Profil supprimé - 30/11/2018 à 02h45

Bonsoir Pirate,
j'ai commencé à vous écrire une réponse mais je me suis aperçue que je me livrais beaucoup et j'essaie d'éviter de le faire sur un forum public.
Je préfère essayer d'apporter un peu d'aide ou de donner quelques conseils que je sais sûrs aux autres...
Cela dit, cela me fait du bien de lire que vous éprouvez de l'empathie à mon endroit et que ma situation vous interpelle.
Tout ce que je peux vous dire est que je suis immensément attachée à mon compagnon, que lui aussi est un homme tendre et charmant lorsqu'il ne consomme pas et que je l'aime.
Je voudrais vous parler à coeur ouvert et vous en dire plus...
Je dois me contenter de vous exprimer combien je vous comprends, combien je comprends les personnes qui font part, ici de leur vécu, de leurs émotions, qu'ils soient proches ou dépendants...
Cela m'a beaucoup aidée de lire que bien des personnes alcoolo-dépendantes éprouvaient cette même peur, cette détresse, ce désespoir face à l'idée de rester abstinent, de résister aux envies de boire...
Autrefois, je souffrais terriblement de constater que l'alcool passait avant tout, avant moi. Maintenant, je comprends, je sais. Parfois, ils cèdent, car cela fait trop mal, c'est trop éprouvant, obsédant.
C'est pourquoi il ne faut pas trop en vouloir à votre époux...
Il n'y a pas de corrélation entre les sentiments qu'il vous porte et sa maladie.
Est-ce une question de volonté ? non, je dirai en revanche : de détermination.
Personne n'a la volonté de souffrir et la souffrance est ce qui résulte d'une envie de boire qui ne sera pas satisfaite. Elle occasionne une douleur plus ou moins longue et intense.
En revanche, on peut, même en l'absence de motivation, en dépit de la peur et de la souffrance, être déterminé à ne pas consommer coûte que coûte.
Pour cela, il convient que le patient sache que ce moment de douleur va disparaître, que les états un peu dépressifs ou anxieux qui surviennent les premiers temps du sevrage vont s'estomper au fil du temps, que l'ennui qui existe parfois également : ils vont également s'accoutumer à ces émotions auxquelles ils n'étaient plus familiers étant habituellement alcoolisés.
En somme, il est important de reprendre confiance en soi et cela nécessite au préalable de faire confiance à quelqu'un d'extérieur et de neutre : psychologue ou psychiatre, voire infirmier ou médecin.
J'espère que votre époux ira de mieux en mieux, que les choses vont bien se passer à l'anpaa. Il faut qu'il trouve ses marques pour le moment. Il doit être très inquiet en ce moment. C'est difficile également pour une personne dépendante de se dire qu'elle va devoir être séparée de ce produit dont justement... elle est dépendante et qu'il lui possible de vivre bien sans ce dernier... avec le temps.
Je suis un peu mieux renseignée aujourd'hui, c'est vrai, du fait de cette expérience, de ce que j'en ai observé, vécu, éprouvé, déduit, mais également de tout ce que j'ai pu lire, écouter, demander, apprendre.
Merci beaucoup pour votre petit mot à mon intention.
Cela me fait du bien. C'est très dur ces derniers temps.
Merci.

Profil supprimé - 30/11/2018 à 10h48

Bonjour et merci patrice
Comme vous il a une sensation de grande fatigue. Il dort beaucoup. En médicament il a du aotal et un pour la tension
Enfin, il dort encore plus lorsqu'il boit. La dernière fois qu'il a vu l'addictologue, je lui avait dit d'en parler, mais pour lui ce n'était pas nécessaire. Je le lui redirai pour le rochain rdv.
Pour les groupes de parole, il ne veut pas. C'est sur, il est seul à la maison et moi je travaille. Le week-end il est plus tranquille.
Et vous, vous êtes abstinent depuis combien de temps, vous allez bien ?
Je lui ai dit d'aller discuter sur le forum ou chatter, mais bon pour le moment, rien.
Sinon, je correspond depuis 1 semaine par sms avec son "ancien collègue" de cure. On se soutien tous les 2. Enfin, pour moi c'est un bien fou car cette personne sait pour mon mari.
J'espère que je ne fais pas de bêtises
A bientôt de vous lire.
Martine

Profil supprimé - 30/11/2018 à 11h34

Coucou demainestunautrejour,
Je ne sais pas comment on peut se parler en privé. Ce serait sympa de se soutenir.
Biz

patricem - 30/11/2018 à 12h56

Bonjour,

le forum privilégie l'anonymat, ne serait-ce que pour protéger les gens qui postent (conjoints agressifs, etc). Les modérateurs peuvent peut-être vous aider...

Cdt,

Patrice

Profil supprimé - 30/11/2018 à 13h45

Merci Patrice,
Qu'est ce que vous en pensez demainedtunautrejour, cela pourrait être sympa. On peut demander chacune à notre tour comment faire pour se mettre en relation, donner notre adresse e-mail par exemple.
A bientôt

Moderateur - 30/11/2018 à 14h24

Bonjour,

Je vais malheureusement doucher vos espoirs. Même si je comprends tout à fait votre demande je n'ai pas le droit de laisser publier un email sur les forums (sauf professionnels sur le forum "appel à témoins" ou de vous faire passer les emails des uns des autres via la boîte du modérateur.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 30/11/2018 à 14h27

Bon beh tant pis
Merci d'avoir répondu.
Cordialement

Profil supprimé - 02/12/2018 à 14h16

Bonjour demainestunautrejour,
Bon beh, hier samedi superbe journée, mon mari très bien. On a consomme mais très raisonnablement, pour lui, je l'ai accompagné, bien, mal, je ne sais plus.... . Aujourd'hui