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Vos questions / nos réponsesBonjour a tous,
J ai déjà écris plusieurs fois ce ce forum ces derniers mois. Sans retour hélas. J écris pour croire, lancer une bouteille à la mer. J écris pour l espoir que ça suggère . Mais j écris surtout car je suis en colère, si en colère contre mon ami, moi même, les structures de soin, le monde entier, j ai du mal à comprendre comment je suis arrivée à être si faible. Ma vie est un cauchemar depuis des mois. Je perds confiance en moi et me sens maintenant très faible pour être capable de quitter mon ami.
Je suis partie il y a trois semaines de chez nous épuisée et vidée par la vie que je mène avec non compagnon cocaïnomane. Je trimballe mon balluchon entre chez nous et chez ma mère.
Depuis huit mois il tente d arrêter en vain. ses enfants sont là régulièrement alors que je trouve le climat très instable et n ai plus la force pour faire face dvteux, avoir un comportement jovial et sans danger de dipuste avec le père. je ne peux plus l aider pourtant je l aime si fort. Je n arrive pas à comprendre, à être empathique. Je ne sais que lui faire des reproches et lui dire « il faudrait, il faut arrêter, aller à l HoPiTal .. ». De long discours....comment l aider autrement ? En ai je la ressources maintenant que je suis si affaiblie moralement ?
Mon père est décédé durant ces huit mois, des épreuves sans répis. Une situation où je me sens régulièrement culpabilisée et humiliée, à partir ds des palabres hystériques. je ne peux plus supporter sa consommation. Rien ne l atteint et ne lui permet d avoir un déclic, ni ses enfants, ni moi, ni une cloison nasale perforée et un nez qui se nécrose, ni des pb financiers qui se font sentir. Pourtant l apparat du parcours de soin est là, des thérapie et un suivi en csapa à rencontrer un addictologue qui semble cette à l écoute ms surtout insuffisant. Une veille ds sa médication.
je manque du courage pour me décider à le quitter, un échec terrible pour moi, la désillusion d une vie avec lui....
Je suis perdue, plus de discernement, plus aucune boussole fonctionnent.
Bonjour,
Je tombe par hasard sur votre message... Je me trouve exactement dans la même situation que vous... Je me sens moins seule...
Si vous voulez échanger ce serait avec plaisir.
Bonjour,
Malheureusement je connais ce milieu que de trop près via mon père qui à l’age de 54 ans continue de d’injectecter la cocaïne par intraveineuse. Et même pour lui le seul truc qui lui manque c’est la volonté, car la cocaine n’est pas l’heroine, le manque est psychologique et partiellement physique. Alors pour vos conjoints qui, si j’ai bien compris la sniff, c’est exactement pareil. Ne vous sentez pas rabaissez pcq vous n’arrivez pas à les faire arrêter, c’est à eux d’avoir honte de vous faire vivre ça.
Mon père est actuellement chez moi car je n’ai pas le courage de le laisser dans sa merde, je me bousille intérieurement pour une personne qui au fond est égoïste et ne pense qu’à elle. Ils aiment leur putain de drogue plus que nous, ils se foutent de votre bien être, pense à avoir l’argent nécessaire pour se droguer, sont gentil si ils ont besoin de quelque chose... Bref une relation très nocive pour vous, partez même si ça fait mal sauvez vous et vous les sauverez même peut être grâce à un déclic
Bonjour Codelea, bonjour Nathalie et Lola,
Je réponds essentiellement au message de Codelea mais Nathalie et Lola ceci peut s'adresser à vous également, même si j'ai conscience que vos situations puissent être différentes. Prenez ce qui vous convient.
Codelea il est temps pour vous d'être égoïste, c'est-à-dire empathique avec vous-même et vos émotions. Bravo et merci d'avoir pu écrire votre colère et votre ras-le-bol. C'est absolument salutaire de ne pas étouffer ce que l'on ressent même s'il ne faut pas nécessairement s'y livrer totalement non plus.
Beaucoup de personnes pour ne pas dire la plupart d'entre nous ont, et c'est heureux, une pulsion naturelle à vouloir aider ou "réparer" celui qui est ressenti comme fragile et ayant un problème. Quand l'amour s'en mêle nous sommes même prêts à faire cela au-delà de ce qu'une personne extérieure jugerait raisonnable et nous finissons par accepter des choses que nous n'aurions jamais imaginé pouvoir accepter. Et alors nous finissons par nous "perdre".
L'épuisement, la colère, la perte de confiance en soi et parfois la dépression sont au rendez-vous. On en arrive à ne plus avoir de recul, à "réagir" plus que réfléchir. Le fait aussi de vouloir maintenir une façade vis-à-vis de tierces personnes crée une distorsion totale entre la réalité de ce que l'on vit et ce que l'on montre. On finit par ne plus savoir qui on est, ce que l'on doit faire ou même penser. Il me semble bien Codelea que c'est ce que vous vivez. Nathalie aussi probablement.
Stop.
Prenez du temps pour vous. Extrayez-vous autant que possible de ce quotidien. Reconnectez-vous à vos besoins et vos émotions. N'essayez plus de résoudre ou soutenir un problème qui malheureusement ne vous appartient pas mais qui, par vos efforts désespérés pour l'en sortir aussi bien que par l'amour que vous lui portez vous retombe dessus.
Je ne dis pas qu'il n'est pas possible de vivre avec une personne cocaïnomane ou dépendante à une autre drogue. Je ne dis pas non plus qu'il n'est pas possible de les aider ou d'avoir un rôle décisif pour les en sortir. Cependant il existe de multiples modalités de relation et, avec une personne prise dans une dépendance, seules certaines de ces modalités fonctionnent. Dans votre cas, pour l'instant, cela n'est pas le cas.
Il vous est nécessaire de prendre du recul non seulement pour vous retrouver, vous ressourcer, vous reconstruire (comme vous voudrez l'appeler en fait) mais aussi pour faire le point avec d'autres personnes sur ce qui se passe, ce que vous essayez et qui ne marche pas, ce sur quoi vous avez réellement prise et ce qui vous échappe. Il n'est pas toujours facile de savoir justement ce que l'on peut changer et ce que l'on ne peut pas changer. Les Alcooliques Anonymes ont une "prière" à ce sujet à laquelle ils ajoutent le souhait d'avoir le courage de changer ce qui devrait l'être (tapez "prière de la sérénité" sur Google et vous trouverez).
Ce qui "devrait être changé" et ce qui est en votre pouvoir je ne peux vous l'indiquer à distance et dans un espace aussi restreint qu'un forum. Cependant vous pouvez trouver autour de vous des professionnels et sans doute des proches avec lesquels vous ressourcer et prendre ce recul et ce temps nécessaire à la réflexion et à une compréhension différente qui puisse ouvrir d'autres chemins.
Nous conseillons souvent aux proches de prendre contact pour eux avec les professionnels d'un CSAPA (Centre de soins, d'accompagnement et prévention en addictologie). Les consultations sont gratuites et si ces professionnels n'offrent pas toujours un "suivi" aux proches, en quelques consultations il est tout de même possible de faire le point sur la situation et les pistes pour avancer.
Mais ce n'est pas la seule possibilité pour se faire aider. Les thérapeutes dans le privé et les voies thérapeutiques ne manquent pas. A vous peut-être de trouver ce qui vous conviendrait le mieux sachant que finalement ce qui est le plus important ce n'est pas forcément la méthode mais c'est la rencontre, le ressenti que vous avez avec la personne que vous consultez.
Enfin il y a l'entraide. Le soutien entre personnes qui vivent peu ou prou la même situation. Il existe parfois des groupes de parole pour les proches dans les CSAPA. Il y a aussi bien entendu ce forum. N'hésitez pas à vous répondre mutuellement, à "dialoguer" et vous soutenir. Cela peut faire beaucoup de bien.
Pour trouver le CSAPA le plus proche appelez notre ligne d'écoute ou utilisez notre rubrique adresses utiles (sous la carte de France dans la colonne de droite ci-contre).
Pour conclure, pour l'instant prenez soin de vous avant tout, reconnectez-vous avec vos émotions et vos propres besoins essentiels. C'est nécessaire pour retrouver de l'énergie et de la sérénité. Le reste suivra.
Cordialement,
le modérateur.
Cher modérateur,
J ai répondu à chacun il y a deux mois afin de vous remerciez et de vous souhaitez du courage.
J ai quitté mon compagnon depuis mon message. Depuis un declic s est enclenché enfin chez lui.
Cela fait un peu plus d un mois qu il a arrêté. Il voit son psychiatre chaque semaine, prend un anti dépresseur et des anxiolytique ponctuellement.
De notre côté le csapa qui l à suivis me semble défaillant. Bcp de médicaments prescrient et peu de réel suivis. Alors que les toxicomanes ont besoin de développer un lien important avec le soignant.
De mon côté, je vais beaucoup mieux. Je me suis reposée et me sens soulagée d être sortie de cette impasse.
La distance m a également montré à quel point j aime mon compagnon. Pas de ressentiment. Ms un travail de reconstruction important à faire.
Je le vois plusieurs fois par semaine. Je n ai pas déménagé et ai la chance de pouvoir vivre non loin le temps qu il avance et que chacun se reconstruise.
Maintenant il doit gérer ses angoisses, apprendre à s aimer a se respecter afin de respecter les autres.
Je croise les doigts.
Hélas, plusieurs mois on passé et je dois dire que je n ai plus d espoir. Je suis juste heureuse de m être sortie de cet environnement destructeur.
Ça c est terminé de son côté par des insultes et un comportement vraiment manipulateur et pervers. Il ne semble pas vouloir endossé la gravité de ses problèmes. Je peux comprendre car il faut être fort et accompagné pour sortir de tout ça ms il n à cesse de me culpabiliser.
Aujourd’hui je vois aussi à quel point j ai accepté et endurera.
Jamais ça ne se reproduira.
J ai bcp de boulot pour me reconstruire.
Bon courage à toute!!! Et vous n êtes pas responsable de l addiction de votre compagnon personne à part lui même ne peut faire le pas du changement !
Coucou Codelea,
On s'était parlés sur une autre discussion de se forum il me semble.
Je suis très désolée pour toi et te comprends tellement...
Qu'est ce qui t'aide à tenir au quotidien ?
Je suis épuisée d'être séparé de lui et en même temps j'ai aucunement envie de remettre un pied dans cette situation. J'aimerais tellement quil se décide à bouger, à se faire soigner...
Mes proches me soutiennent mais même s'ils essayent de toute leur force, ils ne me comprennent pas. Les phrases type "tourne la page, passe à autre chose etc" me mettent dans des états de nerfs qui moi même m'étonne. Alors que je sais que c'est ce qu'il faut que je fasse, et c'est ce que j'essaie de faire.
Je n'arrive pas à croire que je sois dans cette situation, même si je sais que chacun porte sa croix et qu'il y a des gens dans des situations bien pire. Je ne vois pas le bout.
Courage à toi en tout cas, un jour tout ira mieux
Bonjour,
je suis dans une situation plus ou moins similaire. Mon conjoint prend de la cocaïne mais je ne sais pas du tout a quelle fréquence, il me ment constamment. Cela fait 5 ans que nous sommes ensemble et visiblement il en prend depuis environ 3 ans (je ne sais pas exactement). Je ne sais pas comment savoir si il en prend ou non. Jai déjà essayé un test acheter a la pharmacie mais qui indiquait négatif alors que j'étais quasiment sur de l'avoir vu faire.
Je ne suis désemparée car je ne sais vraiment pas à quel point il en prend, je ne m'en rend pas compte, il ne fait que mentir. Je ne sais plus quoi faire. Peut on allé dans un labo faire une prise de sang ?
Bonjour Stephanie,
Oui nous avons eu plusieurs échanges en effets.
Je suis encore amoureuse de mon ex compagnon et ai toujours un peu d espoir. Ms si nous devons nous retrouver c est sous une autre forme et j ai bien peur que se soit difficile.
Avt de partir définitivement en mai je l ai quitté trois fois. Ça a été une vraie galère. Ces derniers mois étaient terribles ms il était clair que je ne voulais plus vivre ds cet environnement. Avec du temps j ai également compris la relation ds laquelle nous étions qui ne me convient pas du tout. Je prends également ma part de responsabilité ds le fait que j ai bcp accepté, me suis bcp mise au service de au lieu de m occuper de moi, de rester à mes projets. C est tout une vision du couple que je reconsidère.
C est en me repositionnant que j ai réussi. Aujourd’hui je suis capable de dire à 35 ans que je souhaite rencontrer un homme construire un projet de vie avoir un enfant avec un père présent...et ça ce n est clairement pas avec lui.
Et puis les violences, l incohérence de ces propos, la forme de manipulation lié à la détresse, la culpabilisation.... un comportement de marionnettes ou d enfants. Je ne suis ni un doudou, ni une mère....
Ces dernières années j avais mis ma vie au second plan, pris du poids ....là je m occupe de moi, me recentre.
J ai pris un mois plein , je suis allée ds ma maison de famille, me reposer, prendre mon temps, reprendre une pratique du sport...
Et c est encore difficile, dès que je l ai au téléphone je craque, fond d amour....et avec des moments de silence ( depuis très peu nous nous appelons plus) et bien ça fait du bien. Lui voit que je vais mieux, je minci, me remets à l hygiène de vie que j avais avt....
C est avec du temps et de la douceur.
Courage Stéphanie.
( je vois un psy également)
Bonjour Cha,
Il semble que vous deviez parler. Mais essaie de ne pas rentrer ds ce genre de comportement à faire des choses à son insu pour le confronter ensuite. C est pas très sain et très destructeur pour vous deux.
Tu as le droit de lui dire tes doutes, que tu perds confiance, que tu ressens la drogue, le décalage que ça crée. Que l environnement du couple aujourd’hui t es nocive.
Que tu es également inquiète pour lui....
Parles lui
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