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Vos questions / nos réponsesje me consière pas comme une droguée pour moi ce sont ceux qui se piquent.. Depuis avril dernier jusqu'à début septembre, j'ai consomé: - du subutex: hop! trois petits rails après les cours, j'en ai même vomit deux fois puis avant d'aller en cours et cela pendant 3 semaines car après j'en avait plus; le sevrage a été horrible - j'ai gouté à l'héroine - j'ai pris pas mal de bonne c (cocaine) - énormément de dd (mdma) - des médicaments contre la toux qui défoncent très violement pendant deux trois jours - popers, ether quand j'avais rien - alcool - pas mal de pilon tous les jours et encore mnt - amphet - médicaments à base d'opium pour malades ayant de grandes douleurs bref tout était bon pour me défoncer la tête sinon après je pétais des cables... jveux pas que mes amis sachent que en ce moment je meurs d'envie d'en reprendre (mdma, coke et sub) j'en peut plus j'ai fait que pleurer toute à l'heure même si mon "sevrage" de fin aout à maintenant m'ont fait me rendre compte que j'ai eu pas mal de séquelles au cervaux qui m'ont vraiment fait peur, mnt je m'en fou, en plus ça s'est arrangé alors pourquoi pas? et puis tout à l'heure je suis tombée sur un site, l'hopital morttan (quelque chose comme ça) spécialisée dans la toxicomanie. Alors j'ai appelé, je me suis dit et si ils arrivaient à me faire passer de cette envie? De ce besoin? Mais non, la fumeuse que j'ai eu au tel m'a clairement dit que c'était pas pour moi, qu'il n'y avait quasiment pas de places, qu'on pourrait m'en vendre à la sortie et que vu que j'avais arreté quelques mois et bien si j'avais un moment de faiblesse fallait que j'aille voir un psy. Les psy j'en ai vu! ça ne fait rien. Et elle est vraiment trop bête de m'avoir dit que des tox pouvaient me vendrent de la drogue à la sortie de leur établissement. Ca me donne vraiment envie. Elle sait pas cette conne que de toute façon je vais y retoucher, pour elle c'est juste de la faiblesse et j'ai pas besion d'être suivi par un centre. Mais comme je l'ai dit plus haut, les psy ça fait rien, de toute façon rien ne s'arrangera. La drogue me fascine trop pour ça et puis c'est tellement telleemnt bon! vous pouvez pas comprendre de toute façon. Je sais que je vais en reprendre, j'ai pu retrouver un plan subutex sauf que c'est un pharmacien qui se fait du bénef illégal et il vend 10 euro la pillule (grosse arnaque) mais j'en ai telleemnt envie. Je sais que jpeux pas arrêter comme ça.
Mise en ligne le 24/11/2010
Bonjour,
S’Ii est vrai que l’opinion que l’on se fait de soi est très importante, ce n’est pas toujours très objectif. Vous ne vous considérez certes pas comme une droguée mais votre consommation de divers produits tend à faire penser que vous êtes confrontée, néanmoins, à une pratique qui peut devenir problématique.
A notre sens, ce n’est pas tant ce que vous pensez des drogues qui compte mais ce que les drogues ont pu modifier dans votre vie. Vous indiquez, vous-même, avoir eu peur en raison « des séquelles à votre cerveau consécutives à votre sevrage », il nous paraît regrettable que « vous vous en foutiez » car c’est un sujet qui mérite qu’on lui apporte une attention particulière.
La personne de l’hôpital Marmottan vous a, peut-être, tenu un langage de vérité qu’il vous est difficile à entendre. S’il est possible de trouver des revendeurs de Subutex ou autres à la sortie ou aux alentours de certains établissements de soins pour la toxicomanie, c’est vous qui êtes amenée à prendre vos responsabilités et à savoir dire non. Il en sera ainsi tout au long de votre parcours.
Certaines personnes arrivent à arrêter seules les drogues, soit en diminuant petit à petit leur consommation, soit en stoppant d’un coup ; mais la plupart ont besoin de trouver une aide pour les conforter dans leur démarche. I l serait nécessaire de faire un travail de fond sur les raisons qui vous ont amenée à la situation actuelle. Il serait utile, dans votre cas, de connaître les motivations de votre consommation en vous inscrivant dans une démarche de prise en charge psychologique durable, avec un psychologue spécialisé dans l’aide aux personnes usagères de drogues. Votre précédente expérience ne s’est visiblement pas bien passée, sachez qu’il y a d’autres structures et qu’il serait dommage de ne pas les contacter. Vous trouverez, ci dessous, d'autres adresses de centres spécialisés.
Vous pouvez également nous appeler au 0800 23 13 13, le numéro de Drogues Info Service (gratuit & anonyme depuis un poste fixe de 8h00 à 2h00 du matin 7/7) pour avoir une première écoute, un soutien et au besoin une autre orientation dans un centre de soins.
Bien cordialement .
10, rue Perdonnet
75010
PARIS
Tél :
01 42 09 84 84
Site web :
estrelia.org/centre-horizons
Secrétariat :
Du lundi au vendredi de 9h30 à 13h et de 14h- 17h.
Accueil du public :
Lundi, Mardi et Vendredi de 10h-13h et de 14h-17h, Mercredi 10h-13h et de 14h-16h30 et jeudi de 15h-17h
Centre :
Les personnes suivies peuvent se rendre au centre sans rendez-vous, pour un temps d'accueil, échanger avec un professionnel ou passer un moment convivial avec d'autres patients.
61 boulevard de Picpus
75012
PARIS
Tél :
01 53 44 01 40
Site web :
www.addictions-france.org/etablissements/csapa-de-paris-12em
Accueil du public :
Sur rendez-vous du lundi au jeudi de 9h-13h et de 14h-18h et vendredi de 9h-13h et de 14h-16h
9 Quai d'Austerlitz
75013
PARIS
Tél :
01 45 83 22 22
Site web :
www.oppelia.fr/structure/charonne/
Accueil du public :
Lundi - Mercredi - Vendredi de 9h-18h et Mardi-Jeudi de 9h-19h
Consultat° jeunes consommateurs :
Le centre propose des consultations jeunes de moins de 25 ans dans le 13ème, 10ème, 18eme et 20ème arrondissements. Contact au 06 85 76 13 88 ou 01 42 08 13 85.
Substitution :
Délivrance de traitement de substitution pour les usagers suivis au centre.