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Bonjour, il y a quelques semaines, mon meilleur ami m'a spontanément parlé de sa consommation de cocaine. Je m'en doutais un peu, connaissant bien l'accessibilité des drogues dans les milieux festifs qu'il fréquente, et ayant observé quelques changements de comportement récemment. Il me dit qu'il consomme quasi-quotidiennement en semaine et ecore plus les week-end, depuis plusieurs mois, me disant meme que ses défonces n'ont rien de très festives et qu'il a conscience que sa consommation a vite dérapée. Je lui avais alors confié mes inquiétudes. Le week-end dernier, il me demande de garder chez moi son petit kit avec paille perso, miroir, etc., pour qu'il n'ait pas envie de consommer en la possédant. Il me dit ne vouloir consommer plus que 2 à 3 fois par mois,et ne récupérer son kit qu'à ces moments-là, me le rendant ensuite. Il me décrit aussi que maintenant il ressent trop régulièrement des moments ou il a de très fortes envies de consommer, et qu'il veut y mettre un gros coup de frein. Le connaissant bien, je pense qu'il est vraiment sincère et décidé. Mais est-il possible qu'au cours des prochains mois il puisse réellement maintenir cette consommation minorée, voir encore la diminuer ou meme l'arreter de par lui-même ? Est-il effectivement utile que je me rende "complice" en conservant son matos pour sniffer, et comment pourrai-je lui apporter une aide supplémentaire ? Je vous remercie d'avance.

Mise en ligne le 20/11/2012

Bonjour,

Il est tout à fait possible que votre ami diminue voire stoppe ses consommations de lui même. La cocaïne n'entraine pas de dépendance physique mais génère une très forte accoutumance psychique. La relation de confiance que vous entretenez est très positive et vous n'êtes pas "complice" de ses consommations mais bien une personne vers lequel votre ami se tourne pour l'aider. Maintenant, si vous n'êtes pas à l'aise avec ce qu'il vous demande, vous avez aussi le droit de le lui exprimer et peut être chercher ensemble un autre moyen pour qu'il consomme moins. Vous l'aidez déjà beaucoup en étant disponible pour lui et attentif à ses besoins. Vous pourriez essayer de le faire parler de ses consommations afin d'identifier ce qui le lie à ce produit, quelles sont les raisons profondes qui font qu'il consomme.

Peut être pourriez vous essayer de l'amener à se faire aider ou suivre en CSAPA (Centre de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). Nous vous joignons à cette intention une adresse en bas de page. Ce centre accueille les usagers mais aussi l'entourage (famille, conjoint, amis). Vous pourriez peut être l'y accompagner s'il était d'accord. La prise de conscience d'un problème de dépendance peut être long. Ne vous découragez pas, soyez patient ..

Le soutien que vous lui témoignez est précieux.

Cordialement

Pour obtenir plus d'informations, n'hésitez pas à prendre contact avec les structures suivantes :


CSAPA APS Contact: site de Montereau

1 bis avenue du Géneral de Gaulle
77811 MONTEREAU FAULT YONNE

Tél : 01 64 08 99 47
Site web : www.aps-contact.fr
Accueil du public : Sur rendez-vous du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h00 à 18h00 (sauf le vendredi jusqu'à 17h00)
Consultat° jeunes consommateurs : Jeunes jusqu'à 25 ans, sur rendez-vous: au 8 bd de la République à Montereau (information au 01 64 08 99 47- email: service-cjc@aps-contact.fr)
Substitution : Délivrance de traitement de substitution pour les patients suivis
COVID -19 : Accueil avec respect des gestes barrières

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