bonjour, je suis étudiante (Assistante Sociale en dernière année) et j'effectue un diagnostic sur mon lieux de stage (service éducatif en milieu ouvert). suite à mon enquête, j'ai pu constater une addiction grandissante de certains jeunes aux nouvelles technologies (jeux vidéo, téléphone portable, internet). cette addiction est forte puisque les jeunes concernés sont en rupture sociale, ils ne sortent plus de chez eux, ne sont ni scolarisés, ni en formation et ne travaille pas... je me demande qu'elle prise en charge est possible auprès de ces jeunes? dans quelle établissement peuvent ils se rendre (dans le calvados et en dehors des suivants, qui sont déjà connus)? (Maison des addictions, Maison des ados, Médecin généraliste/traitant, Psychologue du service, Hôpital, CSST, Psychiatre, Séjour de rupture pour travailler sur les addictions) quels autres moyens si il y en a? comment prendre en charge des jeunes se trouvant trop loin et ne sortant pas de chez eux? merci d'avance, cordialement, Mélodie

Mise en ligne le 21/03/2011

Bonjour,

La liste que vous détaillez sur les structures qui peuvent prendre en charge ce type d'addiction est assez complète. Il est cependant fréquent que les jeunes refusent de s'y rendre, par appréhension ou parce qu'ils n'ont pas l'impression d'être dépendants. Dans ce cas, il semble nécessaire de prendre du temps pour écouter et avancer sur cette question. S'ils ne s'en saisissent pas, il serait inutile de les contraindre à se rendre dans ces structures.

Vous demandez comment prendre en charge les jeunes se trouvant loin et ne sortant pas de chez eux. Il s'agit précisément des missions de l'AEMO. Les éducateurs peuvent se déplacer dans les familles afin de rencontrer le jeune confronté à ce problème, mais probablement à d'autres également. L'addiction, quelle qu'elle soit, est souvent la réponse à un mal-être qu'il est capital de prendre en considération.

Si cette question de la dépendance aux jeux vous intéresse, nous vous proposons en lien ci-dessous un article de Marc Valleur, spécialiste de cette question, qui travaille à l'hôpital Marmottant à Paris.

Bonne continuation.

Cordialement.