mon fils de 15 ans m'a avoué avoir essayé le shit mais ne pas avoir continué. Etant donné que l'on a découvert qu'il fait des choses illicites dans notre dos, notre confiance est ébranlée.Comment par le dialogue, aborder les dangers de la drogue auprès d'un jeune qui se ferme comme une huitre dès qu'on essaye de lui parler de divers sujets qui le concerne, adore le goût du risque et repousse sans cesse les limites? Nous sommes de condition moyenne mais vivons dans une ville où mon fils côtoient au lycée beaucoup de jeunes issus de familles aisées qui l'influencent par la facilité qu'ils ont à se procurer des substances illicites.J'ai peur pour lui, il se croit si invincible qu'il en devient fragile, donc j'ai peur de trop insiter si j'aborde le sujet de la drogue et de ne pas jouer mon rôle de parent si je ne lui en reparle pas.Merci de vos conseils

Mise en ligne le 04/01/2011

Bonjour.

Nous comprenons votre inquiétude. Le fait que votre fils se ferme à l'abord des sujets qui le concernent, qu'il ait un goût du risque prononcé et qu'il repousse les limites dans ses actes vous pose question ; cela vous amène certainement à vous remettre en cause dans votre manière d'interagir avec lui. De la même manière, cet ensemble de modifications dans son comprtement est inhérent à la période d'adolescence qu'il traverse.

Ainsi, vous portez une attention particulière à son évolution et avez le souci de maintenir un dialogue le plus serein possible avec lui. Nous ne pouvons que vous inviter à poursuivre de la sorte.
Cependant, il montre certaines résistances compréhensibles eu égard à son âge et aux préoccupations qui sont les siennes.
Aussi, peut-être que le fait d'aborder de manière directe tel ou tel sujet avec lui "active" davantage ces résistances. Concernant la consommation de substances illicites, elle renvoie à la transgression des règles que vous lui avez inculquées depuis sa naissance. Ainsi envisagé, nous pouvons imaginer la difficulté qu'est la sienne à aborder ce sujet avec vous. De plus, cela fait partie d'un pan de son existence qu'il souhaite peut être garder pour lui au nom de son autonomisation en cours.

L'inviter à s'informer par lui même sur des sites spécialisés comme le nôtre ou auprès de centres de documentation peut être une option. L'important étant qu'il soit acteur dans cette démarche tout en ayant la garantie que vous le soutenez et êtes disponible, à son écoute. Vous pouvez également lui parler de vos ressentis plutôt que de sujets particuliers. En effet, à travers vos tentatives de dialogue concernant ceux-ci, il ressent certainement votre angoisse, sans qu'elle soit nommée. Vous pouvez la lui exprimer avec des mots simples.

Enfin, sans pouvoir vous donner de réponse définitive, nous vous invitons à reprendre contact avec notre service d'écoute téléphonique si vous souhaitez échanger davantage. 0 800 23 13 13, anonyme, gratuit depuis un fixe, de 8h à 2h, 7jrs/7.

Cordialement.