Celle que je croyais ètre ma meilleure amie depuis 19 ans a provoque chez moi 1 traumatisme que je n'arrive pas à surmonter.2 paquets de cigarettes/j+des dolipranes codeinés+des cps d'ibuprofène+minimum 2l de rosé/j+des gin tonics;tout ceci le soir avec perte de mémoire,agressivité allant jusqu'a la tentative de meurtre et de viols cette année lors de vacances en Tunisie;ce sont les employés de l'hotel qiu m'ont protégée et on essayé de me faire reprendre 1 avion depuis je narrive plus à affronter les gens mème au telephone;est-elle aussi non-coupable qu'elle l'affirme car le faisant sous l'emprise de l'alcool et " l'oubliant de suite"sauf bizzarement ce qui l'arrange;elle a essayé de me droguer et faire boire à mon insu et à fait rechûter son autre amie aussi alcoolique qu'elle;en tunisie elle a hurlé "a bas les arabes,je suis anglaise,ona eu de la chance que les employés de l'hotel soient gentils;ais-je mené 1 combat perdu d'avance?comment peut-elle conduire et travailler en flouant la police et son patron(ses collègues de travail savent mais la redoutent);pour arréter sa décentes aux enfers que fait-il faire?son mari la soutient à condition de continuer à vider son compte en banque

Mise en ligne le 05/07/2010

Bonjour,

Nous ne pouvons que comprendre votre grand désarroi face à celle qui vous investissiez comme votre "meilleure amie depuis 19 ans".
Il semble effectivement que cette femme a de sérieux problèmes de dépendance et, lors de consommations abusives, qu'elle puisse se montrer excessivement violente.

Toutefois, vous ne nous dîtes pas qu'après ces actes votre "amie" s'en saississe pour se questionner. En effet, c'est une chose que de se retrancher derrière le fait qu'elle n'aurait aucun souvenir des violences qu'elle a pu vous faire subir. C'en est une autre que de commencer à prendre conscience des conséquences parfois terribles de sa consommation.

Par ailleurs, vous nous parlez de "combat perdu d'avance" et, à la fois, vous nous demandez conseil pour "arrêter sa descente aux enfers". Nous sentons que vous êtes très partagée sur la position que vous souhaitez avoir vis-à-vis de cette femme. Nous comprenons parfaitement, après ce que vous nous avez décrit, que vous ne sachiez plus vraiment comment être avec elle.
Toutefois, nous ne pouvons pas vous conseiller de la soutenir ou de la fuir. Cette décision vous appartient, à vous seule. 
De plus, il n'est pas possible d'aider une personne contre son gré.

En revanche, nous ne pouvons que fortement vous encourager à faire le point avec un tiers extérieur, neutre et bienveillant, afin de pouvoir déjà trouver du soutien. Effectivement, il nous paraît important que vous ne vous oubliez pas dans cette situation.
Par ailleurs, ce tiers pourrait également vous apporter un éclairage qui devrait vous aider à plus clairement vous positionner vis-àvis de cette "amie".
Pour ce faire, vous pourriez prendre contact avec un centre spécialisé en addictologie, consultation qui reçoit également l'entourage. Nous vous avons mis 2 adresses, ci-dessous, et vous pouvez en trouver une autre sur notre site.
Vous pouvez aussi trouver cette aide en appelant les professionnels de notre ligne : Drogues Info Service, appel confidentiel et gratuit d'un poste fixe, de 8h00 à 2h00, 7 jours sur 7 : 0800.23.13.13.

Prenez soin de vous.

Bien cordialement