re bonjour, Je pense m'être mal exprimée, ce n'est pas le subutex qui me gène, mais son mode de consommation, en effet, il a du mal à sortir des "habitudes" du sniff. Sachant que c'est un cachet sublingual, je suppose donc qu'il y a un danger, à la fois physique et psychologique à conserver ces méthodes. C'est uniquement son mode de consommation qui me pose soucis, et non la substitution. De plus si je m'adresse à vous par écrit, c'est parce que je lui ferais lire les réponses, beaucoup plus simple que faire la "leçon". merci par avance

Mise en ligne le 14/04/2010

Bonjour,

La manière qu'a votre fils de consommer le Subutex n'est pas exceptionnelle et il est certainement question, comme il semble vous l'avoir exprimé, d'une "habitude" difficile à changer pour lui.

L'intérêt principal de ce mode de consommation réside dans le fait que l'intérieur du nez est une muqueuse tapissée de nombreux vaisseaux sanguins ce qui favorise le passage des principes actifs dans le sang et donc permet de ressentir plus rapidement les effets du produit. Ce que risque physiquement votre fils en sniffant une partie de son traitement c'est une irritation des sinus ou de la paroi nasale, ou encore une rhinite chronique.

Ce qui serait intéressant à questionner, au delà des "habitudes", c'est quel bénéfice personnel et particulier tire votre fils de ce mode d'usage et qui viendrait possiblement entretenir une dépendance psychologique. S'il souhaitait avancer sur ce point, votre fils pourrait entreprendre un travail sur lui, auprès d'un psychologue, qui lui permettrait de mieux cerner ce qui pourrait se cacher derrière cette "habitude". Mais pour cela, il faudrait que le fait de sniffer la substitution, alors qu'il est en démarche de sevrage, l'interroge lui-même.

Votre fils semble s'être engagé dans une démarche de soins, cela peut prendre du temps et passer parfois par des moments de rechute ou d'usage détourné des traitements. Il n'est pas évident pour l'entourage de comprendre et d'accompagner un usager et c'est pour cette raison que nous vous encouragions à ne pas hésiter à consulter vous même.

Cordialement.