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L'alcool, la pire drogue qui soit.

Par Profil supprimé

12 réponses


Profil supprimé - 08/04/2014 à 18h10

Bonjour à tous, ma démarche est un peu différente de la vôtre puisque de mon côté c'est mon ami qui est dépendant à l'alcool, nous nous sommes rencontrés dans le cadre de notre travail il y a 7 mois. Je ne connaissais pas au début de notre relation son addiction à cela...à présent je suis en plein dedans!!!

En parallèle de l'alcool il prend de nombreux médicaments anti-dépresseurs...il me promets chaque jour qu'il va arrêter tout cela mais boit en cachette (parfois même attend que je m'endorme pour pouvoir le faire)...il a sans cesse un bon prétexte pour boire lorsque je lui demande pourquoi?

Je ne sais pas comment réagir...je sais que la démarche doit venir entièrement de lui donc j'ai tendance à subir pour ne pas lui donner l'impression que je le juge et risquer de l'enfoncer encore plus!!!

J'aimerai avoir votre opinion et des conseils...

Merci d'avance...

Tatiana

Profil supprimé - 16/08/2014 à 14h31

Bonjour à l'auteure de ce post et à tous les autres,

Ton histoire me rappelle la mienne. Sauf qu'en ce qui me concerne, je ne m'en suis pas encore sortie.
J'ai 25 ans, et je n'ai jamais su me contenter d'un verre. Dès l'instant où j'ai goûté à l'alcool, j'en ai abusé. En soirée, lors des repas de famille, avec des amis. Et puis seule. Quand j'ai pris mon appartement, il y a 5 ans, je buvais presque tous les soirs. Quelques bières, ou quelques apéros. Assez pour me sentir "bien".
Mais systématiquement, je m'arrangeais pour ne pas conduire ou pour dormir sur place lorsque j'allais chez quelqu'un, dans le seul but de pouvoir boire sans me restreindre.
La situation était encore gérable. Mais il y a six mois, j'ai vécu une rupture qui a changé ma vie. J'ai du tout recommencer, seule. Je suis en dépression et l'alcool est mon refuge. Je bois, excessivement, et tous les jours. Une bouteille et demi de vin, voire deux bouteilles par soir. Mais maintenant, je bois aussi le midi. Je suis sous traitement, et j'associe mon anxiolitique à l'alcool. Il en décuple les effets. Sur le moment, j'apprécie, bien sûr. Je plane, je suis ailleurs, je fais des choses dont je ne me souviens plus le lendemain. Et le matin; je suis mal. Je pars au boulot encore saoule. Je mets des heures avant de trouver un minimum d'efficacité. Je fais des malaises. Je tremble. Je n'attends qu'une chose : boire. J'y pense tout le temps. Il y a quelques jours j'étais malade à cause de l'antidépresseur : fièvre, migraines ophtalmiques, et j'ai quand même bu "ma bouteille". Je n'ai pas été capable de me restreindre, même dans cet état. Je me coupe du monde, de mes amis, pour pouvoir consommer sans que les autres ne s'en aperçoivent.
Aujourd'hui, je crains pour ma santé. Parce que forcément, quand je ne bois pas, je suis en manque. Je tremble, je suis agressive, j'ai des suées, des palpitations... J'aimerais m'en sortir, et retrouver une vie normale, pas une vie centrée autour de l'alcool. Pouvoir apprécier un verre de vin sans avoir besoin de me servir la bouteille. Mais je ne sais pas comment m'en sortir.

Profil supprimé - 30/09/2019 à 23h43

Bonjour à tous;

Je viens d'avoir trente ans et j'ai obtenu mon bachelor en éducation. Après de longues années d'études sans compter le travail de nuit qui m'épuisiat finalement j'ai réussi un sans fautes aout en piccolant régulièrement en fin de journée jusqu'à pouvoir dormir. Cela fait 5 mois que je suis diplômé, mais jai continuer à boire autant mais plutôt des alcools telles que la bière et du rosé. Fini depuis nouvel an les alcools forts

Actuellement; je suis au chômage et après 3-4 tentatives d'arrêts brutales qui jai réussi à tenir plusieurs semaines mais à chaque fois une rechute de ma part. J'ai également décidé de ne plus fumer de cigarette dès aujourdhui maigres que je ne suis pas un gros fumeurs et que je me passe sans problèmes de fumer toute la journée. Il y a justes celles du soir avant le coucher qui m'ennuie. Je sais que le travail va être long, surtout les insomnies à répétitions. Mais je ne souhaite pas prendre de médicaments et je n'aurai de toute facon pas de sous de consulter un spécialiste. Dou je me permets de vous tourner vers vour pour avoir des conseilles, du soutien. Mon but ultime st de retrouver un sommeil correct car des que je retrouvais un job dans l'éducation il me faudra absolument avoir un mode de vie saint en commancant d'éradiquer ses 2 choses plus que néfastes. A savoir que je garde un bon souvenir des moments où je me suis détaché de l'alcool. Et après quelques jours insupportables. Je retrouvais sommeils et sourire. Merci de m'avoir lu et je suis parfaitement dispo pour échanger avec vous en tout temps sur nos expériences plus ou moins similaires.

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