Par chat
Chattez avec
Drogues Info Service
Vos questions / nos réponses
Drogues Info Service répond à vos questions
Vos questions / nos réponsesChattez avec
Drogues Info Service
Drogues Info Service répond à vos questions
Vos questions / nos réponsesPar où commencer ? Mon monde s’est écroulé hier j’ai découvert par inadvertance ou pas peut-être et je l’espère tellement un appel à l’aide inconscient de sa part que mon fils de 23 ans prenait de la coke ! Cela fait plusieurs semaines qu’il n’est pas bien en arrêt de travail soit disant pour dépression Je sens qu’il est en train de sombrer et je ne sais pas comment l’aider ! Ce qui me rassure c’est que c’est un gamin intelligent qui a conscience de son problème il dit qu’il veut s’en sortir mais je ne sais pas je ne sais plus ! J’ai tellement la trouille une peur viscérale de ce qui pourrait lui arriver c’est mon bébé ! Dans mes pires cauchemars je n’aurais jamais pu imaginer qu’il touche à ça ! Mon fils est un garçon gentil peut-être trop gentil le bon copain qui est toujours là pour les autres sûrement un peu trop influençable Comment faire pour l’aider sans le braquer c’est clair que suis en colère je voudrais le secouer le faire réagir mais je ne suis pas certaine que ce soit la solution Svp aider moi !
Mise en ligne le 14/06/2023
Bonjour,
Votre inquiétude de mère au regard de la découverte des consommations de cocaïne de votre fils semble légitime, votre colère également. Nous manquons toutefois d’éléments sur les habitudes de votre fils avec ce produit permettant d’évaluer le caractère problématique de ses usages. Des paramètres tels que la durée et la fréquence des prises, les quantités absorbées, les contextes de consommation mais aussi les motivations à en prendre pourraient être éclairants. Vous faites allusion à état dépressif et nous nous demandons, entre autres choses, si cet état est à l’origine de ses consommations ou s’il en est la conséquence.
Quoi qu’il en soit, vous écrivez dans votre message que votre fils a « conscience de son problème » et « qu’il veut s’en sortir ». C’est encourageant et c’est ce sur quoi vous allez pouvoir vous appuyer pour l’aider, s’il accepte votre aide. Pour ne pas risquer de le « braquer » peut-être pourriez-vous lui demander de quelle manière il pense s’y prendre pour « s’en sortir » et quel rôle vous pourriez jouer pour l’y accompagner. Si dépression il y a, c’est sur ce plan qu’il aura besoin d’aide. Au-delà d’un arrêt de travail, son médecin lui a d’ailleurs peut-être prescrit un traitement et conseillé de rencontrer un psy. Si les usages de cocaïne de votre fils sont une réponse à un mal être, à des difficultés intérieures, c’est ce dont il va falloir s’occuper.
Il serait possible également d’amorcer une entrée dans des soins sous l’angle de ses consommations en consultation d’addictologie. Ayant moins de 25 ans votre fils aurait accès aux CJC (Consultations Jeunes Consommateurs) où il serait reçu de manière confidentielle et gratuite pour un suivi personnalisé. Les CJC accompagnent également les parents, ce pourrait être un lieu « ressource » où trouver vous même du soutien, des conseils. Vous trouverez des coordonnées en bas de message.
Nous restons disponibles dans le cas où vous souhaitiez revenir vers nous avec plus d’éléments, pour échanger plus précisément sur la situation et les difficultés de votre fils ainsi que vos craintes et inquiétudes. Nous sommes joignables tous les jours de 8h à 2h du matin au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit) ainsi que par Chat en direct de 14h à minuit du lundi au vendredi et de 14h à 20h le samedi et le dimanche.
Bien à vous.
46 Rue Théophile Lamy
18000
BOURGES
Tél :
02 48 70 60 33
Site web :
www.apleat-acep.com
Accueil du public :
Lundi, mercredi, jeudi: 9h-12h et 13h-18h ; mardi: 13h-18h ; vendredi: 9h-12h et 13h-16h
Secrétariat :
Lundi, mercredi, jeudi: 9h-12h et 13h-18h ; mardi: 13h-18h ; vendredi: 9h-12h et 13h-16h
Consultat° jeunes consommateurs :
avec rendez-vous le mercredi après-midi PDCA : Point de contact avancé dans les établissements scolaires