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Addictologue et cure : est-ce que ça marche ?

Par Chocolatnoir

Bonjour à tous,

Je suis en recherche de témoignages de personnes dont le conjoint a essayé de se soigner en allant voir un addictologue ou en suivant une cure. Est-ce que vous avez constaté un mieux après ça ? Ya-t-il eu des rechutes ? Est-ce qu'il y a des personnes qui sont arrivées à se sevrer définitivement ?

Après une nouvelle journée à s’alcooliser, mon conjoint a pris la voiture pour aller faire les courses et a glissé au supermarché, une bouteille de Ricard à la main. il s'est sévèrement entaillé la main et a fini aux urgences, où le médecin a contrôlé son alcoolémie à 3,8 grammes. Suite à cela, il la pris conscience qu'il devait se soigner et a pris RDV avec un addictologue pour le 19/06. Je place pas mal d'espoir dans ce RDV, mais je n'ai pas envie de me faire de fausses idées car je sais que ce travail va nécessiter un suivi et de la volonté de sa part.

Mon conjoint est motivé par ce RDV, mais l'appréhende déjà car il a peur qu'on lui conseille de suivre une cure. Pour ma part, je pense que cela lui ferait du bien et qu'il ne peut pas s'en sortir seul. Il avait entamé une thérapie pour ses angoisses et un traitement pour arrêter de fumer, mais il a tout interrompu à chaque fois. Il n'arrive pas à tenir un projet sur la distance et j'ai peur qu'il fasse pareil avec son combat contre l'alcool.

Tous vos précieux retours sont les bienvenus.

Merci par avance et belle journée à vous

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2 réponses


patricem - 13/06/2020 à 13h22

Bonjour,

les deux ne sont pas contradictoires. Il n'y a pas de médicaments miracles pour stopper l'alcool mais des medicaments pour limiter l'envie. Il faut parfois un peu de temps avant qu'ils ne fassent effet et ne marchent pas avec tout le monde : il faut s'attendre à des échecs avant de trouver la "bonneé molécule.

La cure est le moyen le plus sécuriser de se séparer du besoin physiologique (adminitration de médicement sous surveillance médicale). La post-cure est un moyen d'en apprendre plus sur sa maladie.Enfin, les cliniques qui ont une spécialisation en addictologie peuvent être un bon complément pour se réinserrer en douceur.

Il lui sera aussi conseiller très fortement de suivre un groupe de parole (genre AA), d'avoir un addicto, unpsychologue et un psychiatre.

Il y aura peut-être des rechutes : c'est une maladie. Mais il faut, et cela se prépare en post-cure et en clinique, avoir un plan d'urgence (numéros de secours, liste de motivation, etc).

La clinique, si vos conditions le permettent (clinique agrée, mutuelle, etc) peut le garder plusieurs mois.

Tout rentre dans ces lieux (alcool, drogue, etc) mais c'est ainsi. Tout rentre bien en prison, pourquoi une clinique ferait mieux... Mais s'il se tient à l'écart de certaines fréquentatioons, il sera à l'abri.

Quand au taux de réussite, il est très bas. Il n'est pas rare de voir certaines personnes faire plusieurs cures. Mais il n'est pas nul.

Choisissez bien la clinique : un espace vert par exemple peut être en plus...

Cdt,

Patrice

aziza213 - 14/06/2020 à 07h27

bonjour non ça ne marche pas, ma fille de 44 ans ea fvresait deux cures consécutives à l hôpital de Sèvres (92) , le matin de sa sortie elle avait déjà une bouteille de vodka en poche et depuis elle continue à boire.
Personne ne veut nous aider et elle ne cherche plus à s'en sortir.
Le problème c'est qu'elle vit avec moi, je n'en peux plus j'ai 66 ans, je suis revenue de province pour l'aider dans son divorce et la boisson, ma vie est foutue.

TOUT LE MONDE SE MOQUE DU PROBLEME ON ME DIT SI ELLE RECOMMENCE C'EST NORMAL AUCUNE STRUCTURE POUR LA RECEVOIR.
Je sais que c'est une maladie

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