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Vos questions / nos réponsesbonjour a tous cela fait 3 ans que je suis avec mon copain, de mon coté je ne consomme pas de drogue et ne consomme pas une seul goutte d'alcool seul dependance...la cigarette. Alors autant dire que les dependance de mon copain mon choqué... cigarette medicament alcool drogue (cocaine heroine).. il a depuis arreter l'alcool et se contente de somnifere de temp en temp le soir il avais aussi a force d'acharnement pris un traitement commencer a la methadone puis il etait ensuite sous subutex il etait plus qu'a 2mg... et la catastrophe il est retomber dedant apres avoir redemenager pret de la famille et des amis car on habiter le sud mais dure de s'en sortir alors en revenant probleme d'argent rupture et refrequentation des amis (tous dans la drogue) sans oublier les cousin cousines eux aussi consommateur... la il consomme enormement je ne sais plus quoi faire il a un traitement qu'il ne prend plus car il se drogue... il me dit vouloir arreter mais probleme 3 mois d'attente pour faire une cure alors il m'a dit vouloir arreter a la dure... comment l'aider? surtout qu'entre infidelite violence verbal et parfois physique(maintenant rarement heureusement) et surtout saute d'humeur en fonction de ce qu'il prend etc... je n'arrive plus a le cerné le couple subit JE subit je suis malheureuse mais tellement amoureuse et je sais qu'il souffre et je veux l'aider mais je sais plus comment faire et si il arrete a la dure a la maison a quel comportement dois je m'attendre es-ce dangereux qu'il arrete a la dure sans traitement sans rien?comment l'accompagner au mieux? aidez moi et aidez le s'il vous plait... merci d'avance
Mise en ligne le 08/01/2013
Bonjour,
Nous comprenons vos questionnements. Il est en effet très dur pour l'entourage de vivre au côté de quelqu'un présentant un problème de dépendance. Si vous souhaitez l'aider, il convient d'être à l'écoute de ce qu'il peut exprimer à ce sujet. Il est essentiel de comprendre quelles sont les raisons pour lesquelles il consomme. Il est donc très important de ne pas vous focaliser uniquement sur sa consommation car cette dernière est vraisemblablement symptomatique, révélatrice d'un mal être ou d' un malaise plus profond. Il faut essayer de recréer un climat d'échange et d'écoute afin qu'il ne se sente pas jugé. Sans dialogue, un climat de confiance ou une relation d'aide est difficile à mettre en place. La prise de conscience d'un problème de consommation peut prendre du temps. Le fait de ne pas se sentir jugé peut l'amener, petit à petit, à parler de ses difficultés et éventuellement à se faire aider.
Il existe d'autres solutions que celle de faire une cure. Votre ami peut s'adresser à un CSAPA (Centre de Soin, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). La prise en charge y est anonyme et gratuite et ils reçoivent également l'entourage. Il pourrait par exemple se faire prescrire un traitement de substitution et bénéficier d'une prise en charge en ambulatoire. Un sevrage à la dure reste possible mais dans le cas ou il reconsommerait de l'héroïne, cela risque fort d'être compliqué et très "inconfortable" pour ne pas dire douloureux.Si, dans un premier temps, il ne se sent pas prêt à faire cette démarche, rien ne vous empêche de vous rendre seule à un premier rendez-vous pour évoquer les difficultés que vous rencontrez et trouver l'aide dont vous avez besoin actuellement.Le risque étant, sinon, de vous épuiser et d'être totalement découragée. Afin de vous préserver, nous ne saurions que trop vous conseiller de prendre contact avec le centre dont nous faisons figurer les coordonnées en bas de page.
Enfin, vous pouvez, si vous le souhaitez, joindre l'un de nos écoutant au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe 7j/7, de 8h à 2h) afin de trouver du soutien face à cette situation difficile.
Cordialement.
5, rue Arnaud Bisson
02100
SAINT QUENTIN
Tél :
03 23 05 03 33
Site web :
www.ch-stquentin.fr/csapa
Accueil du public :
Du lundi au vendredi de 9h à 17h. Permanence le mardi, une semaine sur deux, de 16h à 19h
Consultat° jeunes consommateurs :
Accueil avec ou sans rendez-vous le mercredi après-midi (ou sur rendez-vous les autres jours de la semaine)