Un proche est adicte au tramadole depuis 7 8 ans. Il en a pris pour soigné sont dos au départ mais en a pris de plus en plus suite à des crise d'angoisse apres une rupture. Il a fait une dépression et en a pris jusqu'à 40 en une fois... Quand j'ai appris cette adiction on la accompagnée pour voir un psychiatre et un adictologue. Pb c'est que maintenant il a en plus des antidépresseur et des somnifères pour laidé a dormir. Il devient complètement desocialisé a cause de tout ce qu'il prend. Il menace de ce suicidé s'il ne prend plus de substances car il a de grosse crise d'angoisse. Ma question est sil arrive a faire une cure et a se sevré sa dépression va elle aller mieux car je ne sais plus si la dépression est encor la a cause de toutes les substances qu'il prend. Comment l'aider de manière global pour stoper l'addiction et surtout la dépression qui le pousse à en prendre? Merci

Mise en ligne le 22/03/2023

Bonjour,

Ayant déjà répondu à une question similaire, nous allons essayer de vous apporter des éléments complémentaires, dans cette réponse. Nous vous conseillons d'appeler notre service au 0 800 23 13 13. Nous sommes joignables tous les jours entre 08h et 02h. Les appels sont anonymes et gratuits. Vous pouvez également nous écrire sur notre tchat, disponible tous les jours entre 14h et 00h, sur notre site. Cela nous permettrait de mieux ajuster nos conseils.

Il est très difficile de répondre à votre question, sans avoir plus d'information au sujet de votre proche. S'il réussit à faire une cure et à se sevrer, rien ne garantit pour autant qu'il va sortir de la dépression. Il semble impossible de dire si la dépression est liée à la prise de substance, à la rupture amoureuse, à d'autres traumatismes d'enfance, ou encore à un savant mélange de tous ces éléments. Arrêter les produits ne garantira donc pas la fin de sa dépression.

Vous pouvez l'aider en étant présent pour lui, en passant des moments de qualité avec lui qui ne sont pas associés ni à la dépression, ni à la consommation, car la dépression et la consommation ont tendance à isoler. Il est important de respecter son rythme et ses envies. En tant que proche d'une personne en souffrance, nous avons tendance à vouloir éteindre la douleur le plus vite possible. Malheureusement, certaines douleurs doivent être traversées pour pouvoir disparaître. Auquel cas, vous pouvez seulement être un accompagnateur de ces moments. Passer du temps avec lui sans lui parler ni de sa dépression, ni de ses consommations peut devenir infiniment précieux pour l'aider à relever la tête. 

Egalement, vous pouvez consulter un psychologue pour parler de cette situation. Être aidant d'une personne en grandes difficultés a des répercussions importantes, et avoir un espace de parole à ce sujet pourrait vous permettre de trouver des ressources pour vous même. Nous vous joignons en bas de page le lien vers une structure qui pourrait potentiellement vous apporter un suivi en tant que proche d'une personne consommatrice.

Cordialement,