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Dépendance à la cocaine

Par Profil supprimé

Ma cousine est dépendante à la cocaine et l alcool, elle est restée une semaine à l hôpital pour cette raison mais elle est partit. Sa mère l'a prise chez elle mais elle continue la cocaine et l alcool mal grès que le médecin qui l a suit lui a dit de ben plus en prendre. Nous sommes démuni et ne savons pas quoi faire car elle fait du chantage ( de partir par exemple) que faire ?!

Mise en ligne le 19/07/2018

Bonjour,

Il semblerait que votre cousine ne soit pas encore prête à arrêter ou qu'elle ne soit pas encore assez forte pour y arriver. Le fait qu'il y ait du chantage entre elle et sa famille peut indiquer aussi un problème de communication.

Il serait intéressant de s'interroger sur les raisons de sa consommation. Si votre cousine est mal dans sa peau peut-être faut-il comprendre pourquoi et ce qui pourrait l'aider pour qu'elle ait moins besoin de recourir aux drogues.

Ses parent ou vous-même pouvez vous tourner vers un CSAPA (Centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie) qui peut recevoir les proches. Les professionnels des addictions vous conseilleront sur les attitudes à adopter dans une telle situation conflictuelle et de consommation. Le CSAPA pourrait aussi, si elle l'acceptait, entamer un suivi avec votre cousine pour l'accompagner dans son arrêt ou sa diminution.

Vous trouverez le CSAPA le plus proche en utilisant notre rubrique "adresses utiles" dont nous mettons le lien ci-dessous ou en nous appelant au 0 800 23 13 13 (tous les jours de 8h à 2h).

Dans tous les cas, pour que cela se passe mieux avec votre cousine, il est important d'essayer de l'écouter et de dialoguer sans "exiger" qu'elle arrête immédiatement. Il est difficile de se sortir d'une dépendance et parfois la demande d'arrêter est difficilement entendable pour la personne concernée. Si l'entourage met trop la pression la relation devient conflictuelle et cela peut renforcer la consommation plus que cela ne la stoppe. Il pourrait être plus productif de la rassurer en premier lieu, de la "comprendre" pour qu'elle n'ait pas l'impression d'arrêter pour les autres,  de l'aider à se poser des questions et à se construire sa propre réflexion.

Pour aller plus loin dans cet échange n'hésitez pas à nous contacter au 0800 23 13 13  (numéro anonyme et gratuit) ouvert tous les jours de 8h à 2h ou par tchat de 14h à minuit.

Cordialement.

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