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Vos questions / nos réponsesBonsoir, Je vous explique un peu la rencontre, je l’ai connue il y a 1 an maintenant. On ne se parlait pas au départ on s’analyser toutes les deux et puis je sais pas avec le temps on a beaucoup partager de moments ensemble au travail , on sait vite rapprocher . Ça a mis beaucoup de temps à qu’on soit ensemble parce qu’elle ne voulait pas que je sois avec une toxicomane . Un jour au taff elle me choppe et me dit il faut que jte dises quelque chose c’est soit sa passe soit sa casse. C’est la qu’elle m’a avouer son addiction en pleins milieu d’un couloir, vous savez ce qu’a était ma réaction ? Je l’ai prise dans mes bras , je ne savais même pas de quoi elle me parlait, mais je l’ai prise dans mes bras. Par la suite on sait énormément rapprocher puis ensuite éloigner parce que j’étais en couple mais situation compliqué et elle elle était en couple avec celui qui l’a fait plonger dans cette merde. Elle me demandait souvent de prendre des distances alors j'accepter, mais elle finissais toujours par revenir vers moi . Parce que entre elle et moi c’est magique j’ai jamais ressentis ça pour quelqu’un dans ma vie, on a beaucoup jouer, chahuter, on se chercher du regard, on se séduiser beaucoup …. Puis on a finis par ce mettre ensemble le 27 juillet 2023. Parce que pour moi je ne voyais pas une toxicomane mais quelqu’un qui est addicte a quelque chose qui l’a fait souffrir . Avec le temps on a beaucoup parlait parce qu’elle ne voulait absolument pas ce faire aider , je me suis renseigner sur des sites internet , j’ai chercher jour et nuit une solution de la sortir de ça . Et puis un jour elle a fait un craving avant de partir de chez elle pour allait au taff, je l’ai obliger à appeler le taff pour leur dire de pas venir et d’appeler son médecin traitant pour qu’on trouve une solution pour elle. A vrai dire ma compagne était très investie à ce faire aider . Elle sait faire hospitalisée le 21 août 2023 pendant une semaine dans une clinique pour sevrage . Cette semaine là je savais qu’elle allait être dur , mais je voulais être présente mais elle toujours là à me préserver d’elle , elle ne voulait pas me voir et puis finalement elle a dit qu’elle voulait me voir des qu’on pouvait c’est à dire pendant les heures de visite 14h/16h30. Alors pendant une semaine j’y allait, je voyais que de jours en jours sa allait un peu mieux , puis le 28 août après son sevrage elle est emmener par une navette dans un centre exprès pour les toxicomanes, elle y passera 2 mois , 2 mois loin de sa famille, de sa fille, de son travaille, de ses amies. C’est vrai qu’au début elle avait très peur mais après elle se battait contre cette addiction, c’était un endroit tellement naturel , tellement calme . Elle est sortie une semaine en avance pour pouvoir être là pendant sa semaine de garde de sa fille. C’est un mail que j’ai envoyer aux personnes qui l’ont aider pendant son hospitalisation d’une semaine de sevrage et pendant ses 2 mois qu’elle a passer en cure je me présente je suis la femme d’une patiente qui a fait un séjour il y a quelque mois , retour à domicile super bien. Mais après quelque jours ses démons refont surface , elle a rechuter cette semaine elle y a toucher qu’une seule fois . Que faire ? Comment dois-je me comporter? Je suis prête à donner ma vie pour elle . Je suis en manque de solution , car elle me dit qu’elle souffrira toute sa vie et que tout les jours elle y penses . Un jour dans la semaine elle a avaler 6 xanax dans la colère, elle ne voulait pas se tuer car elle sait les risques mais elle en a râle bol . Est ce qu’un jour il y aura un traitement miracle contre cette addiction tellement puissante et dévastatrice. Je vous demande de l’aide à trouver des solutions ? À réévaluer ses traitements ? A trouver un juste milieu , je veux l’aider et je ne veux pas la retrouver aussi bas et que j’ai pu la voir . Remplit par la honte d’avoir rechuter, il faut l’aider ce n’est pas sa vie et c’est vraiment quelqu’un de bien .Aidez moi s’il vous plaît, elle veut pas de cure car trop loin de sa fille, elle a passer déjà 2 mois chez vous . Je me rends comptes qu’elle a bien rechuter une fois mais qu’elle consomme encore dès que l’envie est trop forte. J’ai appeler des médecins, associations, site internet , forum…. J’ai tout essayée pour pouvoir aider ma compagne . Depuis sa sortie de cure vous imaginez même pas comment elle était elle même , heureuse , épanouie, elle revivait…… et aujourd’hui je ne sais plus quoi faire parce qu’elle souffre terriblement, toute a l’heure vers 18h30 on discutait toutes les deux et elle m’a dit tu sais j’aurais préféré avoir un cancer que d’être toxicomane parce que je vais vivre avec ses manques, ses envies ….. toute ma vie , elle a dit heureusement que ma fille est là parce que sinon sa aurait été vite fait, elle aurait mis fin à ses jours . Vous imaginez pas à quel point c’est une femme formidable , vous savez ce qui me fou la rage c’est que j’ai toujours eu du mal à trouver ma moitié et quand je la trouve, elle vit un enfer . Si je me permets d’écrire cela c’est que je n’ai plus de solutions, elle n’a plus de traitement actuellement il n’y a rien qui peut stopper un craving ? Si il existait un TTT contre cette addiction et que se traitement valait je sais pas 30 000€ , croyait moi je m’endetterais pour qu’elle ne vive plus jamais ce cauchemar . Je trouves qu’il y a pas assez d’association ou autre ….. pour les aidées , pour nous aider . J’ai expliquer en bref notre situation mais sachez que c’est vachement plus douloureux à vivre . Parce que jamais je lui en voudrais d’avoir rechuter parce que c’est pas de sa faute c’est des pulsions c’est plus fort qu’eux. Je ne la jugerais jamais parce que elle souffre terriblement et moi la voir comme ça sa me fait terriblement du mal , c’est tellement quelqu’un de bien .
Mise en ligne le 21/12/2023
Bonjour,
Nous sommes très touchés par votre témoignage et nous mesurons bien à quel point la situation de votre compagne vous inquiète et vous fait souffrir.
Il est très positif qu'elle ait pu essayer des démarches d'hospitalisation et de soin. Le crack et la cocaïne sont des produits particulièrement addictifs et il n'est malheureusement pas rare que des craquages et des rechutes puissent se produire. Ces évènements font souvent partie du cheminement et du parcours des personnes qui souffrent de cette addiction.
C'est pour cela qu'il existe des lieux qui peuvent proposer un accompagnement dans le temps. En effet, les professionnels du champ de l'addictologie connaissent bien la difficulté de maintenir un arrêt et le sentiment de culpabilité qui peut traverser un usager qui rechute. Dans ces lieux, l'usager peut être conseillé et soutenu sur plusieurs aspects. Le médecin addictologue peut aider à consolider l'arrêt ou modifier les consommations, le psychologue ou l'infirmier peut accompagner le mal-être ou la gestion des émotions sans le produit. Ces lieux, dont vous avez peut-être entendu parler dans le cadre de vos recherches, sont des Centres de Soin d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA).
Les consultations individuelles avec les différents professionnels se font dans un cadre confidentiel et gratuit, sans jugement. Ces mêmes professionnels peuvent également conseiller et soutenir l'entourage. En tant que compagne en souffrance, vous pouvez tout à fait légitimement y avoir accès. Ils connaissent bien le sentiment de se sentir démuni, les préoccupations et l'inquiétude que peuvent ressentir les proches.
Que votre compagne accepte ou non ce type d'accompagnement dans le temps, il nous parait important que vous puissiez vous-même bénéficier de cette forme d’espace de parole et de soutien.
Si cette piste vous parait adaptée à votre situation et celle de votre compagne, nous vous transmettons en bas de réponse des coordonnées de CSAPA dans le secteur géographique que vous nous avez indiqué. Nous pouvons également vous conseiller de vous rapprocher de l'association Nar-Anon France. Cette association propose un support et des ressources aux familles et amis des personnes dépendantes aux drogues. Elle propose des rencontres hebdomadaires et de l'écoute personnelle. Nous vous joignons également en bas de réponse les coordonnées de l'association.
Dans tous les cas, nous nos écoutants sont disponibles pour vous ou votre compagne pour du soutien ponctuel. Nos écoutants sont accessibles 7J/7J, par téléphone au 0800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit) de 8H à 2H du matin ou par le Chat de notre site Drogues Info Service du lundi au vendredi de 14H à Minuit et le samedi et le dimanche de 14H à 20H.
Avec tout notre soutien,
Bien cordialement.
112 avenue Maginot
37000
TOURS
Tél :
02 34 37 89 81
Site web :
www.chu-tours.fr/csapa-37-centre-la-rotonde.html
Accueil du public :
Du lundi au vendredi de 10h à 17h
Secrétariat :
Du lundi au vendredi de 10h à 17h
26, rue de Richelieu
37000
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Tél :
02 47 47 91 91
Site web :
www.chu-tours.fr/
Accueil du public :
Lundi au vendredi de 10h à 16h30
Consultat° jeunes consommateurs :
Consultations sur rendez-vous du lundi au vendredi. Consultations à la maison des adolescents sur demande.
Substitution :
Délivrance des traitements de substitution pour les patients suivis.
Service mobile :
le lundi et vendredi de 9h à 17h.
Secrétariat :
Lundi, mardi, mercredi et vendredi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 16h30 et le jeudi de 13h à 16h30
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