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Bonjour à tous!

Je suis nouvelle sur ce site, j'ai lu quelques discussions, et je me suis inscrite..

Je sais que j'ai un problème avec l'alcool.
Depuis que je suis jeune, j'ai souvent eu des consommations excessives lors de certaines occasions conviviales, et le problème était que je ne savais pas m'arrêter, mais entre ces occasions, je n'éprouvais pas le besoin de boire.

Mais depuis un an, et suite à un changement de vie : séparation douloureuse, déménagement, perte de mes repères, je me suis mise à boire seule, ou en cachette quand ma fille est chez moi (bien qu'elle s'en aperçoive tout de même..), juste pour me sentir mieux..
Au premier verre, effectivement, je me sens mieux, et à chaque fois je me dis que je vais me limiter à un seul, mais au bout d'un verre, j'ai envie d'un autre verre, et ainsi de suite jusqu'à ce que la bouteille soit vide..
Je n'ai pas d'alcool chez moi, lorsque je ressent l'envie de boire, je vais acheter une bouteille de rosé, parfois deux, selon l'état de stress dans lequel je me trouve, et généralement je bois jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus.

Là ou je me pose la question sur mon état de dépendance, c'est que je ne bois pas, et je n'en ressens pas le besoin les jours où je travaille. Je travaille de nuit, et ces jours là, je ne consomme rien.
Seulement, lorsque je suis de repos, l'envie revient. Je pense que c'est le fait de me retrouver seule qui déclenche l'envie, parce que je ressent une grande angoisse de me retrouver seule, et du coup ça devient un cercle vicieux, je m'en rend bien compte.
Et le lendemain, je culpabilise et je me dis que c'était la dernière fois. Et non...

Voila, je vois le problème, mais pour l'instant je ne vois pas la solution...

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7 réponses


Profil supprimé - 31/10/2014 à 13h34

bonjour,

Tu es déjà consciente de certaine chose ce qui est déjà très bien, car tu pourra agir sur ta conso

pour t'aider je pense qu'il faut que tu travail sur ton angoisse d'être seule avec un psy, qui pourra t'aider à aller plus en profondeur dans ton angoisse afin de la comprendre et de la guerir

je ne c'est pas quel âge à ta fille mais elle peut etre un soutient pour toi afin que tu arrete par exemple (te rappeler tes bonnes résolution et te dire non ne fai pas ça, tiens le coup, ou on sort ce faire un resto, ciné, magasin)

en cas d'enie je te conseillerais de te gavé d'eau, jus de fruits, car aec l'estomac plein ton enie de boire diminura et aère toi la tête, chant danse, sport, peinture ou autre car en général l'orsqu'on pense à aute chose l'enie par comme enchantement

ensuite tu as des association, les medecin alcoologue, adictologue, les Alcolique Anonyme, les CSAPA, les cures, regarde autour de chez toi, sur le site il y'a une carte de France regarde dedans tu devrais trouver qqc.

voilà j'espère que tu trouvera ton bonheur, en tout cas reste pas toutes seule.

Profil supprimé - 31/10/2014 à 15h30

Clochette, merci beaucoup pour ton message!

Cela m'a fait très plaisir et beaucoup de bien de te lire happy

Je sais très bien que le fond de mon problème est cette angoisse que j'ai toujours connu, quand j'étais enfant, j'ai vu mon seul et unique psy parce que je dormais mal et que j'empêchais mes parents de dormir en leur parlant jusqu'à ce que je m'endorme, et mes parents sur ce coup là ont été exemplaires, ils ne m'ont jamais dit que je les rendais fou !

En entrant dans la vie adulte, vers 17 ans, mon angoisse a été traité par du Lexomil, ce que sur le coup je n'ai pas accepté, ça me rendait trop somnolente... et je ne voulais pas être dépendante d'un produit chimique...
Mais par la suite, je me suis automédiquée pendant longtemps avec des psychotropes, parce que par le fait de ma profession j'y ai accès..

Mais il y a avec ce genre de produit, un effet rebond, il faut toujours en prendre plus pour se sentir mieux..D'où l'arrivée de l'alcool dans ma vie.. Au début, insidieusement : un verre, on se sent mieux, et ainsi de suite..

Le pire, c'est qu'à cette époque, je n'avais pas de rééls problèmes dans ma vie: mariée, mère d'une belle petite fille, une belle maison, un bon travail.. Mais des angoisses tout de même. Mon mari disait que j'était: une "stressée de la vie". Mais je voulais tellement être un bonne épouse et une bonne mère, que je suis devenue l'inverse..

Et oui, je crois que c'est ce que je suis: une stressée, ou même une handicapée, de la vie".. Je me suis toujours "un monde de rien"..

A présent, je me retrouve seule.. Je n'angoisse pas ne pas pouvoir refaire ma vie, ça je sais que je peux le faire, non j'angoisse de ne pas pouvoir revenir en arrière, je pleure sur ce que j'ai perdu, sur ce que je n'aurais pas du perdre si je n'avais angoissé.. et traité cette angoisse par l'alcool... Je sais, ça parait bête d'avoir perdu quelque chose juste parce qu'on ne voulait pas le perdre...

Le problème, c'est que je ne vois pas raconter cela à mon médecin traitant, qui a connu toute la famille, et aller voir un psy me semble infaisable..

C'est pourquoi je suis venue sur ce forum, il me semble qu'en parlant avec des personnes qui me comprennent, cela ira mieux..

Je veux vraiment arrêter cette consommation excéssive d'alcool, parce qu'en même temps je sais qu'il y a dans ma démarche un caractère destructeur: Ok, personne ne s'intéresse à moi, bah moi non plus et il arrivera ce qu'il doit arriver...

Profil supprimé - 31/10/2014 à 16h20

t pharmacienne ou dans le soins ? moi je suis aide soignante

ton angoisse remonter à loin, comment ta mère a vécu la grossesse ? tu es né a terme ? ton pere comment était il pendant la grossesse et après ?

c'est des piste de réflexion car beaucoup de choses sont inscrite en nous dans notre "memoire cellulaire", si ta mere a écu un traumatisme (deuil, accident, ou autre) elle t'as transmises ses angoisse ce qui est normal tu était dans son ventre et c'est ressorti chez toi par tes trouble du sommeil. Parler en dorman est du somnenbulisme et c'est pas annodin.

A tu déjà été voir un Kinésiologue ou un microkiné ? tu peux également voir un accuponcteur, te soigner par homéopathie avec bon medecin homéhopathe et il y'a les huiles esssentielles.

s'auto médiquer = mauvaise idée surtout avec des psychotrope car tu te met en danger ATTENTION mais je comprends qu'a 17 ans c'est difficile, il n'y avait pas d'autre moyen plus naturelle a l'époque je pense.

tu est peut etre une "stesser de la vie" mais pas handicapé, ne te dessent pas en flèche comme ca c'est de l'auto-destruction et de la maltraitance..
Le problème des femmes c'est que la société et notre éducation nous impose d'être des wonderwoman, ce que l'on ne sera jamais et nous pousse psychologiquement, émotionnellement, nereusement a bout et la c'est comme un élastique a force de tirér dessus il craque et c'est tout bonnement ce qui t'ai arriver, alors je te rassure rien est à jeter chez toi au pire il te faut un coup de pied bien placé pour que tu rende compte que tu est comme tout le monde et que tu peu t'en sortir aec un coup de pouce et de soutient.

connait tu les 4 accord toltèque de DOn miguel ruiz ? le 1 er accord est : que ta parole soit impecable !!!!

Le stress n'est pas a prendre à la légère quand cela commence a nuire a ton qutidien, ton mari il t'a aider ?

tu as des capacité en toi qui a mon sens sont juste caché derrière une dévivalorisation énorme et un manque d'amour et de respect enviers toi même
je troue pas ca bete quand tu dit" j'ai perdu qqc que je ne vioulait pas perdre" a mon sens tu était juste perdue et tu n'as pas eu les ressources necessaire a cette époque pour faire qqc
Je ne c'est pas si tu pourra retrouer ton mari et ton ancienne vie. Mais tu peu la continuer en te prouant a toi même que tu aut la peine d'etre connu et te soigant .

J'ai le sentiment quetu es qq'un qui a la tete sur les épaules et beaucoup d'amour a donner et la premiere personne que tu dois aimer c'est toi.

Pour le psy il y'a psychologue psychiatre et psychothérapeute tu peu peut etre essayer un psychotérapeute qui ne traaillera pas focément comme le psy que tu as ue étant petite si le psy te fait autant peur essai l'hypnose. pour aller chercher la source de ton angoisse et lui donner de l'amour apour la guerrir.

pour l'alcool a oir un adicto, ou un alcoologue, alocolique anonyme ou des association

tiens moi au jus car tu es une belle personne moi je n'en doute pas




Profil supprimé - 01/11/2014 à 00h09

Bonjour Schtroumpfete,

Je me suis pas mal renseignee ces derniers temps (par l'intermediaire de la carte du site) et les CSAPA me semblent tres bien pour toi (egalement pour moi). Tu es encadree par une equipe de psy, d'adictologues et de medecins.

Ca fait un tout. Le probleme d'alcool a souvent un declancheur (que tu as identifie) et là, je pense que nous pouvons avoir un encadrement dans sa globalite. En plus ceux sont des gens que notre famille ne connait pas.

Renseignes toi. Ca peut etre pas mal.

Bises

AM

Profil supprimé - 02/11/2014 à 22h19

Bienvenue parmi nous, Schtroumpfette !

Il y a une chose qui me fascine chez toi, c'est que tu peux ne pas boire d'alcool pendant la semaine et seulement le week-end ! Ce qui ramène ta conso à 4 bouteilles de vin par semaine, franchement ce n'est pas beaucoup, c'est la ration journalière d'un alcoolique moyen...

Je trouve formidable que tu t'en inquiète dès à présent, car à mon avis, plus l'alcoolisation est importante, plus c'est difficile d'arrêter. Bon, je me trompe peut-être...

Concernant la solitude et la copine bouteille médic-amant, je connais bien pour pratiquer depuis des années, c'est le chien qui se mord la queue... Je bois car je suis seule et je suis seule car le bois !!! Si je trouve une solution, je te tiens au jus c'est promis. lol !

Quant à la culpabilité... hop, à la poubelle ! C'est un sentiment niais et indubitablement inutile à mon goût. Nul n'est coupable d'alcoolisme, nous en sommes tous victimes.

Bref, nous sommes là avec toi, nous allons t'aider... Bisou bisou
Mimi

Profil supprimé - 05/11/2014 à 16h59

Bonsoir,

Schtroumpfette tu dis :
« qui déclenche l'envie, parce que je ressent..... »
TRAVAILLE SUR CE QUE TU RESSENS. MET DES MOTS SUR TES MAUX. LA « CNV DE MARSHALL ROSENBERG PEUT T'AIDER. »

ET TU DIS AUSSI : « Ne pas pouvoir revenir en arrière. »
OUI, TU PEUX REVENIR EN ARRIÈRE MAIS SEULEMENT POUR SORTIR D'UNE CERTAINE DÉPENDANCE PAS POUR REGRETTER. CE SITE EST TRÈS CONSTRUCTIF : http://www.a-baechler.net/blog/

Chrysalide dit :
« Il y a une chose qui me fascine chez toi, c'est que tu peux ne pas boire d'alcool pendant la semaine et seulement le week-end ! Ce qui ramène ta conso à 4 bouteilles de vin par semaine, franchement ce n'est pas beaucoup, c'est la ration journalière d'un alcoolique moyen... »
HEUREUSEMENT QU'ELLE RAJOUTE : Je trouve formidable que tu t'en inquiète dès à présent, car à mon avis, plus l'alcoolisation est importante, plus c'est difficile d'arrêter. Bon, je me trompe peut-être...
PARCE QUE DIRE : « FRANCHEMENT CE N'EST PAS BEAUCOUP » SI, C'EST BEAUCOUP.

Bonne soirée. Hervé

Profil supprimé - 05/11/2014 à 18h53

Hello Hervé,

ça fait super plaisir de te retrouver de nouveau sur ce forum, les discussions de ces derniers temps sont super riches et pleines d'espoir. On devrait se régaler ensemble de parvenir à aider tous ces participants très demandeurs et volontaires de recouvrer une nouvelle vie.

A te lire ici et ailleurs.

Sébastien

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