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Mon mari est alccolique, que nous réserve l'avenir ?

Par Profil supprimé

84 réponses


Profil supprimé - 20/01/2015 à 15h44

Salut Sayann,

c'est dommage qu'il continue, pourtant 'il fait des efforts et ça c'es bien.

tu pense qu'il boit en cachette ?
tu crois qqu'il à tuer tout sentiment ? si c'est le cas tu vas faire quoi ? divorcer ?

quelle saloperie ce truc quand même a quand l'interdiction de vente d'alcool ?? (je sais bien tu vas me dire, quand les poules auront des dents et c'est pas pour aujourdh'hui)


bisou plein de courage

Profil supprimé - 20/01/2015 à 16h32

Bonjour Clochette
Non, même pas en cachette. Il boit des bières, du vin alors qu'il est sencé d'après l'ordonnance faire un arrêt complet. J'imagine donc que c'est trop difficile.

Pour les sentiments, je ne sais pas, je suis fatiguée de tout ça, j'ai juste envie d'être seule là tout de suite, pour reprendre ma vie en main.

Je me laisse quelques mois, et si je ne vois pas d'amélioration, oui, je n'aurai pas d'autre choix. Mais à l'heure actuelle, c'est surtout la partie logistique / enfants qui me retiens omg(

Aller, ça ira mieux demain, j'ai un petit moral aujourd'hui

Profil supprimé - 20/01/2015 à 17h09

Bonjour Sayann,

Contente d avoir de te nouvelles. Bon évidemment je ne vais pas te remonter le moral mais j ai vécu le même scénario lorsque mon conjoint a eu son premier traitement d anxiolytique apres un mois la psychiatre lui en a prescrit d autre là il y a eu une petite alcamie sur la consommation et apres c est repartit. Bon je pense ( c est seulement mon propre resentit non celui d un professionel ) le problème c est que le traitement n est peut etre pas celui qui convient mais celui que le professionnel a pu donner avec les informations qu il a pu avoir... Tant qu ils n ont pas pleinement conscience qu ils sont dependants les professionnels ne peuvent certainement pas prescrire ce qui correspondent reellement a leur maladie.

Je suis bien d accord partir c est la solution pour nous protéger mais ... pas tout simple en effet surtout avec des enfants.

Bon courage a toi.

Profil supprimé - 20/01/2015 à 20h08

sayann,

loin de moi l'idée de te pousser à partir mais tu pourra enfin être heureuse et proteger tes enfants, après je sais que ce n'es pas la même histoire, ma soeur est en instance de divorce depuis bientôt 2 ans car son con lui en fait bavé a elle et au petits, le motif du divorce c'est la violence conjugale.

Elle était beaucoup dans la culpabilité car elle voulais rester pour les enfants, et puis c'est aller trop loin, son ainé qui a 8 ans a appeler la gendarmerie, et maintenant elle ne regrette pas sa décision.

comme on dit mieux vaut être seule que mal accompagné, résultat elle s'est retrouver qq'un de bien et ses enfant vont bien.

tout ça pour te dire que même si c'est dure ce que je consoit parfaitement, ne t'enferme pas dans "je reste pour les enfant" .

aller soit forte on est là ma belle

Profil supprimé - 21/01/2015 à 11h53

Hello à toutes/tous éventuellement happy

Je me prends le temps de la réflexion, pour être en phase avec moi-même et ne pas regretter ma décision.

Ca va, il n'est violent que verbalement (c'est dur aussi, mais je ne me sens pas en danger) et pour le moment, il fait des efforts car très peur de me perdre. Je vais me laisser quelques mois, sauf si dérive rapide, et je pense faire le point fin mars. De plus, c'est dans mon interét et celui de mes enfants qu'il arrive à s'arreter de boire, séparation ou pas, car je ne serai jamais sereine en les sachants avec lui s'il boit toujours par la suite...

Bon courage à vous aussi ! Et merci pour votre soutien, ça me fait beaucoup de bien au moral

Profil supprimé - 21/01/2015 à 13h17

sayann

ok, si les violence ne sont pas physique c'est déjà ça, en plus s'il fait autant 'éffort pour vous c'est un bon moteur, j'espère que vous passerez ce cap là tous les 2 et que vous pourrez retrouver une complicité et vos sentiments

bisou tien nous au courant

Profil supprimé - 21/01/2015 à 18h54

Bonjour Sayann,

je suis nouvelle ici et je lis votre témoignage : ce petit mot pour vous dire combien je sais ce que vous vivez, je suis également la conjointe d'un malade alcoolique et j'ai véçu l'enfer.

A ce jour, nous avons trouvé une solution pour "alléger" en cas de crise : il a son appartement où il va quand il a besoin d'etre seul ou quand il est ivre (nous avons un enfant et je ne souhaite pas qu'il assiste aux crises).

Vous faire aider avec des groupes de soutien est important ou un psy, être dans le lâcher-prise également par rapport à l'addiction de votre mari : lui seul pourra s'en sortir ; vous pouvez l'accompagner grâce à votre comportement bienveillant -sans contrôle sur les bouteilles-

Prenez votre temps pour une décision et si vous en prenez une : la maintenir. C'est important qu'il sente qu'il existe un "cadre".

Bon courage Sayann. Vous allez y arriver ... un jour nous sortons de l'enfer.
Avec tout mon soutien.

Profil supprimé - 22/01/2015 à 16h40

bonjour Plume

Comment ton enfant vis la situation ? c'est pas trop étrange pour lui, que son père soit pas la par moment ?

C'est une solution qui est plutôt bonne, et viable, crois tu que c'est viable sur la durée ? j'ai du mal à immaginer

bise

Profil supprimé - 22/01/2015 à 22h33

Bonjour Clochette,

notre enfant est habitué en fait depuis sa naissance, puisque 10 jours apres sa venue au monde il a rechuté et a été hospitalisé + cure de 6 mois (à l'Ange Gardien en Seine & Marne), en fait notre appartement l'accueille comme il le souhaite, il est chez lui ici avec nous, mais il a aussi son appart et il aime aussi y aller ...

De ce fait notre enfant n'a jamais vu son papa ivre ni violent ... j'ai voulu le protéger de cela.

En ce moment mon mari est abstinent depuis 3 mois et par ex cet apres-midi il a été chercher notre enfant à l'école (j'ai repris des cours) et nous avons diner ensemble et là, il est reparti dans son appartement qui est tout pres : 10 mn à pieds.

Je dois ajouter aussi que nous sommes tous les deux indépendants et que nous avions gardé chacun notre appart avant notre mariage, c bien pour cela aussi que je n'ai rien "vu" ni "su" de son alcoolo-dépendance puisqu'il avait de quoi se réfugier sans que je le vois boire.

Ce rythme nous convient et surtout en cas de rechute c'est tres important pour notre enfant de ne pas voir son papa "à terre", en train de délirer tout nu ou autre ...

Les pompiers sont venus en novembre dernier et il était dans notre appartement (crises d'épilepsie due à un "auto-sevrage"blunk et bien j'ai contacté les pompiers qui sont venus et heureusement c'était la nuit et notre enfant n'a rien entendu, il n'a pas su non plus que son papa était à l'hôpital. Il avait un métier où il était souvent en voyage donc c'est tres bien passé son absence ... De plus, je sens que quelquefois il ne se sent pas spécialement "bien" avec son papa donc c'est aussi bien comme cela des petites bouffées d'oxygene ...

Bon courage à vous.
Il y a toujours une solution, et elle est en nous en fait. C'est notre comportement que nous devons changer, ne plus etre "co-dépendant" du malade alcoolo-dépendant. Vivre et réapprendre à s'aimer et à aimer la Vie.

Bisous

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