au niveau symbolique, c'est beaucoup plus fort que de lui donner de l'argent pour sa came.
C'est lui montrer, par des actes, que quoiqu'il arrive vous restez sa mère.
Si l'occasion se présente, n'hésitez pas à mettre des mots dessus, lui dire voilà, je t'aime mais je ne cautionne pas ta prise de drogue, donc je fais tout ce que je peux. Sauf te donner de l'argent car on sait très bien où il ira.
Et moi qui ait vécu seule, sans aucune aide de mes parents, au contraire, même pas un paquet de nouilles en sept ans, ben, je peux pas dire que cela m'ait particulièrement aidé.
Comme les autres, j'ai mendié des invendus chez les commerçants, certains étaient adorables - un kebab me faisait crédit, une sandwicherie posait un sac devant la devanture avec les sandwiches du jour et le traiteur chic de la ville nous régalait de saumon et autres.
Mais devoir "mendier", cela ne fait pas du bien à l'âme.
D'autres nous traitaient comme des chiens galeux et préféraient imbiber leurs invendus de javel plutôt que de les donner...
Moi, ma mère, un truc entre dix, cela faisait quatre ans que je ne l'avais pas vue.
Je commençais à m'en sortir, je faisais un stage afpa de secretaire de direction bilingue, ça marchait bien sauf qu'au bout de six mois - le stage durait neuf mois j'ai recommencé à me shooter au skenan - un le matin un le soir, mais j'allais en cours.
J'ai vu le truc venir, comme d'hab, j'allais replonger et me retrouver à la "puta calle".
Alors je suis allée voir mon médecin, il me faisait un certif pour que je continue à toucher quelque chose - je n'avais pas l'âge du rmi -et je me faisais hospitaliser deux mois pour me remettre d'aplomb.
Et là, la secrétaire de l'afpa vient me voir en me disant :"voilà, n'en parlez pas, mais c'est tellement bizarre, fallait que je vous le dise. Votre mère vient de téléphoner pour dire que vous étiez une droguée, du coup, l'afpa refuse votre certificat et vous n'aurez droit à rien."
Là, j'ai craqué, retour à la rue et à la défonce à gogo.
A chaque fois que j'étais dans la m...., elle sortait de nulle part pour bien m'enfoncer la tête dedans...
Et pourtant, j'ai du lutter, je lutte encore pour "faire le deuil de ma mère", mais faire le deuil de ses parents quand ils sont là, bien vivants, ben, c'est pas facile !!!
Bonne journée à tous
bluenaranja
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