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Ma fille se drogue

Par MAMABIG

Je suis consommatrice de d'héroïne et de cocaïne depuis vraiment très très longtemps avec également de la substitution ma fille a 20 ans jusqu'à présent elle ne fume pas de cigarettes elle ne boit pas d'alcool elle faisait la prière et depuis que son frère est allé en prison c'était au mois d'août j'ai découvert que ma fille utilise des bonbonnes de gaz avec des ballons j'ai essayé de parler avec elle au début elle m'a dit que c'était juste avec ses copines le samedi soir donc je me suis dit que 20 ans c'est normal on fait des expérience enfin voilà mais à présent elle en prend tous les jours je trouve des grandes bouteilles dans sa chambre et je ne sais pas trop comment faire surtout que avec mon passé elle me le renvoie en pleine figure en me disant que par rapport à moi c'est vraiment rien du tout alors que je sais que c'est grave mais comme elle a 20 ans je ne sais pas quoi faire Le problème c'est qu'elle se braque très facilement et j'ai du mal à communiquer avec elle depuis quelques temps Je voudrais vraiment qu'elle arrête ça je sais que c'est terrible pour le cerveau quand elle était petite elle est c'est fait renverser par une voiture il y a eu des fractures au niveau du cerveau le rocher et d'autres... hématomes elle était resté quand même plus d'une semaine dans le coma et elle a d'autres soucis donc elle est très fragile sans parler du mental déjà du physique donc si ça m'inquiète voilà je je suis complètement dépasser et c'est vrai que je me sens pas l'autorité pour lui dire quoi que ce soit même si je suis sa mère elle s'en foutt je sais que l'histoire de son frère l a touché beaucoup plus qu'elle a pu être d'autant plus qu'il n'en parle pas mais je sais que c'est c'était quelque chose d'important pour elle je ne veux pas la laisser continuer je veux qu'elle se soigne qu'elle voyait quelqu'un mais comment faire s'il vous plaît

Mise en ligne le 13/01/2023

Bonjour,

Nous comprenons bien votre inquiétude concernant votre fille et la difficulté que vous éprouvez à établir un dialogue constructif autour des risques liés à la consommation de protoxyde d’azote.

Vous nous indiquez qu’elle en consomme tous les jours et que vous découvrez des bouteilles dans sa chambre. Elle refuse de prendre conscience des risques qu’elle prend et décrédibilise votre discours lié à votre passé de consommatrice.

Vous nous indiquez que votre fils a été incarcéré et qu’elle en a été très affectée. En effet, il est possible que cet événement ait joué un rôle dans son changement de comportement et l’envie de se tourner vers de nouvelles expériences pour fuir un événement pénible.

Peut-être pourriez-vous lui faire part de cela et lui exprimer votre inquiétude et vos interrogations sur ce qu’elle éprouve et ce qu’elle recherche au travers de cette consommation. Vous pouvez également vous appuyer sur votre expérience de consommation et la connaissance des difficultés éprouvées à soigner vos addictions.

Il est très légitime que cela vous inquiète car l'usage du protoxyde d’azote peut avoir des conséquences importantes pour sa santé.

Nous vous transmettons en bas de page une fiche d’information sur ce produit issue de notre « dico des drogues ». Vous pouvez vous référer à cet outil en le lui transmettant pour qu’elle prenne connaissance des effets secondaires, des risques et complications liés à l’usage.

Par ailleurs, n’hésitez pas à solliciter votre médecin de famille qui peut être un relai intéressant auprès de votre fille et/ou vous conseiller dans cette situation.

Réfléchissez également à des personnes proches de la famille ou de l’entourage dont vous estimez qu’elles peuvent représenter un lien de confiance et favoriser le dialogue avec votre fille pour la sensibiliser.

Sachez que vous pouvez être aidée par des professionnels en addictologie. Des consultations pour l’entourage des usagers existent. Il s’agit des Consultations Jeune Consommateur (CJC) destinées aux jeunes de 12 à 25 ans et leurs parents. Médecin addictologue, psychologue, infirmier et travailleurs sociaux reçoivent toute personne concernée directement ou indirectement par une dépendance ou un usage problématique de substance psychoactive.

Même si votre fille refuse pour le moment de se remettre en question ou de consulter, vous pouvez être soutenue en vue de vous positionner au mieux et de faire évoluer la situation. L’écoute y est bienveillante et sans jugement. Ils pourront vous conseiller et vous aider à ajuster le dialogue et initier du changement.

Ces consultations sont individuelles, confidentielles et gratuites.

Vous trouverez les coordonnées d'une CJC en bas de page dans votre ville pour les contacter. Nous vous transmettons également un lien tiré de notre site internet pour aider un proche.

Enfin, si vous souhaitez échanger pour faire le point et obtenir d’autres informations, notre service est accessible tous les jours de 8h à 2h, au 0800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit) ou par tchat via notre site internet de 14h à minuit du lundi au vendredi et de 14h à 20h le week-end.

Avec tous nos encouragements.

Bien à vous

Pour obtenir plus d'informations, n'hésitez pas à prendre contact avec les structures


CSAPA LYADE - VENISSIEUX

19 rue Victor Hugo
69200 VENISSIEUX

Tél : 04 78 67 33 33
Site web : lyade.arhm.fr/index.php
Secrétariat : Mardi de 11h à 16h, mercredi de 13h30 à 15h30, jeudi de 9h à 17h30 et le vendredi 9h à 17h
Accueil du public : Mardi de 9h à 16h, jeudi de 9h à 17h30 et vendredi de 9h à 17h
Consultat° jeunes consommateurs : Mercredi de 10h à 17h

En savoir plus :

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