Madama , monsieur , d'abord je tenais à vous remercier pour votre temps et votre dextérité , car ça ne doit pas toujours etre facile de nous écouter . Actuellement j'ai un soucis du au shoot que je me suis fait pendant une dizaine d'années , mais la j'ai d'énorme plaque rouge , dur et qui ont tendance à changer de couleur et qui sont plus ou moins douloureuses et qui sont chaudes et qui me rendent mal . J'ai trés souvent des montées de fiévres accompagner de divers symptomes . Je ne sais trop quoi en penser . Bon la "bonne" nouvelle c'est que je suis passé à la métha et j'espére que ça va fonctionner sinon je ne ferais pas marche arriére pour retourner à la bupré . Avez vous des techniques ou des méthodes pour arriver à se liberer de l'emprise que ses merdes ont sur moi . Tout ça me rend dingue , je ne sais plus quoi faire , quoi penser .......

Mise en ligne le 28/11/2012

Bonjour,

Il semble impératif que vous consultiez rapidement un médecin pour lui montrer ces plaques rouges et lui expliquer l'ensemble des symptômes que vous ressentez. La fièvre pourrait être le signe d'une infection ce qui n'est évidemment pas à prendre à la légère.. Quand elle persiste, quand elle est récurrente, il est important de pouvoir déterminer la cause afin de pouvoir traiter ce qui provoque une fièvre.

Si nous pouvons nous permettre de faire ce parallèle, comprendre l'origine de votre fièvre et des divers symptômes physiques que vous éprouvez est nécessaire pour pouvoir traiter la cause de ces maux et vous soulager, de la même manière, comprendre les raisons qui vont ont conduit à consommer des stupéfiants pendant tant d'années pourrait s'avérer utile à résoudre le fond de vos problématiques de dépendance. Autrement dit, les traitements de substitution prennent en charge une partie du problème, en apportant un peu de "confort, mais ne règlent en rien la question du pourquoi. Ce serait en quelque sorte comme chercher à tout prix à faire baisser la fièvre sans savoir à quoi elle est dûe.

Une "technique", une "méthode" pour "se libérer de l'emprise que ses merdes ont sur vous" consiste peut-être à ne plus tenter d'ignorer ce qui vous a et vous fait vraisemblablement encore mal au fond de vous. C'est rarement sans raison profonde que l'on consomme comme vous avez consommé, que l'on "se fait mal" à ce point.

Vous cheminez, vous avancez, à votre rythme, le temps vous paraît peut-être long et le parcours chaotique mais il semble que des choses aient évoluées pour vous. Vous annoncez votre passage à la Méthadone comme une "bonne nouvelle", il pourrait y en avoir d'autres encore. Vous terminez en disant ne plus savoir "quoi penser", et bien peut-être pourriez-vous réfléchir à l'idée de rencontrer un professionnel dont la compétence serait justement de vous aider à reprendre le fil de vos pensées. Parler de soi, de ses difficultés, de sa souffrance, de son malaise, n'est certes pas évident, mais tout garder pour soi peut s'avérer tellement douloureux et destructeur.

Avec tous nos encouragements.