Bonsoir et merci pour votre précédente réponse. là je vous sollicite de nouveau car là c'est dur dur je sais pas trop pourquoi... Tout ce que je sais c'est que j'ai archi peur. Il y a un peu plus d'un mois j'ai eu mon premier rdv au Csapa par téléphone avec un infirmier et ça c'est très bien passé. (heureusement car mon psychiatre qui est aussi addictologue a pas vraiment voulu m'aider.) Le pire c'est que j'arrête pas d'augmenter ma consommation de tramadol. A la période du rdv téléphonique avec l'infirmier (mi Mai) j'avais réussi à descendre à 100 mg. J'étais fière maintenant je me dégoûte, aujourd'hui je jongle entre 200/250 mg et j'ai peur de me retrouver sans rien. Je le supporterai pas mais alors pas du tout. Bon déjà ce qui est positif c'est que le 18, j'ai eu mon premier rdv au centre avec le médecin addictologue et ça c'est bien passé. Du coup il est prévu que pendant mes vacances, dès la première semaine d'août (j'ai 3 semaines) je débute un traitement de substitution, la buprenorphine. Et je vous avoue que j'ai hâte car là avec le tramadol j'en peux plus, je sature et ça me pèse énormément. Mais j'ai qu'une peur, et je sais pas pourquoi, c'est qu'au dernier moment on me refuse le subutex. Ça m'angoisse énormément. Déjà vivement vendredi que je rencontre l'infirmier que j'ai eu au téléphone. Puis ensuite le 26 je revois le médecin. Vivement tout ça et vivement que je sois sous substitution car j'ai vraiment l'impression de tomber en ce moment et le 2 Août me semble tellement loin.... Si vous avez des conseils pour tenir le coup jusqu'à là, pour ne pas m'effondrer plus, je suis preneuse ?

Mise en ligne le 01/07/2021

Bonjour,

Nous entendons votre impatience mais aussi votre fébrilité à l’idée de débuter très prochainement un traitement substitution. La prise de contact avec l’infirmier et le médecin addictologue du CSAPA s’est semble-t-il bien passée. Vous avez convenu ensemble de démarrer le traitement pendant vos vacances ce qui paraît être une bonne idée puisque vous serez alors dans des conditions probablement plus favorables pour effectuer cette transition.

Le fait que vous ayez eu besoin d’augmenter les prises de tramadol a peut-être pour but de contenir vos appréhensions mais n’annule pas le mouvement et la démarche entammés vers le soin. Lors de votre rencontre avec l’infirmier cette fin de semaine, il ne faudra pas hésiter à lui faire part de vos peurs et angoisses. C’est important en effet de les exprimer pour tenter de les identifier plus précisément et ainsi pouvoir être rassurée et arriver à les dépasser.

Si l’échéance du 2 Août vous paraît loin, peut-être pouvez-vous demander à rester en lien par rendez-vous téléphoniques si ce n’est pas possible en présentiel avec le CSAPA. Notre service se tient également à votre disposition si cela peut vous aider et vous soutenir pendant ce laps de temps. Nous sommes joignables tous les jours de 8h à 2h au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit) ainsi que par Chat jusqu’à minuit. N’hésitez surtout pas !

Avec tous nos encouragements dans la poursuite de votre démarche.

Cordialement.