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Effets irrécupérables ?

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Bonjour, Ma fiancée (jeune femme sportive, étudiante, 26ans) a durant les années précédant notre rencontre pris de l'ecstasy régulièrement (environ 3 fois par mois pendant 6mois environ). Lorsqu'elle a arrêté il y a deux ans. Elle s'est trouvé tout le temps triste, sans vrai goût au la vie, ni plaisir aussi fort qu'avant. Comme si la vie était devenu plus fade, plus morose. Il faut savoir qu'elle a aussi un passif de depression.(depression lors de son adolescence). Les facteurs sont donc multiples. J'ai cru comprendre que le "rush" procuré par les éléments chimiques présents dans l'Ecstasy ne trouvent rien de comparable dans la "vraie vie". Que l'attaque chimique peut affecter le cerveaude façon irrémédiable. Comme un élastique qu'on aurait distendu avec trop de force et qui ne parviendrait plus à retrouver sa tension d'origine. Ma question est la suivante : le fait qu'elle ait pris de l'Ecstasy dans sa vie a-t-il des effets irréversibles sur son esprit. Y a t il ds dommages fait à son cerveau/ses neurronnes qui ne sont pas récupérables ? Le temps peut-il effacer ces effets ? Ou seulement les masquer ? ou les atténuer ? Si vous le souhiatez vous pouvez me répondre avec des statisques. Egalement sachez qu'elle ne consultera pas. Pour elle, ce passé est aujourd'hui révolu. Merci pour votre aide d'expert. Excuse moi de rajouter la question suivante : pourriez vous me préciser s'il vous plait vos compétences en la matière ? J'aimerais avoir une réponse CERTAINE, de la part d'un expert. Je souhaite la vérité - si dure soit-elle - et je ne tiens pas à etre rassuré... Merci encore. Merci.

Mise en ligne le 11/09/2012

Bonjour,

La neurotoxicité de l'ecstasy a été démontrée sur des animaux mais ne l'a jamais été chez les hommes. Les recherches font l'objet de controverses entre les scientifiques, et, à l'heure actuelle, il n'existe aucune preuve clinique ou biologique d'une éventuelle toxicité de l'ecstasy sur le cerveau, consommée sans abus.

L'ecstasy est un stimulant qui donne de l'énergie, diminue la sensation de fatigue, suscite un sentiment de calme, d'empathie, un bien-être corporel qui donne envie d'aller vers les autres, de communiquer avec eux (effet entactogène). L'arrêt de la consommation d'ecstasy peut provoquer un état d'épuisement qui peut durer quelques jours à quelques semaines, nécessitant parfois une aide extérieure s'il s'avère trop difficile à supporter. L'état de dépression ressenti par les usagers après une prise d'ecstasy correspond en fait à un épuisement des stocks de sérotonine, en quelques sortes "vidés" par la stimulation excessive dûe à l'ecstasy. Mais cet épuisement n'est en rien permanent ni irréversible, et c'est pourquoi la persistance de symptômes dépressifs au-delà de cette période impose le questionnement quant à un éventuel trouble de l'humeur indépendant, et peut être antérieur, à la consommation.

La question n'est pas tant de savoir si l'ecstasy a commis des effets irréversibles sur l'esprit de votre amie, car à l'heure actuelle, cette question est sans réponse, mais plutôt de savoir si votre petite amie se sent bien ou pas aujourd'hui, et si ce n'est pas le cas, d'envisager avec elle les aides possibles pour aller mieux. Trouver de l'aide, non pas parce qu'elle a un jour consommé de la drogue et que peut-être, cela lui a endommagé le cerveau (ce qui reste encore à prouver aujourd'hui) mais parce qu'elle a déjà par le passé traversé un épisode dépressif, et que c'est peut-être à nouveau le cas aujourd'hui. Elle est à ce niveau-là, la mieux placée vous dire ce qu'il en est.

Pour d'autres informations, ou tout simplement pour parler de la situation qui vous préoccupe, vous pouvez nous contacter au 0800 23 13 13 (Drogues Info Service, appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe, tous les jours de 8h à 2h du matin).

Cordialement.

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