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Vos questions / nos réponsesBonsoir Je vis avec mon compagnon depuis 8ans il est alcoolique et prend de l heroine, après sa cure de 4 semaines pour l alcool et la drogue il n a pas retouché a l alcool mais retombe dans la drogue dans l heroine plus exactement, il le fait en cachette hors du domicile mais n admet rien il passe son temps a me mentir et moi je subis ses variations d humeur du a la consommation et au manque de produits. Je suis a bout je ne sais plus quoi faire, il me ment en me regardant droit dans les yeux j en deviens malade. J aimerai avoir des témoignages je me sens si seule . Merci
Mise en ligne le 12/01/2023
Bonjour,
Nous comprenons votre souhait de recueillir des témoignages et pour cela, nous vous joignons le lien de notre espace « Témoignages ».
Vous êtes ici sur un espace en relation avec des professionnels, ayant pris connaissance de votre message et comprenant bien votre désarroi, nous nous permettons d’y apporter une réponse.
Vous décrivez une dépendance à l’alcool dont votre conjoint est parvenu à se libérer et une consommation d’héroïne toujours présente. Les usagers trouvent parfois la ressource pour se libérer d’une consommation mais il peut se révéler difficile de se retrouver face à ses émotions, ses sentiments, ses éventuelles souffrances sans « filtres ».
Parmi les effets recherchés d’une consommation d’héroïne, la détente, le sentiment de bien-être, de calme, d’apaisement, l’atténuation de l’anxiété, de la tristesse ou encore l’euphorie, sont parfois des éléments de compréhension pour l’entourage de la consommation de leur proche.
Le syndrome de manque à l’héroïne peut être très intense et douloureux et représenter un véritable obstacle vers l’arrêt. Nous vous joignons la fiche « héroïne » extraite de notre « dico des drogues ». Entre autre information, à la rubrique « dépendance » vous trouverez les effets au sevrage.
Nous comprenons un climat de tension et de conflit en lien avec cette consommation. Il semble que vous ayez à cœur que votre conjoint admette sa consommation alors que lui, pour des raisons personnelles, ne souhaitent pas vous en faire part et préfère la dissimuler.
Il n’est pas rare qu’un usager qui sait son conjoint inquiet, en désaccord avec sa consommation nourrisse des sentiments de culpabilité, de honte et préfère tenter de dissimuler afin d’éviter les reproches, les conflits. Aussi, nous vous invitons à réfléchir à l’importance que vous accordez au fait qu’il vous dise « droit dans les yeux » qu’il consomme, quels pourraient être les bénéfices d’une telle révélation.
Il pourrait être intéressant si ces informations vous apportent des éléments de compréhension de la consommation de votre conjoint, de pouvoir échanger avec lui dans un contexte apaisé et dans le but de mieux vous comprendre, sur ce qu’il va chercher, ce qu’il attend du produit afin de réfléchir ensemble ensuite à ce qu’il pourrait faire pour trouver d’autres formes de réponse. Car en effet, le conflit est souvent contre-productif, là où l’usager aurait besoin de se détendre, il trouve parfois tensions et sentiment d’incompréhension.
Ce dialogue pourrait également vous permettre de dire votre inquiétude, votre souffrance dans cette situation, vos ressentis face à ces « variations d’humeur » et votre souhait d’un contexte de vie apaisé. L'idée serait que chacun puisse comprendre la souffrance de l'autre et la reconnaitre. Cette reconnaissance peut etre un moteur pour favoriser le dialogue.
Il existe dans les dispositifs d’accompagnement en addictologie des consultations dédiées à l’entourage. Nous vous invitons à solliciter ce soutien pour ne plus vous sentir seule dans cette situation, évaluer vos propres limites, entre ce que vous pouvez comprendre, accepter et ce que vous ne pouvez pas tolérer.
Nous vous joignons deux liens ci-dessous. Ce sont des consultations individuelles, confidentielles et gratuites, anonymes à la demande. Les deux lieux proposent également des groupes de parole « entourage » ou des consultations en couple. Vous pouvez les joindre directement.
Si vous souhaitez évoquer la situation sous forme d’échange ou obtenir davantage d’informations sur les prises ne charge, nous sommes également joignables, de manière anonyme et gratuite au 0800 23 13 13 tous les jours de 8h à 2h ou par chat via notre site de 14h à minuit.
Bien cordialement
15, rue de Peyerimhoff
68000
COLMAR
Tél :
03 89 24 94 71
Site web :
www.argile.fr/csapa.html
Secrétariat :
Sur rendez-vous. Lundi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 19h, mardi et mercredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h, jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h30, le vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 16h.
Consultat° jeunes consommateurs :
Consultations individuelles sur place, sur rendez-vous.
33, avenue de la Liberté
68024
COLMAR
Tél :
03 89 12 47 47
Site web :
www.ch-colmar.fr
Secrétariat :
Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h.
Accueil du public :
Sur rendez-vous du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
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