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Vos questions / nos réponsesMon fils âgé de 26 ans ressemble en beaucoup de points au "Frère" de l'article précédent. Depuis 10 ans, il consomme toutes sortes de stupéfiants, nous l'avons découvert voici quatre ans lors de son retour au foyer familial. Nous essayons de l'aider , nous sommes rentrés en contact avec le centre info drogue de la région sans vraiment trouver l'aide espérée, lui avec son éducateur et son psychiatre, la famille avec la psychologue du centre, dans le déni complet, il n'arrive pas à s'en sortir. Traitement de substitution (Méthadone)depuis deux ans. Nous avons l'impression que rien n'y fait, car il persiste. il est entré dans la polyconsommation (benzodiazépine, antidépresseur, alcool) je dirais que plus le temps avance nous sombrons dans l'abîme de la drogue... voici maintenant un an que les choses s'accélèrent, il ne peut plus le cacher... en septembre première hospitalisation en hôpital psychiatrique (à sa demande) en espérant trouver de l'aide et un suivi... mais les soins pas vraiment adaptés et une sortie au bout de 10 jours sans conseil particulier... au bout d'un mois des troubles psychologiques, violences verbales envers tous ceux qui l'aiment et qui veulent l'aider.. impossible de trouver de l'aide et son état se dégrade, admission aux urgences et là à nouveau une hospitalisation en spy mais sous HDT (hospitalisation demande d'un tiers sa mère), après une journée en isolement retour dans le service de psychiatrie , hospitalisation un mois, puis sortie, puis rechute , une crise de plus en plus violente...retour à l'hôpital ... depuis trois semaines, toujours pas de solution, ni de projets de soins malgré nos entretiens avec le psy, et aujourd'hui appel du médecin nous informant qu'il ne pourrait le garder ni envisager de soins car il est en révolte contre tous, médecins, équipe soignante, ses parents..seul encore son éducateur n'a grâce à ses yeux ! Nous ne savons plus ce que nous pouvons faire ou nous adresser pour nous aider, l'aider car il n'a aucune conscience de son état et s'auto-détruit .... En psychiatrie les secteurs géographiques sont définies par la loi, existe t'il des structures privées hors département ?
Mise en ligne le 21/01/2010
Bonjour,
Nous entendons votre désarroi concernant votre fils.
Effectivement des cliniques psychiatriques privées en dehors de votre département pourraient l'accueillir.
Etant donné la diversité d'implantation de ces structures, nous sommes dans l'impossibilité de vous fournir des adresses précises.
Nous vous invitons donc à vous appuyer sur l'équipe du centre pour vous orienter dans votre choix.
Cet appui sera très utile d'autant plus que l'équipe du centre connaît bien l'histoire et le parcours de soins de votre fils.
Par ailleurs, il nous semble important que votre fils maintienne ce lien qu'il a su instaurer avec son éducateur.
Etant confronté aux difficultés que vous exposez, avoir un interlocuteur "privilégié" est très positif et très aidant pour votre fils.
Vous dites également que vous êtes aidée par la psychologue du centre.
Bénéficier d'un espace où vous pouvez parler de vos angoisses et de vos inquiétudes,vous permettra de trouver les ressources nécessaires pour faire face à la situation et pour prendre du recul.
Nous vous encourageons à continuer ce suivi même si vous restez très préoccupée par la prise en charge de votre fils.
Cordialement.