Bonjour, J'étais, jusqu'alors, suivie au centre Nautilia, au Havre, depuis environ deux ans et demi, pour suivre un traitement méthadone. Mon dernier rendez-vous ayant été annulé à cause de la neige, je devais demander une semaine d'avance à ma pharmacie et rappeler le centre jeudi pour un nouveau rendez-vous. Seulement, lors de mon appel hier, la secrétaire m'a informée, que mon médecin avait eu un accident et était hospitalisé pour plusieurs mois. Le seul problème, c'est que les autres médecins ont refusé de remplacer mon médecin. Par conséquent, tous les patients doivent trouver un médecin de ville par eux mêmes, sans adresse précise. Le centre refuse de nous donner des noms, ils nous laissent donc totalement seuls pour retrouver une aide pour nos traitements. De plus, même si notre médecin revient après son hospitalisation, nous n'avons pas le droit de revenir au centre Nautilia. En gros, ils nous disent de nous débrouiller... Je trouve cela inadmissible, ce n'est pas parce que nous avons fait des erreurs que nous devons être traités comme des moins que rien!!!... Que puis-je faire? Avez-vous des solutions à me proposer?

Mise en ligne le 27/03/2013

Bonjour,

Malheureusement, notre base de donnée ne nous permet pas de vous orienter vers un médecin en libéral ou un généraliste en particulier. Elle ne recense que les differents centre de soins. Nous vous indiquons tout de même en lien, une adresse sur Fécamp. Il s'agit d'un CSAPA (Centre de Soin d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie) tout comme le centre Nautilia et fonctionne de la même manière. Vous pourriez les contacter en leur expliquant votre problème. Peut-être vous proposeront-ils une orientation plus appropriée ou les coordonnées d'un médecin sur votre secteur.

Bon courage.

Cordialement.

Note Bene : Le centre de soins Nautilia souhaite préciser les informations suivantes :

Nautilia, Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) s'est trouvée en grande difficulté du fait de l'absence massive (un professionnel exerçant à temps plein) et brutale d'un médecin. Elle n'a eu d'autre choix, faute de remplaçant et d'une présence suffisante de son deuxième médecin (exerçant une journée et demie par semaine) que de relayer les personnes vers leur médecin traitant, ou de rechercher avec elles un médecin traitant et ce, immédiatement, afin d'éviter la rupture des traitements médicamenteux. Nautilia a également sollicité l'appui des pharmaciens afin qu'ils acceptent d'effectuer l'avance de traitements. Ce désordre institutionnel important au regard de la continuité des soins a évidemment été mal vécu par un certain nombre d'usagers et de médecins généralistes. Nous avons expliqué le mieux possible, et en fonction de nos ressources humaines disponibles pour le faire, la situation.

Isolde a écrit son indignation à Drogues Info Service le 15 mars, mais n'a eu à déplorer aucune rupture de traitement et a reçu de la part du centre le 18 les informations utiles à sa compréhension des évènements.