Par chat
Chattez avec
Drogues Info Service
Vos questions / nos réponses
Drogues Info Service répond à vos questions
Vos questions / nos réponsesChattez avec
Drogues Info Service
Drogues Info Service répond à vos questions
Vos questions / nos réponsesBonjour, j'ai été polytoxicomane durant plus de 10 ans, j'ai touché a tout , de maniere festive au début puis la drogue m'a servis de béquille me permettant d'apprivoiser ma depression.j'ai finis a l'heroïne, au base de cocaïne, au speedball etc etc Jamais par intraveneuse, toujours par le nez . Aujourd'hui , je suis sous subutex depuis 2 ans ; 16 mg/jours en deux prises et malheureusement par le nez aussi , j'arrive pas a décrocher de la "snifette" j'ai déjà essayé de prendre mon subutex de manière sublingual mais j'ai l’impression que ça me fait rien , j'ai l'impression de gâcher mon traitement ainsi.Ma question est : comment changer de comportement et ne plus sniffer mon subutex. Quelles aides existent pour se sevrer définitivement du subutex et n'est il pas préférable de passer a la méthadone lorsqu'on souhaite décrocher définitivement ? Merci pour votre attention , j'attends vos réponses avec intérêts .Romain.
Mise en ligne le 27/05/2014
Bonjour,
Nous ne pouvons que vous encourager dans votre décision de redéfinir votre traitement substitutif et votre mode de prise qui n’est pas sans conséquences sur votre état de santé. En effet, le subutex n’a pas vocation à être sniffé et tous les protocoles de soins des centres d’addictologie rappellent clairement aux patients la nécessité de laisser les comprimés fondre sous la langue.
Votre dosage actuel qui est de 16mmg/jour correspond à celui de la phase de maintien du traitement substitutif qui vient après la phase d’induction et avant la phase d’arrêt. On peut donc en déduire que vous avez déjà effectué une partie du travail et que vous n’avez plus qu’une phase à franchir, celle de l’arrêt. Pour ce faire, il nous semble très important d’aller bien au-delà de votre manière de consommer le subutex et de réfléchir aussi sur tout ce qu’il y aurait autour de ce produit et la place qu’il prend dans votre vie, que vous décrivez bien. Un suivi psychologique nous paraît tout à fait approprié pour susciter cette réflexion, mais peut-être en, avez vous déja entamé un, pour non pas apprivoiser, mais nous l'espérons sortir de votre position dépressive.
Nous vous conseillons de vous rapprocher d’un centre d’addictologie où des professionnels vous aideront à poser les jalons de cette réflexion, vous conseilleront et vous aideront dans votre sevrage du subutex.
La propriété substitutive de la méthadone dans la prise en charge des toxicomanes aux opiacés a été mise en évidence depuis plusieurs années. Sa prescription se fait selon un protocole bien défini et par ordonnance sécurisée avec un suivi très étroit du patient par le prescripteur. Nous ne pouvons pas nous prononcer entre le subutex et la méthadone. L’élément essentiel pour « décrocher » une quelconque drogue est la volonté et l’investissement complet dans la démarche de soins du patient qui souhaite arrêter. Quant aux soins prescrits, ils relèvent de la connaissance du patient par le médecin.
Nous vous invitons donc à prendre rendez-vous dans l’un des centres de soins dont nous vous avons mis les adresses en fin de notre réponse.
Vous pouvez joindre nos écoutants par tchat via notre site ou au 0800 23 13 13 (Ligne de Drogues Info Service, gratuite et anonyme depuis un poste fixe, tous les jours entre 8h00 et 2h00 du matin) pour une aide et une écoute ponctuelles.
Bon courage et cordialement.
78-80 boulevard du Rosais
Centre Hospitalier
35403
SAINT MALO
Tél :
02 99 21 22 30
Site web :
www.gh-re.fr/Addictologie/5/43/17
Secrétariat :
Secrétariat ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 12h et de 14h00 à 17h30
Accueil du public :
Consultations sur rendez-vous.
Consultat° jeunes consommateurs :
Adaptation des rendez-vous selon les disponibilités des jeunes de 12 ans à moins de 25 ans avec ou sans entourage. Consultation entourage